Uninvestisseur qui achĂšte un lot au sein d’une rĂ©sidence services (rĂ©sidence de tourisme, Ă©tudiante, seniors, Ehpad, ) signe un bail commercial d’au moins 9 ans avec le gestionnaire. Le propriĂ©taire peut mettre fin Ă  son bail de maniĂšre anticipĂ©e ou Ă  son terme mais cette dĂ©cision n’est pas sans consĂ©quences. I. Sur la possibilitĂ© de mettre fin au bail. Fin du
EntrepriseLocal de l'entreprise Le propriĂ©taire qui refuse de renouveler le bail commercial doit en principe verser une indemnitĂ© d'Ă©viction Ă  son locataire. Comment dĂ©terminer le montant de l'indemnitĂ© principale ? La jurisprudence considĂšre que le fonds est transfĂ©rable s'il existe ou non des possibilitĂ©s rĂ©elles pour l'exploitant de se rĂ©installer Ă  proximitĂ©, c'est-Ă -dire que la plus grande partie de sa clientĂšle principale le suivra dans le nouveau local oĂč il se rĂ©tablira. ÉlĂ©ments Ă  prendre en compte Afin de dĂ©terminer si le fonds est transfĂ©rable ou non, il faut prendre en compte les caractĂ©ristiques de sa clientĂšle locale ou indiffĂ©rente Ă  l'emplacement, le lien Ă©ventuel entre la spĂ©cialisation et l'emplacement un luthier proche d'un conservatoire perdra Ă  coup sĂ»r une clientĂšle qui suivra plus aisĂ©ment un luthier renommĂ© situĂ© loin de tout Ă©tablissement musical quelconque, la localisation professionnelle la perte d'un local situĂ© dans un quartier regroupant un type d'activitĂ©s similaires a plus d'incidence sur le transfert possible du fonds, le caractĂšre monovalent du local l'Ă©viction d'un hĂŽtel ou d'un garage entraĂźnera le plus souvent la perte du fonds.., la localisation de prestige Faubourg Saint HonorĂ©, Place VendĂŽme... ConsĂ©quences Si le fonds est transfĂ©rable, l'indemnitĂ© principale sera Ă©quivalente Ă  la valeur du droit au bail. S'il ne l'est pas, elle devra ĂȘtre calculĂ©e au regard de la valeur du fonds de commerce, si celle-ci est supĂ©rieure Ă  la valeur du droit au bail. En principe, l'indemnitĂ© est calculĂ©e de façon Ă  englober la valeur marchande du fonds de commerce, le montant des frais de dĂ©mĂ©nagement et de rĂ©installation du locataire ainsi que les frais manque Ă  gagner, indemnitĂ©s de licenciement versĂ©es aux salariĂ©s... et droits fiscaux qu'il aurait Ă  payer pour acheter un fonds de mĂȘme valeur. Cependant, l'indemnitĂ© d'Ă©viction doit simplement correspondre Ă  la valeur de dĂ©placement de fonds droit au bail + pas-de-porte lorsque le bailleur peut prouver que son refus n'entraĂźne pas la disparition du fonds, qui reste la propriĂ©tĂ© du locataire ; mais oblige simplement le locataire Ă  transfĂ©rer son activitĂ© en un autre lieu, sans avoir Ă  crĂ©er ou Ă  acheter un autre fonds de commerce. Il doit donc dĂ©montrer que la clientĂšle n'est pas perdue et qu'elle va suivre l'exploitant. L'indemnitĂ© sera donc beaucoup moins importante. En cas de litige, les juges tiendront compte de la possibilitĂ© de trouver de nouveaux locaux dans le voisinage. Ce qui est gĂ©nĂ©ralement le cas lorsque le locataire s'est dĂ©jĂ  rĂ©installĂ©. Enfin, lorsque le transfert du fonds en un autre lieu n'entraĂźne pas sa disparition mais qu'il occasionne des frais supĂ©rieurs Ă  la valeur du fonds usines ou ateliers, paiement d'un pas-de-porte trĂšs Ă©levĂ©, l'indemnitĂ© est fixĂ©e Ă  la valeur de remplacement. Calcul de l'indemnitĂ© d'Ă©viction en cas de sous-location Lorsque les locaux louĂ©s sont partiellement sous-louĂ©s et que le sous-locataire n'a pas droit au renouvellement du bail, le locataire principal doit-il ĂȘtre indemnisĂ© de son Ă©viction de la totalitĂ© des locaux, y compris de la partie sous-louĂ©e ? Pour la Cour de cassation, l'indemnitĂ© d'Ă©viction ne doit pas prendre en compte les frais de dĂ©mĂ©nagement des locaux sous-louĂ©s, les frais de rĂ©installation, ni le double loyer en partie supportĂ© par le sous-locataire Cass. 3e civ. 10-10-2019 n° F-D. Quelles indemnitĂ©s accessoires l'indemnitĂ© d'Ă©viction peut-elle englober ? À l'indemnitĂ© principale, qu'elle soit perte de fonds ou indemnitĂ© de transfert, s'ajoutent des indemnitĂ©s accessoires. Frais de remploi Les frais de remploi sont destinĂ©s Ă  compenser les droits d'enregistrement, les frais d'acquisition d'un droit au bail, les frais d'agence pour trouver un local Ă©quivalent, les honoraires juridiques affĂ©rents que le locataire Ă©vincĂ© devra supporter pour acheter un fonds de mĂȘme valeur. Cette indemnitĂ© est de droit. L'indemnitĂ© est calculĂ©e soit selon le taux retenu dans le cas de perte de fonds, soit en tenant compte uniquement des frais de recherche et de prise Ă  bail des nouveaux locaux et limitĂ©e Ă  la commission d'agence ou de rĂ©daction des actes ; ou mĂȘme rĂ©duite Ă  nĂ©ant si aucune justification n'est produite ou si le locataire part Ă  la retraite. Il s'agit donc d'un pourcentage calculĂ© sur le montant de l'indemnitĂ© principale. Cependant, compte tenu des frais de commercialisation et de rĂ©daction d'actes, il est gĂ©nĂ©ralement retenu un pourcentage compris autour de 10% de la valeur du fonds ou du droit au bail. Pour les locaux pour lesquels il n'existe pas de droit au bail bureaux par exemple les frais de remploi sont limitĂ©s aux frais de nĂ©gociation et rĂ©daction d'un nouveau bail. Frais de dĂ©mĂ©nagement et de rĂ©installation Dans l'hypothĂšse d'une perte du fonds de commerce, les frais de dĂ©mĂ©nagement et de rĂ©installation sont gĂ©nĂ©ralement inexistants. Dans l'hypothĂšse du transfert, les frais de dĂ©mĂ©nagement et de rĂ©installation correspondent au coĂ»t du dĂ©mĂ©nageur, pour enlever les marchandises, les Ă©quipements, Ă©ventuellement certains agencements. Ils sont la plupart du temps retenus sur la base des devis justificatifs produits. Une clause d'accession gratuite ne fait pas obstacle au droit du locataire commercial Ă©vincĂ© d'obtenir une indemnitĂ© d'Ă©viction comprenant les frais de rĂ©installation dans un nouveau local bĂ©nĂ©ficiant d'amĂ©nagements et d'Ă©quipements similaires Ă  celui qu'il a Ă©tĂ© contraint de quitter Cass. 3e civ. 13-9-2018 n° FS-PBI. Trouble commercial Cette indemnitĂ© est destinĂ©e Ă  compenser la perte de chiffre d'affaires, subie par le locataire, pendant la pĂ©riode de dĂ©mĂ©nagement et de rĂ©installation. En effet, fermer un fonds nĂ©cessite d'aviser la clientĂšle, de gĂ©rer le personnel qui ne sait s'il suivra ou s'il va ĂȘtre licenciĂ©, de payer ce personnel soit Ă  fermer l'exploitation soit Ă  organiser le dĂ©mĂ©nagement... Cela peut Ă©galement entraĂźner une perte de clientĂšle et nĂ©cessiter d'engager des dĂ©penses publicitaires. La plupart du temps, les dĂ©cisions des tribunaux accordent Ă  ce titre une indemnitĂ© forfaitaire reprĂ©sentant 3 mois de bĂ©nĂ©fice. Cependant, pour des exploitations ne dĂ©gageant pas de rĂ©sultat positif, le trouble commercial peut ĂȘtre calculĂ© Ă  partir de la masse salariale. Perte sur stock Dans certains cas, il faudra pratiquer des rabais, voire vendre au-dessous du prix d'achat, donc enregistrer une perte, celle-ci Ă©tant indemnisable si cette braderie coĂ»te moins cher que le dĂ©placement. Agencements non amortis Cette indemnitĂ© n'est due qu'en cas de transfert du fonds. En effet les agencements faisant partie du fonds de commerce, en cas de perte de fonds, ils sont intĂ©grĂ©s dans la valeur du fonds. En cas de transfert, la valeur rĂ©siduelle de ces amortissements peut ĂȘtre comptablement passĂ©e en charge liĂ©e Ă  l'Ă©viction, donc indemnisable. L'usage veut que soit prise en compte la valeur comptable et non la valeur de marchĂ©. Frais de licenciement Ils sont retenus sur justificatifs et sous rĂ©serve que le ou les licenciements soient la consĂ©quence directe de l'Ă©viction. C'est le seul poste qui n'est pas liquidĂ© prĂ©visionnellement mais au contraire aprĂšs l'Ă©viction. Perte de clientĂšle Pour certaines exploitations, le transfert est de nature Ă  engendrer une perte de clientĂšle. Ce prĂ©judice, s'il est justifiĂ©, peut donner lieu Ă  une indemnisation. Double loyer Le transfert d'une exploitation peut entraĂźner le paiement par le locataire Ă©vincĂ© d'un double loyer pendant la pĂ©riode nĂ©cessaire au dĂ©mĂ©nagement et Ă  la rĂ©installation. Ce prĂ©judice est couramment Ă©valuĂ© sur la base de 1 Ă  3 mois de loyer. Frais divers Ces frais sont constituĂ©s des dĂ©penses liĂ©es au changement d'adresse frais de changement de siĂšge et rĂ©daction d'actes, mailing clientĂšle.... Quelle est la date d'Ă©valuation de l'indemnitĂ© d'Ă©viction d'un bail commercial ? Lorsque le bailleur refuse le renouvellement du bail, il y a souvent un litige concernant la fixation du montant de l'indemnitĂ© d'Ă©viction. Une pĂ©riode assez longue sĂ©pare donc le refus du renouvellement du bail commercial et la fixation de l'indemnitĂ© d'Ă©viction par l'expert nommĂ© par le tribunal. Pendant ce dĂ©lai, le locataire peut rester dans les locaux et continuer son activitĂ©. La date Ă  retenir pour Ă©valuer l'indemnitĂ© dĂ©pend de sa prĂ©sence ou non dans les lieux. Si celui-ci a quittĂ© les lieux avant la dĂ©cision de justice fixant le montant de l'indemnitĂ©, le juge prendra en compte la date de dĂ©part effectif. S'il occupe toujours les lieux, l'indemnitĂ© sera Ă©valuĂ©e Ă  la date de la dĂ©cision. Quel est le dĂ©lai de paiement de l'indemnitĂ© d'Ă©viction d'un bail commercial ? Lorsque la dĂ©cision de justice fixant le montant de l'indemnitĂ© est dĂ©finitive, le bailleur dispose encore de 15 jours pour exercer son droit de repentir et proposer le renouvellement du bail commercial, ce qui le dispense du paiement de l'indemnitĂ© d'Ă©viction. PassĂ© ce dĂ©lai, le locataire doit lui adresser un commandement de payer, par l'intermĂ©diaire d'un huissier de justice. Le bailleur dispose alors d'un dĂ©lai de 3 mois pour reverser l'indemnitĂ© au locataire ou Ă  une tierce personne dĂ©signĂ©e "sĂ©questre" par le bailleur et le locataire huissier de justice, avocat.... Celui-ci reversera ensuite l'indemnitĂ© au locataire aprĂšs s'ĂȘtre vu remis les clĂ©s et avoir vĂ©rifiĂ© que le local est bien vide. C'est aussi lui qui calcule l'indemnitĂ© de 1% due en cas de retard dans la restitution des locaux. Jusqu'au paiement effectif de l'indemnitĂ© d'Ă©viction, des intĂ©rĂȘts calculĂ©s au taux lĂ©gal s'ajoutent Ă  celles-ci. Ils courent Ă  compter du commandement de payer, ou de l'assignation si le juge le dĂ©cide. Qui doit verser l'indemnitĂ© d'Ă©viction en cas de dĂ©membrement de propriĂ©tĂ© ? En cas de dĂ©membrement de propriĂ©tĂ©, seul l'usufruitier a la qualitĂ© de bailleur. Il est donc seul redevable de l'indemnitĂ© d'Ă©viction, mĂȘme si le congĂ© avec refus de renouvellement a Ă©tĂ© donnĂ© conjointement par l'usufruitier et le nu-propriĂ©taire Cass. 3e civ. 19-12-2019 n° Quand le local commercial doit-il ĂȘtre restituĂ© ? Entre la date d'expiration du bail commercial et le paiement de l'indemnitĂ© d'Ă©viction Le locataire a droit au maintien des lieux entre la date d'expiration du bail et le paiement de l'indemnitĂ© d'Ă©viction, mĂȘme si les locaux sont vendus une clause du bail peut aussi le lui imposer. Dans ce dernier cas, l'indemnitĂ© est versĂ©e par l'ancien propriĂ©taire, sauf si celui-ci a obtenu l'accord du locataire pour que ce soit l'acheteur qui la lui paie. Pendant ce dĂ©lai, le locataire n'est plus tenu de payer un loyer mais une indemnitĂ© d'occupation. Celle-ci n'est pas plafonnĂ©e et doit correspondre Ă  la valeur locative. Durant cette pĂ©riode, les parties doivent continuer Ă  respecter les clauses et conditions du bail expirĂ©. Si le locataire vient Ă  y manquer, le bailleur pourrait demander la rĂ©siliation du bail sans indemnitĂ© d'Ă©viction. Et si le bailleur n'assure pas une jouissance paisible Ă  son locataire, il ne peut pas exiger le paiement d'une indemnitĂ© d'occupation. En cas de non-paiement, la clause rĂ©solutoire n'est plus applicable. AprĂšs le paiement de l'indemnitĂ© d'Ă©viction d'un bail commercial Le locataire doit normalement quitter les lieux dans les 3 mois qui suivent la date de versement de l'indemnitĂ© d'Ă©viction ou de la notification par le bailleur du versement de l'indemnitĂ© Ă  un sĂ©questre. Au-delĂ , Ă  condition d'avoir mis le locataire en demeure de payer, le sĂ©questre peut retenir une indemnitĂ© de 1% par jour de retard sur le montant de l'indemnitĂ© d'Ă©viction. Si aucun sĂ©questre n'a Ă©tĂ© dĂ©signĂ©, le bailleur peut demander le versement de dommages et intĂ©rĂȘts au tribunal.

Laloi prévoit effectivement un droit à une indemnité d'éviction en fin de bail commercial pour l'exploitant de la résidence mais elle prévoit aussi des exceptions. L'exploitant de la résidence

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 signe un bail commercial d’au moins 9 ans avec le propriĂ©taire peut mettre fin Ă  son bail de maniĂšre anticipĂ©e ou Ă  son terme mais cette dĂ©cision n’est pas sans Sur la possibilitĂ© de mettre fin au bail Fin du bail avec indemnitĂ© d’éviction Le bail commercial ne se renouvelle pas de plein droit et inversement ne prend pas fin Ă  l'arrivĂ©e du termeLe bail ne cesse que par l'effet d'un congĂ© donnĂ© au moins 6 mois Ă  l’avance. Il ne sera traitĂ© ici que du congĂ© donnĂ© par le bailleur, Ă©tant entendu que le preneur peut lui aussi donner congĂ©. Soit le congĂ© peut ĂȘtre donnĂ© au preneur Ă  l’expiration d’une pĂ©riode triennale en vue de construire, reconstruire ou surĂ©valuer l’immeuble existant ; pour rĂ©affecter le local Ă  usage d’habitation ; pour exĂ©cuter des travaux prescrits ou autorisĂ©s dans le cadre d’une opĂ©ration de restauration immobiliĂšre ou en cas de dĂ©molition de l’immeuble dans le cadre d’un projet de renouvellement urbain. Sauf pour les rĂ©sidences de tourisme oĂč le bail initial est d’une durĂ©e ferme d’au moins 9 ans . Soit le congĂ© peut ĂȘtre donnĂ© par le bailleur Ă  l’expiration du bail en cours ou pour faire cesser la tacite tous les cas, le bailleur doit signifier son congĂ© par acte d’huissier la LRAR n’est pas admise.Lorsque le bailleur donne congĂ© avec refus de renouvellement, il est tenu en principe de verser une indemnitĂ© d’éviction au gestionnaire pour l’indemniser de la perte de son fonds de commerce. Il existe nĂ©anmoins des exceptions voir infra.Outre le congĂ©, le bailleur et le preneur peuvent s’entendre et opter pour une rĂ©siliation amiable Ă  tout moment montant de l’indemnitĂ© d’éviction, Ă©tat des lieux de sortie contradictoire, remise des clefs. Fin du bail sans indemnitĂ© d’éviction En cas de manquements fautifs aux baux ex impayĂ©s rĂ©itĂ©rĂ©s de loyers et/ou de charges, le bailleur peut En prĂ©sence d’une clause rĂ©solutoire dans le bail, faire dĂ©livrer par huissier un commandement de payer visant cette locataire disposera d’un dĂ©lai d’1 mois ou plus selon la rĂ©daction du bail pour rĂ©gulariser le ou les manquements dĂ©faut de rĂ©gularisation, le bailleur pourra saisir le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s dĂ©lai de jugement 3 mois en moyenne ou les juges du fond dĂ©lai de jugement 18 mois en moyenne du tribunal judiciaire du lieu de situation de l’immeuble pour demander l’acquisition de la clause rĂ©solutoire et le paiement des loyers et/ou charges le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s rend une dĂ©cision plus rapidement, l’inconvĂ©nient est qu’il peut se dĂ©clarer incompĂ©tent en cas de contestation sĂ©rieuse » ex mauvaise foi du bailleur. Si le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s se dĂ©clare compĂ©tent, il peut accorder des dĂ©lais de paiement au locataire jusqu’à 24 mois. En l’absence de clause rĂ©solutoire dans le bail, assigner devant le tribunal judiciaire du lieu de situation de l’immeuble en rĂ©siliation judiciaire du Ă  l'automatisme de l'application d'une clause rĂ©solutoire, la rĂ©siliation judiciaire suppose une apprĂ©ciation, par les juges du fond, de la gravitĂ© de la faute contractuelle invoquĂ©e par le bailleur dĂ©lai de jugement 18 mois en moyenne. Donner congĂ© avec refus de renouvellement et refus de paiement de l’indemnitĂ© d’éviction. Le bailleur doit respecter un dĂ©lai d’au moins 6 mois voire plus selon le bail.Le bailleur doit prouver un ou plusieurs motifs graves et lĂ©gitimes via une mise en demeure prĂ©alable de rĂ©gulariser le ou les manquements dans le dĂ©lai d’1 choisir la meilleure stratĂ©gie, il est conseillĂ© au propriĂ©taire de prendre attache avec un cabinet d’avocats Quelles consĂ©quences pour le bailleur qui donne congĂ© ? Le bailleur doit garder Ă  l’esprit que la dĂ©cision de donner congĂ© n’est pas un acte sans consĂ©quences. L’indemnitĂ© d’évictionL'indemnitĂ© d'Ă©viction couvre l'intĂ©gralitĂ© du prĂ©judice causĂ© au locataire par le dĂ©faut de renouvellement du bail commercial . En pratique, les gestionnaires rĂ©clament 2 Ă  3 annĂ©es du chiffre d’affaires du logement concernĂ© chiffre d’affaires divisĂ© selon les tantiĂšmes ou la typologie du lot. Ce montant peut ĂȘtre nĂ©gociĂ© ou contestĂ© devant le cas de contestation, le gestionnaire disposera d’un dĂ©lai de 2 ans pour saisir le tribunal. Si le tribunal est saisi, il tranchera gĂ©nĂ©ralement sur la base d’un rapport d’expertise Ă©valuant le montant de l’indemnitĂ© d’ cette pĂ©riode, le gestionnaire pourra se maintenir dans les lieux et devra payer au bailleur une indemnitĂ© d’occupation. Le risque de perte d’avantages fiscaux RĂ©duction d’impĂŽt sur le revenu A l’issue du premier bail de 9 ans, la rĂ©duction d’impĂŽt sur le revenu dont a bĂ©nĂ©ficiĂ© le propriĂ©taire est acquise article 199 decies E du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le bail initial en rĂ©sidence de tourisme est d’une durĂ©e d’au moins 9 ans ferme. DĂ©duction de TVAPour Ă©viter de devoir restituer une partie de la TVA initialement dĂ©duite, le propriĂ©taire doit affecter son lot Ă  une activitĂ© para-hĂŽteliĂšre soumise Ă  TVA pendant une durĂ©e de 20 ans, c’est-Ă -dire une activitĂ© qui, en sus de l'hĂ©bergement en meublĂ©, offre Ă  ses bĂ©nĂ©ficiaires au moins 3 des prestations suivantes petit dĂ©jeuner, nettoyage rĂ©gulier des locaux, fourniture de linge de maison ou rĂ©ception, mĂȘme non-personnalisĂ©e, de la clientĂšle .III. Comment gĂ©rer son lot suite Ă  la rĂ©siliation du bail commercial ? La gestion directe par le propriĂ©taire ou le mandat de gestion individuelLe propriĂ©taire pourrait envisager de gĂ©rer directement son bien ou d’en confier la gestion Ă  un prestataire externe mandat de gestion individuel.A charge pour le propriĂ©taire ou le prestataire externe d’assurer au moins 3 des 4 services para-hĂŽteliers dĂ©duction de TVA.Naturellement, le propriĂ©taire ne pourra plus se faire rembourser les charges dites rĂ©cupĂ©rables par le gestionnaire au titre du bail commercial. NĂ©anmoins, le propriĂ©taire pourra rĂ©cupĂ©rer des charges sur la clientĂšle de son lot. La recherche d’un nouveau gestionnaire uniqueLa recherche d’un nouveau gestionnaire unique suppose que les copropriĂ©taires ont donnĂ© congĂ© de maniĂšre collective, ou en tous les cas un grand nombre. Les copropriĂ©taires rechercheront ensemble un gestionnaire candidat Ă  la reprise de l’exploitation de la rĂ©sidence appel d’offres, mise en concurrence et choix du candidat gestionnaire selon sa solvabilitĂ© notamment, nĂ©gociation sur le montant des loyers, relecture du nouveau bail commercial, 
.Il est assez courant que le repreneur demande une franchise de loyers ou une baisse de loyers Ă  la reprise de l’exploitation. L’auto-gestion de la rĂ©sidenceAlternativement au choix d’un gestionnaire unique, les copropriĂ©taires pourraient envisager de recourir Ă  l’ est admis que les propriĂ©taires peuvent constituer une SAS sociĂ©tĂ© par actions simplifiĂ©e avec laquelle ils vont louer leurs lots en vertu d’un bail commercial. La SAS pourra ĂȘtre gĂ©rĂ©e par les propriĂ©taires eux-mĂȘmes auto-gestion interne ou par une sociĂ©tĂ© tierce qui assurera l’exploitation de la rĂ©sidence auto-gestion dĂ©lĂ©guĂ©e. Si le premier mode d’exploitation se rĂ©vĂšle trĂšs difficile et contraignant pour les propriĂ©taires, le second permet de dĂ©lĂ©guer la gestion de la rĂ©sidence Ă  un prestataire externe via un mandat de SAS demeure propriĂ©taire du fonds de commerce et titulaire des baux commerciaux, elle perçoit la totalitĂ© du chiffre d’affaires et verse les loyers aux bailleurs. La SAS, donc les copropriĂ©taires dirigeants, tient une comptabilitĂ© et exerce une surveillance sur le prestataire externe, qu’il conviendra de choisir avec soin mise en concurrence prĂ©alable, est rĂ©munĂ©rĂ© sous forme d’honoraires de gestion avec un fixe et un ce mode de gestion, les propriĂ©taires retrouvent thĂ©oriquement la maĂźtrise et le contrĂŽle de leur rĂ©sidence tout en conservant le bĂ©nĂ©fice des avantages fiscaux propres aux rĂ©sidences de nĂ©anmoins, le succĂšs de ce montage dĂ©pend des compĂ©tences des propriĂ©taires dirigeants de la SAS et du choix du prestataire externe. Parfois, la reprise de la rĂ©sidence par une SAS de copropriĂ©taires se passe mal, les copropriĂ©taires bailleurs sont divisĂ©s et certains souhaitent rĂ©silier leurs baux impayĂ©s de loyers, dĂ©saccord sur la prise en charge de travaux de rĂ©novation, 
.IV. Conseils prĂ©alables au propriĂ©taire qui souhaite donner congĂ© CrĂ©er une association de dĂ©fense des copropriĂ©tairesLe propriĂ©taire a intĂ©rĂȘt Ă  se rapprocher prĂ©alablement de ses copropriĂ©taires pour adopter une position commune donner congĂ© collectivement pour changer de gestionnaire unique ou auto-gĂ©rer la crĂ©ation d’une association de dĂ©fense des copropriĂ©taires est recommandĂ©e par-rapport au collectif qui a l’inconvĂ©nient de ne pas avoir d’existence juridique. L’association permet Ă  ses adhĂ©rents propriĂ©taires de mener plusieurs combats » paiement des loyers et des charges, exĂ©cution des travaux, renouvellement ou fin des baux,
. VĂ©rifier la destination de l’immeubleLe propriĂ©taire est invitĂ© Ă  vĂ©rifier la destination de l’immeuble dĂ©finie dans le rĂšglement de copropriĂ©tĂ© ainsi que le rĂšglement d’urbanisme de sa commune PLU ou PLUi. En effet, ces documents peuvent prĂ©voir des contraintes de jouissance du le rĂšglement de copropriĂ©tĂ© qui impose une destination exclusive de rĂ©sidence de tourisme, ce qui ne permet pas de jouir de son bien en habitation classique. Pour modifier la destination de l’immeuble, l’unanimitĂ© des copropriĂ©taires est exigĂ©e . VĂ©rifier la propriĂ©tĂ© des locaux Ă  usage collectif ou PPUCLe propriĂ©taire doit se renseigner en amont sur la propriĂ©tĂ© des locaux Ă  usage collectif ou PPUC parties privatives Ă  usage commun de la rĂ©sidence voir le rĂšglement de copropriĂ©tĂ©.Si pour les rĂ©sidences de tourisme construites Ă  partir du 1er juillet 2014 Loi Alur, les locaux Ă  usage collectif hall d’accueil, restaurant, piscine,
 appartiennent au syndicat des copropriĂ©taires, ce n’est pas forcĂ©ment le cas pour les rĂ©sidences plus le gestionnaire est propriĂ©taire de ces locaux, il n’est pas rare qu’il exerce une forme de chantage » consistant Ă  menacer » les copropriĂ©taires de ne plus permettre l’usage collectif de ces locaux aprĂšs rĂ©siliation du peut faire le propriĂ©taire dans ce cas ? D’une part, les propriĂ©taires peuvent ouvrir une discussion avec le gestionnaire pour organiser les conditions de leur usage voire le rachat de ces lots via le syndicat des part, si le propriĂ©taire de ces lots ne les entretient pas, l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des copropriĂ©taires peut saisir le tribunal judiciaire afin de voir constater un Ă©tat de carence et voir confier leur entretien au syndicat des copropriĂ©taires. Si un Ă©tat d’abandon est avĂ©rĂ©, le juge peut attribuer la propriĂ©tĂ© indivise de ces lots au syndicat des copropriĂ©taires aprĂšs paiement d’une indemnitĂ© payĂ©e au prĂ©cĂ©dent que les locaux Ă  usage collectif sont indispensables pour maintenir l’exploitation sous le statut des rĂ©sidences de tourisme et notamment en cas de faillite et/ou de changement de gestionnaire.* * *Au regard de tout de ce qui prĂ©cĂšde, la dĂ©cision de donner congĂ© au gestionnaire doit ĂȘtre anticipĂ©e et rĂ©flĂ©chie car les consĂ©quences sont nombreuses et de dĂ©terminer la meilleure stratĂ©gie et de vous accompagner pour mettre fin au bail, il est recommandĂ© au propriĂ©taire de recourir aux services de l’UNPI et d’un cabinet d’avocats spĂ©cialisĂ© en matiĂšre de baux commerciaux et de rĂ©sidences gĂ©rĂ©es. Al'Ă©chĂ©ance du bail commercial, l'investisseur qui souhaite rĂ©cupĂ©rer son local commercial ne sait pas qu'il doit rĂ©gler une indemnitĂ© d'Ă©viction trĂšs importante. D'ailleurs, la sociĂ©tĂ© exploitante refuse de mettre fin au bail puisqu'elle ne peut plus dĂ©duire la TVA sur l'ensemble immobilier constituant la rĂ©sidence de tourisme et doit rĂ©gulariser la TVA sur les Les hĂŽtels sont rĂ©gis par l'article R 145-10 du Code de commerce qui dispose que le prix du bail des locaux construits en vue d'une seule utilisation peut, par dĂ©rogation aux articles L 145-33 et R 145-3 et suivants, ĂȘtre dĂ©terminĂ© selon les usages observĂ©s dans la branche d'activitĂ© considĂ©rĂ©e. Contrat De Bail. 19 FĂ©vrier 2010. IndemnitĂ© d'Ă©viction d'un bail commercial VĂ©rifiĂ© le 28 aoĂ»t 2020 - Direction de l'information lĂ©gale et administrative Premier ministre, MinistĂšre chargĂ© de la justice Lorsque le bailleur. Un autre avantage Ă  privilĂ©gier un bail commercial est l'application de la TVA sous le statut de LMNP. 2020, n° 19/01436 a fait droit Ă  la demande des bailleurs. . 2010 Ă  2146 Droit Immobilier. AcquĂ©rir un appartement, chambre dans une rĂ©sidence service type rĂ©sidence affaires, rĂ©sidence Ă©tudiante, rĂ©sidence de tourisme, maison de retraite ;; Signer un bail commercial avec une entreprise qui sera chargĂ©e d'exploiter la rĂ©sidence. UNE INFO IMPORTANTE que l'on vous cache lors de votre achat , pour ceux qui seraient tentĂ© par un bail commercial dans une rĂ©sidence Ă©tudiante , vous ne pouvez rĂ©cupĂ©rer votre bien sans devoir payer une indemnitĂ© en plus de votre prix d'achat et l'addition peut Ăštre trĂšs lourde. Intervention auprĂšs de rĂ©seaux d'agences immobiliĂšre pour animer des colloques sur la rĂšglementation de la . Indeminites d eviction les nouvelles obligations des sociĂ©tĂ©s commercialisant des rĂ©sidences de tourisme depuis la loi de 2009 La mauvaise foi du locataire, qui a rĂ©digĂ© le bail commercial se retourne contre lui. IndemnitĂ©s d'Ă©viction. Les investisseurs de rĂ©sidences seniors, d'EHPAD, de tourisme, d'Ă©tudiants, d'affaires, devront payer une indemnitĂ© d'Ă©viction Ă  l'exploitant s'ils veulent rĂ©cupĂ©rer leurs lots ou leurs chambres. L'indemnitĂ© d'Ă©viction doit couvrir tous les frais et coĂ»ts nĂ©cessaires Ă  l'installation de l'exploitant dans une autre rĂ©sidence frais de dĂ©mĂ©nagement, de structuration, frais d'acquisition d'un nouveau fonds de commerce», poursuit Me David Sabatier. La rĂ©siliation peut Ă©galement intervenir Ă  tout moment en cas de manquement aux obligations contractuelles. Le bail commercial est un contrat qui est conclu pour une durĂ©e qui ne peut pas ĂȘtre infĂ©rieur Ă  9 ans. Le montant de cette fameuse indemnitĂ© n'est pas dĂ©fini par les textes. La rupture d'un bail commercial avant la date Ă©chue peut ĂȘtre amiable. Au dernier jour du dĂ©lais lĂ©gale pour rĂ©pondre, mon bailleur a rejetĂ© le renouvellement. Le statut des baux commerciaux relĂšve des articles et suivants du code de commerce, il prĂ©sente des avantages considĂ©rables pour le locataire, et notamment une relative stabilitĂ© se caractĂ©risant par la rĂšgle du plafonnement du loyer et le droit au renouvellement de son bail, appelĂ© "la propriĂ©tĂ© commerciale". le mode de calcul de l'indemnitĂ© d'Ă©viction dĂ©taillĂ©e dans les documents de commercialisation diffusĂ©s aux acquĂ©reurs 1. Nous sommes en train de faire l'acquisition d'un bien en rĂ©sidence de tourisme qui n'est pas sous contrat avec le nouveau gestionnaire. Elle a considĂ©rĂ© qu'en vertu de l'article du Code du tourisme, le compte d'exploitation, communiquĂ© aux propriĂ©taires d'une rĂ©sidence de tourisme en faisant la demande ne peut ĂȘtre . IndemnitĂ© d'Ă©viction de la sociĂ©tĂ© explointante de la rĂ©sidence € et de frais de licenciement du personnel. Le titulaire d'un bail commercial bĂ©nĂ©ficie d'un droit de prĂ©emption en cas de cession du local louĂ© par le propriĂ©taire C. com. En premier lieu, sous certaines conditions, les parties disposent d'une facultĂ© de rĂ©siliation triennale. ModĂšle de lettre de rĂ©siliation pour un bail commercial. Ce bail vient donc Ă  Ă©chĂ©ance le 31 dĂ©cembre 2018. C'est pourquoi, il est fortement dĂ©conseillĂ© de sortir d'un bail commercial en LMNP avant son terme. Sommaire de la page 1- A/ Calculer une indemnitĂ© d'Ă©viction L. 145-14, Code com . Le principe gĂ©nĂ©ral est que les revenus dĂ©clarĂ©s pour des activitĂ©s de location meublĂ©e sont en franchise de TVA. Frais de licenciement du personnel €. 15/02/2021. La fixation du montant de l'indemnitĂ© doit se faire Ă  la date la plus rapprochĂ©e du non-renouvellement par le bailleur. Montants des prĂ©judices constituant l'indemnitĂ© d'Ă©viction. Sur lequel seront ajoutĂ© les indemnitĂ©s d'Ă©victions accessoires. Chiffre d'affaires moyen des 3 derniĂšres annĂ©es Ă  la date de l'expertise et Capitalisation du BĂ©nĂ©fice . La cour d'appel de Grenoble Grenoble, 9 janv. Ce qui a enclenchĂ© la procĂ©dure d'indemnitĂ© d'Ă©viction. Depuis 2009 loi du 22 juillet 2009 n°2009-888, art. Travaux et amĂ©nagements non amortis €. Pour aller plus loin, elle est mĂȘme logique, explication Imaginons que j'achĂšte un local commercial et que je le mette en location. Indiquez le montant Ă©gal Ă  trois mois de bĂ©nĂ©fices du locataire. Si le bail, qui relĂšve du droit commercial, est si embarrassant, vous vous posez peut-ĂȘtre la question de le dĂ©noncer, pour revenir Ă  un bail de droit civil, moins contraignant. La cour Fixe l'indemnitĂ© principale Ă  la somme de €, Fixe l'indemnitĂ© de rĂ©emploi Ă  la somme de €, Trouble commercial €. La qualitĂ© du bail commercial est primordial et dĂ©termine la qualitĂ© intrinsĂšque de l'investissement en LMNP rĂ©sidence service. L'essentiel Des copropriĂ©taires de la rĂ©sidence cherchent Ă  Ă©carter l'application du statut des baux commerciaux et notamment l'obligation de payer une indemnitĂ© d'Ă©viction, en dĂ©montrant que le. Bonjour, Je me retrouve en fin de bail fin septembre pour un appart 4/5 personnes Ă  Lacanau aprĂšs une dĂ©fiscalisation et Vacances nous suggĂšr de reconduire un nouveau bail de 3 ans aprĂšs des travaux Ă  ma charge de 11000 euros ht .Le montant des loyers qui nous est imparti est de 4400 euros Ă  peu prĂšs sans jouissance des . L'indemnitĂ© d'Ă©viction Un investisseur achĂšte un bien immobilier lot ou chambre Ă  un promoteur et signe un bail commercial avec un exploitant. - Les juges annulent le bail. Par dĂ©rogation au principe de la rĂ©siliation triennale propre au bail commercial, l'article du Code de commerce dispose que le bail commercial conclu entre le propriĂ©taire et l'exploitant d'une rĂ©sidence de tourisme est d'une durĂ©e de 9 ans minimum. Sans bail commercial, il n'y a pas d'indemnitĂ© d'Ă©viction. Si la rĂ©sidence de tourisme a Ă©tĂ© sortie du dispositif Censi-Bouvard, une dĂ©fiscalisation de 20% des dĂ©penses de travaux est . Toutefois, il devra dans ce cas, sauf exceptions prĂ©vues aux articles L 145-17 et suivants du Code de commerce, payer Ă  l'exploitant une indemnitĂ© dite d'Ă©viction Ă©gale au prĂ©judice causĂ© par le dĂ©faut de renouvellement. Commercialisation. Depuis aoĂ»t 2009, pour les rĂ©sidences de tourisme, il y a obligation de prĂ©ciser l'existence des indemnitĂ©s d'Ă©viction dans le bail. En 2009, la loi fixe, Ă  l'article 16, la durĂ©e minimum impĂ©rative du bail commercial entre l'investisseur et l'exploitant d'une rĂ©sidence de tourisme. Il s'agit d'une indemnitĂ© destinĂ©e Ă  compenser le prĂ©judice subi par le locataire Ă©vincĂ© pendant le temps nĂ©cessaire Ă  l'acquisition et l'amĂ©nagement d'un autre fonds de commerce. De plus, on sait trĂšs bien que l'indemnitĂ© d'Ă©viction potentielle implique de resigner un bail avec le gestionnaire de la rĂ©sidence. Si vous n'avez pas d'autres choix, nos conseillers peuvent vous accompagner pour optimiser la revente de votre bien sous bail commercial. Sauf exceptions mentionnĂ©es aux articles L. 145-17 et suivants du Code de commerce, lorsque le bailleur refuse le renouvellement du bail, il est tenu de payer au locataire une indemnitĂ© d'Ă©viction Ă©gale au prĂ©judice causĂ©. Le bail commercial porte sur deux studios, qui sont sous-louĂ©s par la sociĂ©tĂ© locataire avec des services paraa-hĂŽteliers. Il s'agit de compenser le dĂ©placement et d'en dĂ©terminer sa valeur. Imprimer. Bien souvent, il s'agit d'un investissement dans une rĂ©sidence de services dĂ©jĂ  bĂątie et Ă©quipĂ©e et non d'un local Ă  meubler. VoilĂ  pour la thĂ©orie. Pour rĂ©silier ou suspendre un bail commercial . Intervention Ă  l'ENSMI le 1er juillet 2020 pour assurer un module "Droit immobilier et locations saisonniĂšres le rĂ©gime AIRBNB". Et aujourd'hui je me demande quel serait le calcul d'une indemnitĂ© d'Ă©viction pour un fonds de commerce qui n'a plus aucune valeur. C'est-Ă -dire que le loueur sous le statut de LMNP n'applique pas le taux de TVA sur le tarif de . RĂ©silier un bail commercial de logement meublĂ© avant Ă©chĂ©ance du 1er terme non-renouvellement Pour rĂ©silier un bail commercial en rĂ©sidence-services, le congĂ© de non-renouvellement doit ĂȘtre dĂ©livrĂ© par acte extra-judiciaire ou par courrier lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception avec un prĂ©avis de 6 mois avant le terme . Nexity rĂ©clame en gĂ©nĂ©ral 3 ans de loyers. PrĂ©nom, NOM Adresse TĂ©lĂ©phone e-mail RĂ©fĂ©rences du bail En principe, l'indemnitĂ© est calculĂ©e de façon Ă  englober la valeur marchande du fonds de commerce, le montant des frais de dĂ©mĂ©nagement et de rĂ©installation du locataire ainsi que les frais manque Ă  gagner, indemnitĂ©s de licenciement versĂ©es aux salariĂ©s. L'apprĂ©ciation de l'indemnitĂ© d'Ă©viction par les juges La loi ne fixe aucune rĂšgle impĂ©rative au juge pour le calcul de l'indemnitĂ© d'Ă©viction. Je suis locataire d'un atelier en bail commercial, 6 mois avant la fin de celui-ci, j'ai fais ma demande de renouvellement par recommandĂ©. Attention si le propriĂ©taire ne propose aucune indemnitĂ© d'Ă©viction . Une jurisprudence toute fraiche, vient de prononcer la rĂ©siliation d'un bail commercial pour un impayĂ© de euros, mĂȘme pendant COVID. Les modalitĂ©s de calcul de cette indemnitĂ© sont fixĂ©es au deuxiĂšme alinĂ©a de l'article L 145-14. 4. a- I/ IndemnitĂ© principale fonds de commerce ou droit au bail ? et droits fiscaux qu'il aurait Ă  payer pour acheter un fonds de mĂȘme valeur. L'exploitant de la rĂ©sidence de tourisme n'a pas le droit Ă  une indemnitĂ© d'Ă©viction. Les grands principes de l'indemnisation du locataire Ă©vincĂ© sont les suivants. Il arrive que le bailleur et le preneur dĂ©cident, au titre du loyer, d'intĂ©grer une clause dite binaire » loyer variable composĂ©e d'une partie fixe - un minimum garanti - et d'une partie variable clause de recettes calculĂ©e sur l . Toutefois, cette mĂ©thode vieille de 50 ans a Ă©tĂ© rĂ©novĂ©e en 2016 pour tenir compte des nouvelles conditions d'exploitation des hĂŽtels de tourisme dues Ă  l'Ă©mergence des agences en ligne telles Booking . Slide5 Le juge apprĂ©cie souverainement le montant de l'indemnitĂ© d'Ă©viction au vu des Ă©lĂ©ments qui lui sont soumis et selon le mode de calcul qui lui paraĂźt le meilleur. Un bail commercial meublĂ© correspond Ă  un contrat de bail qui propose Ă  la location un logement meublĂ©. - conclusion d'un bail commercial avec clause de rĂ©siliation en cas d'impayĂ© et renonciation Ă  l'indemnitĂ© d'Ă©viction, . Les juges annulent le bail. Dans un bail commercial, le locataire a la possibilitĂ© de rĂ©clamer des indemnitĂ©s d'Ă©viction lorsque le propriĂ©taire ne souhaite pas renouveler le bail arrivĂ© Ă  Ă©chĂ©ance.. Avec la loi Novelli, l'existence de ce droit, ainsi que ses modalitĂ©s de calcul, doivent figurer dans les documents commerciaux remis aux investisseurs, de mĂȘme que le nom du gestionnaire. le mode de calcul de l'indemnitĂ© d'Ă©viction dĂ©taillĂ©e dans les documents de commercialisation diffusĂ©s aux acquĂ©reurs 1. Toutefois, des possibilitĂ©s sont offertes au locataire et au bailleur afin de rĂ©silier de façon anticipĂ©e le bail commercial en cours d'exĂ©cution. Pourtant je lis aussi que dans le cas des rĂ©sidences de tourisme, la mention de cette indemnitĂ© d'Ă©viction est obligatoire dans les "documents de commercialisation" article du code du tourisme. Nouvelles conditions d'exploitation des hĂŽtels de tourisme. Pour ce qui est du calcul de l'indemnitĂ© ce n'est pas calculĂ© d'aprĂšs le montant de vos loyers mais d'aprĂšs leur chiffre d'affaire, ramenĂ© au lit et multipliĂ© par le nombre de couchages selon le type de votre logement.... 2 boulebile 1 fĂ©vr. Certains annoncent leur montant, souvent 2 ans de loyers. Par consĂ©quent, dans la majoritĂ© des cas le bailleur n'aura pas besoin de meubler et Ă©quiper . 19, les documents contractuels de commercialisation de la rĂ©sidence de tourisme doivent prĂ©ciser aux futurs acquĂ©reurs de biens dans une rĂ©sidence de tourisme qu'ils devront payer une indemnitĂ© d Ă©viction s'il refuse le renouvellement du bail commercial aprĂšs les 9 ans. La mauvaise foi du locataire, qui a rĂ©digĂ© le bail commercial se retourne contre lui. PowerPoint PPT presentation free to view Article juridique - Droit immobilier. Un bail commercial est conclu entre un investisseur le bailleur et le gestionnaire exploitant de la rĂ©sidence gĂ©rĂ©e pour une durĂ©e minimale de 9 ans. Vous pouvez joindre votre gestionnaire dĂ©diĂ©e Par email Ă  l'adresse communiquĂ©e sur votre derniĂšre facture ou avis de virement. C'est le code du tourisme qui impose . Sinon, il peut tout Ă  fait refuser la rĂ©siliation. LorĂšne DERHY est rĂ©guliĂšrement l'invitĂ©e de sĂ©minaires en sa qualitĂ© d'expert. Mon idĂ©e est donc de vĂ©rifier ces documents, et si jamais P&V a oubliĂ© d'y faire figurer la mention, l'investissement pourrait . Compte tenu de ce rapport de force inversĂ©, - gestionnaires de rĂ©sidences de tourisme les locataires- ont la main haute sur les conditions locatives en termes de loyer, des charges, d'indemnitĂ© d'Ă©viction, une solution alternative au bail commercial devrait ĂȘtre Ă©tudiĂ©e, comme par exemple le systĂšme du mandat de location. L'indemnitĂ© d'Ă©viction est consensuelle, dĂ©terminĂ©e d'un commun accord entre le bailleur et le preneur. Par Me Virginie HEBER SUFFRIN. Et en cas de souhait de revente, seul le gestionnaire sera intĂ©ressĂ©, Ă  ses conditions. AUX MOTIFS PROPRES QUE selon l'article du code de commerce Le bailleur peut refuser le renouvellement du bail ; que toutefois, le bailleur doit, sauf exceptions prĂ©vues aux articles et suivants, payer au locataire Ă©vincĂ© une indemnitĂ© dite d'Ă©viction Ă©gale au prĂ©judice causĂ© par le dĂ©faut de renouvellement ; que . b- II/ IndemnitĂ©s accessoires 1- a. Remploi 2- b. DĂ©mĂ©nagement et rĂ©installation 3- c. Trouble commercial 4- d. Dans un bail commercial, l'indemnitĂ© d'Ă©viction est parfaitement lĂ©gale puisque prĂ©vue par le code du commerce. L'indemnitĂ© d'Ă©viction doit couvrir tous les frais et coĂ»ts nĂ©cessaires Ă  l'installation de l'exploitant dans une autre rĂ©sidence frais de dĂ©mĂ©nagement, de structuration, frais d'acquisition d'un. Le bailleur est-il tenu de Lorsque le bailleur, qui ne dispose que deux studios, souhaite dĂ©livrer congĂ© au preneur qui dĂ©livre toute la rĂ©sidence service, l'indemnitĂ© d'Ă©viction doit ĂȘtre calculĂ©e selon la mĂ©thode du calcul de la marge. Toutefois, le bailleur doit, sauf exceptions prĂ©vues aux articles L. 145-17 et suivants, payer au locataire Ă©vincĂ© une indemnitĂ© dite d'Ă©viction Ă©gale au prĂ©judice causĂ© par le dĂ©faut de renouvellement.. Cette indemnitĂ© comprend notamment la valeur marchande du fonds de commerce, dĂ©terminĂ©e suivant les usages de la profession . Voir cette Épingle et d'autres images dans french_leaseback Purchasing_property_in_France Lawyer_in_France par Traesch Avocat. Attention il s'agit du loyer de l'annĂ©e au cours de laquelle le bail n'est pas reconduit. Indiquez le montant d'un mois de masse salariale brute du locataire. C'est le code du tourisme qui impose cela. Les cas de figure possibles sont nombreux et les solutions . 4. Achat Maison. La question de l'activitĂ© commerciale s'est posĂ©e pour les rĂ©sidences de tourisme. L'exploitant de la rĂ©sidence de tourisme n'a pas le droit Ă  une indemnitĂ© d'Ă©viction. Mais le bailleur peut exiger le versement d'une indemnitĂ© d'Ă©viction, ou encore accepter votre demande seulement si vous avez trouvĂ© un repreneur. et un bail commercial avec un gestionnaire pour une durĂ©e de 9 ans, avec un loyer garanti. Trouble commercial. art. Depuis aoĂ»t 2009, pour les rĂ©sidences de tourisme, il y a obligation de prĂ©ciser l'existence des indemnitĂ©s d'Ă©viction dans le bail. Compte tenu de ce rapport de force inversĂ©, - gestionnaires de rĂ©sidences de tourisme les locataires- ont la main haute sur les conditions locatives en termes de loyer, des charges, d'indemnitĂ© d'Ă©viction, une solution alternative au bail commercial devrait ĂȘtre Ă©tudiĂ©e, comme par exemple le systĂšme du mandat de location. Indeminites d eviction les nouvelles obligations des sociĂ©tĂ©s commercialisant des rĂ©sidences de tourisme depuis la loi de 2009 2. Cependant, le bailleur et le locataire peuvent rĂ©silier le contrat soit Ă  la fin d'une pĂ©riode de 3ans, soit Ă  son terme. Un exploitant d'une rĂ©sidence de tourisme sous-loue l'immeuble ce qui est vraisemblablement une activitĂ© civile, mais il fournit aussi des prestations annexes qui sont commerciales. Ces derniers devront donc communiquer la totalitĂ© de leur comptabilitĂ© pour Ă©tablir quelles sont leurs charges, et leurs revenus ce que leur impose dĂ©jĂ  la loi RĂ©sidences de tourisme et suspension du paiement des loyers l'exploitant doit communiquer le compte d'exploitation dĂ©taillĂ©. En cas d'absence d'accord entre les parties sur le montant de l'indemnitĂ© d'Ă©viction, il appartient au locataire de saisir le Tribunal de Grande Instance compĂ©tent dans un dĂ©lai de DEUX ANS Ă  compter de la date d'effet du congĂ©. Principe de la rĂ©siliation amiable du bail commercial. La loi ne fixe aucune rĂšgle impĂ©rative au juge pour le calcul de l'indemnitĂ© d'Ă©viction. Le gestionnaire de la rĂ©sidence nous indique que nous ne sommes pas obligĂ©s de signer le bail commercial mais que si nous ne signons pas nous ne pourrons louer qu'Ă  nos proches. Une telle procĂ©dure ne requiert . Investissement Immobilier. Certains annoncent leur montant, souvent 2 ans de loyers. Par François Morabito, Avocat. 655, rue RenĂ© Descartes - CS 80412. Elle ne doit pas se faire Ă  la lĂ©gĂšre car en plus de l'indemnitĂ© de rupture, le bailleur Ă  l'origine de la rĂ©siliation anticipĂ©e devra verser une majoration au titre de la taxe sur la valeur ajoutĂ©e. BAIL COMMERCIAL ET LOYER BINAIRE ATTENTION À LA RÉDACTION DE LA CLAUSE. Globalement, le bail en rĂ©sidence de tourisme, sĂ©niors EHPAD ou d'affaires dure de 9 ans Ă  12 ans.. On peut aussi trouver des baux d'une durĂ©e supĂ©rieure Ă  12 ans, mais cela est plus . Le juge apprĂ©cie souverainement le montant de l'indemnitĂ© d'Ă©viction au vu des Ă©lĂ©ments qui lui sont soumis et selon le mode de calcul qui lui paraĂźt le meilleur. Le calcul de l'indemnitĂ© d'Ă©viction principale va se baser sur la diffĂ©rence entre le nouveau loyer et l'ancien loyer multipliĂ©e par le coefficient retenu par le juge soit par exemple le calcul suivant 35 000 - 10 000 × 6 = 150 000 €. Attention il s'agit du loyer de l'annĂ©e au cours de laquelle le bail n'est pas reconduit. Expert Comptable. Le bailleur peut refuser le renouvellement du bail. Souhaitant rĂ©cupĂ©rer cet appartement soit pour l'habiter, soit pour le revendre Ă  un tiers, l'exploitant, qui souhaite poursuivre son activitĂ© pour 9 nouvelles annĂ©es, me demande une indemnitĂ© d'Ă©viction de " Ă  €". L'indemnitĂ© d'Ă©viction due en cas de rĂ©siliation du bail aux torts exclusifs du bailleur. VOTRE INDEMNITÉ D'ÉVICTION; LA VALEUR DE VOTRE DROIT AU BAIL; . La rĂ©siliation triennale est donc expressĂ©ment exclue dans ce cas. Les documents de commercialisation doivent comporter la mention suivante relative Ă  l'indemnitĂ© d'Ă©viction mentionnĂ©e Ă  l'article L. 145-14 du code de commerce Le bailleur peut refuser le renouvellement du bail conclu avec l'exploitant de la rĂ©sidence de tourisme. Les juges du fonds fixent souverainement, par la mĂ©thode qui leur parait la mieux appropriĂ©e, la valeur du fonds de commerce . La loi accorde au locataire en cas de non renouvellement de son bail commercial une indemnitĂ© d'Ă©viction aux termes de l'article L145-14 du Code de commerce Le bailleur peut refuser le renouvellement du bail. Le bail commercial permet, en effet, au locataire en l'occurrence l'exploitant de rĂ©clamer une indemnitĂ© d'Ă©viction si le propriĂ©taire lui donne congĂ©, mĂȘme au terme du bail. En 2010 . En principe, la durĂ©e minimale du bail commercial est de neuf ans. RĂ©sidences de tourisme et loyers Covid la Cour d'appel de Paris admet la perte de la chose louĂ©e - Le 1 avril 2022 Ă  1228; . L 145-46-1 issu de la loi 2014-626 du 18-6-2014, dite loi Pinel ».Ce droit de prĂ©emption bĂ©nĂ©ficie-t-il Ă  une sociĂ©tĂ© qui loue des locaux pour y exploiter une rĂ©sidence de tourisme, hĂŽteliĂšre, Ă©tudiante ou de retraite ? Toutefois, le bailleur doit, sauf exceptions prĂ©vues aux articles L. 145-17 et suivants, payer au locataire Ă©vincĂ© une . Quand est due l'indemnitĂ© d'Ă©viction ? L'Ă©valuation de l'indemnitĂ© d'Ă©viction. 19 FĂ©vrier 2010. Depuis aoĂ»t 2009, pour les rĂ©sidences de tourisme, il y a obligation de prĂ©ciser l'existence des indemnitĂ©s d'Ă©viction dans le bail. C'est tout Ă  fait possible, mais sachez que le gestionnaire vous demandera des indemnitĂ©s d'Ă©viction qui peuvent reprĂ©senter deux Ă  trois annĂ©es de loyers. Calculez le montant de l'indemnitĂ© d'Ă©viction d'un bail commercial dans le cadre d'un dĂ©placement du fonds de commerce Si le fonds de commerce peut ĂȘtre dĂ©placĂ© sans perte importante de clientĂšle, le bailleur n'aura Ă  rĂ©gler qu'une indemnitĂ©, dite de dĂ©placement. Droit commercial Une rĂ©sidence accueillant des Ă©tudiants et leur proposant, en plus de l'hĂ©bergement, la fourniture de services para-hĂŽteliers ne peut ĂȘtre assimilĂ©e Ă  un . Ce fait est sans incidence sur la titularitĂ© de bail commercial qui n'a Ă©tĂ© consenti qu'Ă  un seul des . Si vous ĂȘtes propriĂ©taire d'un hĂŽtel ou d'une rĂ©sidence de tourisme, et que vous souhaitez Ă©valuer la valeur locative de votre hĂŽtel, ou bien, contactez en ligne le Cabinet d'expertise immobiliĂšre Berthier et AssociĂ©s, ou par tĂ©lĂ©phone au 04 79 68 62 62. Certains annoncent leur montant, souvent 2 ans de loyers. En cas de dĂ©saccord, le tribunal peut ĂȘtre saisi par l'une des parties pour une fixation judiciaire de . 1/ La durĂ©e minimum et impĂ©rative des baux commerciaux Cette loi de 2009 met fin aux pratiques de certains gestionnaires des rĂ©sidences de tourisme qui rĂ©siliaient le bail au bout de 3 ans, exerçant une certaine pression sur les propriĂ©taires afin de les contraindre Ă  baisser leur loyer. Presentation Description. Notaire. C'est le code du tourisme qui impose . Ces dispositions ont Ă©tĂ© retranscrites Ă  l'article du code du commerce. Bail commercial Le calcul du montant de l'indemnitĂ© d'Ă©viction IndemnitĂ© principale. En appel, les bailleurs ont sollicitĂ© la condamnation de leur locataire Ă  leur payer Ă  titre d'indemnitĂ© d'occupation une indemnitĂ© trimestrielle, Ă©gale au loyer majorĂ©e de 50 %. prĂ©venir au prĂ©alable l'investisseur qu'il doit payer une indemnitĂ© d'Ă©viction en cas de rĂ©siliation ; . Par tĂ©lĂ©phone au +33 04 42 25 88 99 du lundi au vendredi de 9H30 Ă  12H00 sauf le mercredi Par courrier Ă  l'adresse Odalys Service Relation PropriĂ©taires. En effet, aujourd'hui, la durĂ©e des baux signĂ©s doit ĂȘtre de 9 ans fermes. L'exploitant renonce Ă  l'indemnitĂ© d'Ă©viction dans le bail commercial. a fixĂ© le montant de l'indemnitĂ© d'Ă©viction selon le mode de calcul qui lui paraissait le plus appropriĂ© et a lĂ©galement justifiĂ© sa dĂ©cision . L. 321-3 et L. 321-4 du code du tourisme doivent indiquer que le bail liant le propriĂ©taire et l'exploitant est un bail de nature commercial soumis, Ă  ce titre, aux dispositions des articles L. 145-1 Ă  L. 145-60 du . En gros, on n'est plus du tout maĂźtre de son bien. Les documents de commercialisation doivent comporter la mention suivante relative Ă  l'indemnitĂ© d'Ă©viction mentionnĂ©e Ă  l'article L. 145-14 du code de commerce Le bailleur peut refuser le renouvellement du bail conclu avec l'exploitant de la rĂ©sidence de tourisme. Category Valeur Locative HĂŽtel Par Franck . Attention il s'agit du loyer de l'annĂ©e au cours de laquelle le bail n'est pas reconduit. La TVA applicable. En CongĂ©. Calcul de la valeur locative. Enfin, le gestionnaire peut demander une indemnitĂ© d'Ă©viction. Les Grosses TĂȘtes En Direct, Roland Blanquer Avocat Oas, Soigner Hernie Hiatale Acupuncture, Exemple De Contexte D'un Projet, Circuit Du Luc Ă©vĂšnements Ă  Venir, Test Vitesse Disque Dur En Ligne, J'achĂšte Local St Jacut Les Pins, ŰȘÙŰłÙŠŰ± Ű­Ù„Ù… ŰźŰ±ÙˆŰŹ Ű§Ù„ŰČۚۯ Ű§Ù„Ű§ŰšÙŠŰ¶ من Ű§Ù„ÙÙ…, Location Appartement MeublĂ© Rennes Le Bon Coin, Coluche Sketch IntĂ©grale, Bailcommercial. RĂ©sidence de tourisme et responsabilitĂ© du promoteur et des intermĂ©diaires. dimanche 4 octobre 2020, par Gabriel Neu-Janicki. L’investisseur doit ĂȘtre indemnisĂ©, d’une part, par le promoteur en raison du placement en redressement judiciaire de l’exploitant d’une rĂ©sidence de tourisme en cas de rentabilitĂ© garantie, et d’autre part, par les

RĂ©sidence de tourisme. Une rĂ©ponse ministĂ©rielle rappelle l'information obligatoire du futur acheteur en rĂ©sidence de tourisme, dont le bien sera soumis au statut contraignant des baux commerciaux et notamment du paiement d'une indemnitĂ© d'Ă©viction s'il ne renouvelle pas le bail aprĂšs les 9 annĂ©es. La rĂ©ponse ministĂ©rielle rappelle le droit applicable en matiĂšre de rĂ©sidence de tourisme Un bail commercial de minimum 9 ans sans rĂ©siliation possible aprĂšs 3 ans "En application de l'article L. 145-7-1 du code de commerce, le bail commercial signĂ© entre les propriĂ©taires et les exploitants de rĂ©sidences de tourisme est d'une durĂ©e minimale de neuf ans, sans possibilitĂ© de rĂ©siliation Ă  l'expiration d'une pĂ©riode triennale." AprĂšs les 9 premiĂšres annĂ©es, la rĂ©siliation triennale est possible "PassĂ© ce dĂ©lai, les parties sont soumises au statut de droit commun des baux commerciaux si le locataire souhaite poursuivre son activitĂ©, il ne peut s'opposer au refus de renouvellement du bail opposĂ© par le bailleur, sous rĂ©serve que celui-ci ait notifiĂ©, en temps utile, ses intentions." L'obligation d'informer le futur acquĂ©reur de l'indemnitĂ© d'Ă©viction en cas de non renouvellement "Dans ce cas, le bailleur doit lui verser une indemnitĂ© d'Ă©viction, afin de compenser l'atteinte portĂ©e Ă  la " propriĂ©tĂ© commerciale " du locataire. En revanche, si le locataire ne sollicite pas le renouvellement de son bail, le bailleur reprend la jouissance de son bien et ne perçoit aucune indemnitĂ©. Or les articles L. 321-3 et L. 321-4 du code du tourisme prĂ©voient l'obligation d'informer expressĂ©ment, dans les documents de commercialisation des rĂ©sidences de tourisme, les acquĂ©reurs de logements situĂ©s dans de telles rĂ©sidences de l'existence de l'indemnitĂ© d'Ă©viction en cas de refus de renouvellement du bail commercial. Cette obligation est reprise dans l'arrĂȘtĂ© du 23 dĂ©cembre 2009, fixant les critĂšres relatifs aux documents de commercialisation diffusĂ©s aux acquĂ©reurs de logements situĂ©s dans les rĂ©sidences de tourisme. Cela Ă©tant, le Gouvernement a entamĂ© une rĂ©flexion visant Ă  renforcer l'information des acquĂ©reurs de lots dans des rĂ©sidences de tourisme, en complĂ©ment des informations qui sont dĂ©jĂ  rendues obligatoires par l'arrĂȘtĂ© du 23 dĂ©cembre 2009, prĂ©citĂ©. Il est, en effet, impĂ©ratif que les investisseurs particuliers prennent la mesure de leur engagement financier au sein des rĂ©sidences de tourisme." Par Me Bruno Axel TRAESCH Source RĂ©p. min., n°10749, JO SĂ©nat du

Le bailleur peut refuser le renouvellement du bail conclu avec l'exploitant de la résidence de tourisme. Toutefois, il devra dans ce cas, sauf exceptions prévues aux articles L. 145-17 et suivants du code de commerce, payer à l'exploitant une indemnité dite d'éviction égale au préjudice causé par le défaut de renouvellement.

Les rĂ©sidences de tourisme ont la particularitĂ© d’ĂȘtre gĂ©rĂ©es par un exploitant rĂ©sidences dĂ©finies Ă  l’article D321-1 du Code du tourisme sont constituĂ©es d’un ou plusieurs bĂątiments d’habitation individuels ou collectifs regroupant, en un ensemble homogĂšne, des locaux d’habitation meublĂ©s et des locaux Ă  usage locaux d’habitation meublĂ©s sont proposĂ©s Ă  une clientĂšle touristique qui n’y Ă©lit pas domicile, pour une occupation Ă  la journĂ©e, Ă  la semaine ou au mois. Ces rĂ©sidences sont pour la plupart soumis au statut de la copropriĂ©tĂ© des immeubles bĂątis fixĂ© par la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 modifiĂ©e. Les copropriĂ©taires de ces rĂ©sidences sont, en gĂ©nĂ©ral, des particuliers incitĂ©s Ă  investir, sous les rĂ©gimes De Messine, Censi Bouvard, Lmnp, Lmp, afin de dĂ©velopper l’offre touristique en France en contre partie d’avantages fiscaux rĂ©cupĂ©ration de TVA, dĂ©duction d’une quote-part du prix sur l’impĂŽt sur le revenu, plus-values
. Ces copropriĂ©taires se voient imposer lors de l’acquisition de ces lots de copropriĂ©tĂ©, des baux commerciaux, dont ni le loyer ni les autres clauses ne sont jamais nĂ©gociĂ©es. La plupart du temps, le loyer va ĂȘtre surĂ©valuĂ© pour soutenir une rentabilitĂ© importante indexĂ©e sur un prix d’achat lui-mĂȘme surĂ©valuĂ© du fait notamment des fonds de concours reversĂ©s aux exploitants qui viennent grever ce prix, et des commissions trĂšs Ă©levĂ©es reversĂ©es aux intermĂ©diaires chargĂ©s de ces le dĂ©part, les relations contractuelles sont totalement biaisĂ©es et dĂ©sĂ©quilibrĂ©es au prĂ©judice de ces particuliers qui se trouvent souvent et trĂšs rapidement confrontĂ©es Ă  des difficultĂ©s d’application des contrats. Or, dans une relation classique bailleur/ locataire commercial, lors de la signature du bail d’origine, les parties fixent, en principe librement et d’un commun accord le montant du loyer initial, bien qu’aucune rĂšgle ne s’impose Ă  eux. Seule la rĂ©vision du loyer en cours de bail est strictement encadrĂ©e par la lors, certains gestionnaires n’hĂ©sitent pas Ă  invoquer toutes sortes d’évĂ©nements pour tenter d’obtenir auprĂšs des copropriĂ©taires des baisses de loyers attentats, gilets jaunes, et plus rĂ©cemment Covid-19. Une pratique s’est donc gĂ©nĂ©ralisĂ©e dans le secteur, et consiste Ă  cesser de payer rĂ©guliĂšrement les loyers, en menaçant les copropriĂ©taires d’un dĂ©pĂŽt de rĂ©cemment, la crise sanitaire a conduit la quasi-totalitĂ© des exploitants Ă  cesser de payer les loyers, invoquant Ă  tort ou raison, la force majeur, l’inexĂ©cution du contrat, l’imprĂ©vision. Pour autant, des solutions existent et les propriĂ©taires ne doivent pas rester sans rĂ©ponse. 1. Le principe Le loyer doit ĂȘtre payĂ© L’obligation essentielle des baux commerciaux qui repose sur l’exploitant est le paiement des loyers aux bailleurs. Ce loyer est payĂ© en gĂ©nĂ©ral, mensuellement, trimestriellement, ou plus rarement semestriellement Ă  terme Ă©chu ou Ă  Ă©choir Ă  date fixe selon les termes des baux. Il est dĂ» quel que soit le taux d’occupation de la rĂ©sidence, et la qualitĂ© ou la capacitĂ© du gestionnaire Ă  rentabiliser les locaux qui lui sont mis Ă  copropriĂ©taires ne sont ni des partenaires, ni des associĂ©s du locataire. Le contrat doit ĂȘtre appliquĂ© et toute baisse ou abandon de loyer doit faire l’objet d’une nĂ©gociation et d’une signature de protocole ou d’un avenant au dit, la pratique des exploitants qui arrĂȘtent de payer le loyer, quel que soit le prĂ©texte soutenu, est purement et simplement illĂ©gale. Dans ce cas de figure, les copropriĂ©taires bailleurs doivent s’organiser pour mettre en demeure le gestionnaire et faire jouer, le cas Ă©chĂ©ant, la clause rĂ©solutoire contenue dans la plupart des baux pour obtenir la rupture des baux et le paiement de leurs loyers au visa de l’article L145-41 du Code de commerce. En outre, en cas de manquement important au contrat, les bailleurs peuvent Ă©galement tenter d’échapper au paiement de l’indemnitĂ© d’éviction en dĂ©livrant un congĂ© pour motif grave et lĂ©gitime dans les formes de l’article L145-17 I, 1° du Code de commerce qui dispose que Le bailleur peut refuser le renouvellement du bail sans ĂȘtre tenu au paiement d’aucune indemnitĂ© 1° S’il justifie d’un motif grave et lĂ©gitime Ă  l’encontre du locataire sortant. Toutefois, s’il s’agit soit de l’inexĂ©cution d’une obligation, soit de la cessation sans raison sĂ©rieuse et lĂ©gitime de l’exploitation du fonds, compte tenu des dispositions de l’article L145-8, l’infraction commise par le preneur ne pourra ĂȘtre invoquĂ©e que si elle s’est poursuivie ou renouvelĂ©e plus d’un mois aprĂšs mise en demeure du bailleur d’avoir Ă  la faire cesser. Cette mise en demeure devra, Ă  peine de nullitĂ©, ĂȘtre effectuĂ©e par acte extrajudiciaire, prĂ©ciser le motif invoquĂ© et reproduire les termes du prĂ©sent alinĂ©a ». Les copropriĂ©taires bailleurs ne sont donc pas dĂ©munis face aux gestionnaires qui peuvent ainsi, sans encaisser la moindre indemnitĂ© d’éviction, se voir privĂ©s de leur fonds de commerce. NĂ©anmoins, il convient d’ĂȘtre prudent dans de pareilles situations. En effet, la particularitĂ© des rĂ©sidences de tourisme liĂ©e Ă  la prĂ©sence d’un exploitant unique doit conduire les copropriĂ©taires Ă  mettre en Ɠuvre ces actions de façon concertĂ©e afin d’éviter des ruptures de baux sur des lots isolĂ©s dont la location deviendrait trĂšs difficile voire impossible. 2. La nĂ©cessitĂ© de se regrouper pour peser sur l’exploitant et conserver la cohĂ©rence de la rĂ©sidence Pour obtenir l’accord des copropriĂ©taires sur des abandons ou des baisses de loyers, par la signature d’avenant ou de protocoles tout aussi dĂ©sĂ©quilibrĂ©s que les baux initiaux qui ont Ă©tĂ© signĂ©s, les gestionnaires s’adressent aux copropriĂ©taires individuellement cherchant Ă  les tenir isolĂ©s des autres afin d’éviter une discussion globale pour l’ensemble de la rĂ©sidence. Cette pratique est nuisible aux intĂ©rĂȘts des bailleurs qui ont intĂ©rĂȘt Ă  se regrouper en collectif ou association de copropriĂ©taires afin de rĂ©tablir un dialogue de 1 Ă  1. L’isolement des copropriĂ©taires fait le jeu des preneurs Ă  bail, leur regroupement permet de faire poids sur le gestionnaire et de rĂ©tablir un dialogue aussi Ă©quilibrĂ© qu’il puisse l’ĂȘtre. En outre, la nĂ©cessitĂ© de maintenir une cohĂ©rence au sein de la rĂ©sidence doit inviter Ă  la prudence lorsqu’il s’agit d’action visant Ă  rompre les baux sur seulement quelques lots de la rĂ©sidence. En effet, la rĂ©sidence de tourisme est gĂ©rĂ©e par un exploitant unique. MĂȘme si en thĂ©orie, et sous rĂ©serve de l’examen des stipulations du rĂšglement de copropriĂ©tĂ© et des rĂšgles d’urbanisme, rĂ©cupĂ©rer son lot est possible, en pratique plusieurs difficultĂ©s se prĂ©sentent. Tout d’abord, l’usage des parties privatives Ă  usage commun, ou des Ă©quipements communs peut ĂȘtre rendu impossible car ils sont souvent mis Ă  disposition du gestionnaire unique pendant toute la durĂ©e de l’exploitation. Ensuite, l’offre commercial du gestionnaire Ă©crase bien souvent toute tentative de location isolĂ©e. Enfin, si les conditions de l’article 261 D 4° du Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts ne sont plus remplies, le propriĂ©taire qui aura obtenu la rupture de son bail devra restituer au trĂ©sor public la quote-part de TVA dont il a reçu crĂ©dit lors de l’acquisition au prorata sur une durĂ©e de 20 ans. Ainsi, par exemple, en cas de rupture de bail aprĂšs 9 ans d’exploitation, le propriĂ©taire devra restituer 11/20iĂšme de la TVA reçue initialement. Bien entendu, des solutions existent pour continuer Ă  exploiter, mĂȘme de façon isolĂ©e, mais la solution la plus tranquillisante pour les copropriĂ©taires consiste Ă  organiser et Ă  imaginer ensemble l’avenir de la rĂ©sidence. Il est donc naturel sur ces rĂ©sidences de voir apparaĂźtre des collectifs ou associations de dĂ©fense qui vont s’organiser autour d’une dĂ©fense ou d’un objectif commun. De leur cĂŽtĂ© les gestionnaires ne manquent pas d’imagination quant il s’agit notamment de ne pas payer le loyer. 3. Les arguments soulevĂ©s par les exploitants des rĂ©sidences pour tenter d’échapper Ă  la clause rĂ©solutoire et au paiement de leur loyer a. L’exception d’inexĂ©cution Aux termes de l’article 1719 du Code civil, le bailleur est obligĂ© par la nature du contrat et sans qu’il soit besoin d’aucune situation particuliĂšre de dĂ©livrer au preneur la chose louĂ©e et d’entretenir cette chose en Ă©tat de servir Ă  l’usage pour lequel elle a Ă©tĂ© louĂ©e. Cette obligation de dĂ©livrance est valable tant Ă  la prise d’effet que pendant tout le cours du bail. Elle suppose un acte positif du bailleur. L’inexĂ©cution par le bailleur de son obligation de dĂ©livrance autorise par exemple le preneur Ă  soulever l’exception d’inexĂ©cution si les locaux sont impropres Ă  l’usage auquel ils Ă©taient destinĂ©s. C’est le cas traditionnellement en cas de de dĂ©faut d’entretien caractĂ©risĂ© pesant sur le bailleur rendant l’usage de la chose louĂ©e totalement impossible [1] ou encore lorsque des travaux entrepris le bailleur rendent les locaux impropres Ă  l’usage auquel ils Ă©taient destinĂ©s [2].Quoiqu’il en soit c’est au juge qui apprĂ©ciera le bien-fondĂ© de cette exception par un contrĂŽle a posteriori sur les conditions de mise en Ɠuvre de l’exception d’inexĂ©cution ils ne prononcent pas la suspension du contrat, mais statuent sur le caractĂšre fautif ou non fautif du comportement du bailleur. DerniĂšrement, certains gestionnaires ont cru pouvoir invoquer ce moyen Ă  l’appui d’un arrĂȘt total du paiement des loyers au prĂ©judice des copropriĂ©taires en pĂ©riode de crise sanitaire. Selon certains exploitants de rĂ©sidence, ils seraient en droit de suspendre le paiement des loyers en invoquant l’exception d’inexĂ©cution puisque le bailleur ne remplirait pas de son cĂŽtĂ© son obligation de mettre Ă  disposition un local qui puisse ĂȘtre exploitĂ©. Une telle analyse semble hĂątive. Comme indiquĂ© prĂ©cĂ©demment, seul le juge est Ă  mĂȘme d’apprĂ©cier le bien-fondĂ© d’une telle exception qui justifierait le non-respect de l’obligation de payer le loyer. En outre, selon une jurisprudence constante l’exception d’inexĂ©cution ne peut ĂȘtre utilement mise en Ɠuvre par le preneur que dans le cas oĂč, par suite d’un manquement du bailleur Ă  ses obligations contractuelles, la chose louĂ©e est rendue totalement inutilisable au regard de l’activitĂ© prĂ©vue au bail. Ainsi, il a Ă©tĂ© jugĂ© que le preneur ne peut invoquer l’exception d’inexĂ©cution - Si les dĂ©gĂąts ont Ă©tĂ© occasionnĂ©s par la tempĂȘte, Ă©vĂ©nement imprĂ©visible et irrĂ©sistible prĂ©sentant le caractĂšre de force majeure exonĂ©ratoire de responsabilitĂ© ; - Encore s’il ne peut prouver ni l’impossibilitĂ© d’utiliser les locaux, ni des manquements reprochĂ©s au bailleur, ni du lien de causalitĂ© entre ces manquements prĂ©tendus et le prĂ©judice qu’il allĂšgue ; - En cas de dĂ©sertification du centre commercial, dĂšs lors que le bailleur n’avait aucune obligation particuliĂšre liĂ©e Ă  l’existence du centre commercial ; - En cas de fermeture administrative du fonds pendant six mois en raison d’un manquement aux rĂšgles d’hygiĂšne et Ă  un dĂ©faut de mise en conformitĂ© avec la rĂ©glementation applicable Ă  l’activitĂ© alors que le preneur s’y Ă©tait engagĂ© ; - En cas de dĂ©gradation de l’environnement dĂšs lors que le contrat n’imposait pas au bailleur une obligation spĂ©ciale de maintenir un environnement favorable Ă  la locataire. Les gestionnaires qui invoquent cet argument le font donc Ă  leurs risques et pĂ©rils et s’exposent au prononcĂ© de sanctions judiciaires s’ils n’ont pas fait Ă  bon escient usage de l’exception d’inexĂ©cution outre la constatation par les juges de la rĂ©solution de la convention par le jeu de la clause rĂ©solutoire, ces derniers risquent alors d’ĂȘtre condamnĂ©s Ă  indemniser les bailleurs du prĂ©judice causĂ© par cette mise en Ɠuvre injustifiĂ©e de l’exception d’inexĂ©cution. b. La force majeure Le preneur Ă  bail pourrait vouloir faire obstacle au paiement des loyers et Ă  l’application d’une clause rĂ©solutoire en parvenant Ă  Ă©tablir que les conditions d’application de la force majeure sont rĂ©unies. Il a, ainsi Ă©tĂ© jugĂ© que lorsque l’inexĂ©cution est due Ă  un cas de force majeure les juges peuvent refuser de faire jouer la clause rĂ©solutoire. La force majeure rĂ©side, en principe, dans un fait imprĂ©visible et outre, elle doit ĂȘtre extĂ©rieure Ă  celui qui s’en prĂ©vaut. Ainsi, on ne peut pas considĂ©rer comme un cas de force majeure, un Ă©vĂ©nement que le dĂ©biteur a lui-mĂȘme provoquĂ© [3]. Toutefois, la force majeure doit s’apprĂ©cier in concreto et ne peut se dĂ©duire d’une situation globale. DĂšs lors, la simple constatation administrative de l’état de catastrophe naturelle donnĂ©e aux inondations, n’induit pas forcĂ©ment entre les parties au contrat un Ă©vĂ©nement ayant le caractĂšre de force majeure faisant obstacle au jeu d’une clause rĂ©solutoire [4]. En outre, il importe que les effets de l’évĂ©nement extĂ©rieur et imprĂ©vu ne puissent ĂȘtre Ă©vitĂ©s par des mesures appropriĂ©es » et que cet Ă©vĂ©nement empĂȘche l’exĂ©cution de son obligation par le dĂ©biteur ». Ainsi, la force majeure n’est pas retenue lorsque l’exĂ©cution du contrat devient moins profitable, plus difficile ou plus onĂ©reuse. L’évĂ©nement doit avoir rendu absolument impossible l’exĂ©cution de l’obligation contractĂ©e » [5]. Certains auteurs estimant mĂȘme que le dĂ©biteur doit s’exĂ©cuter mĂȘme au prix de sa ruine. [6]. Il en rĂ©sulte que la crise sanitaire actuelle ne peut ĂȘtre invoquĂ©s Ă  notre sens Ă  tort ou Ă  travers par tous les exploitants de toutes les rĂ©sidences. Aucune crise n’est en soit un Ă©vĂ©nement de force majeure » [7]. Une thĂšse soutenue il y a exactement un siĂšcle le rappelait la force majeure est une qualitĂ© juridique qui n’est de droit attachĂ© Ă  aucun Ă©vĂ©nement ; par consĂ©quent dans chaque espĂšce il y a lieu de procĂ©der Ă  l’examen des faits ». [8]. Ainsi, la jurisprudence connue en matiĂšre d’épidĂ©mie, qui a refusĂ© d’appliquer la notion de force majeure n’a rien de comparable avec la situation que nous connaissons [9]. Son analyse semble donc inutile et il faudra se livrer Ă  une analyse au cas par cas de l’impact de la crise sanitaire actuelle sur l’exĂ©cution de chaque contrat. Nous rappellerons, au surplus, que la force majeure ne peut ĂȘtre invoquĂ©e utilement au sujet du paiement d’une somme d’argent [10]. L’argent Ă©tant l’archĂ©type mĂȘme d’une chose de genre, laquelle ne peut pĂ©rir selon l’adage genera non pereunt [11]. La situation doit donc s’apprĂ©cier au cas par cas, exploitant par exploitant, rĂ©sidence par rĂ©sidence, en rappelant que le gouvernement n’a jamais ordonnĂ© la fermeture des rĂ©sidences de tourisme pendant cette pĂ©riode.. En effet, les hĂŽtels et hĂ©bergements similaires figurent en annexe au titre des Ă©tablissements pouvant rester ouvert. C’est la raison pour laquelle certains gestionnaires ont maintenu leur gestionnaire devra Ă©tablir la preuve que les conditions Ă©conomiques le placent dans l’impossibilitĂ© de faire face, concrĂštement et non in abstracto, Ă  ses Ă©chĂ©ances. Ces derniers devront donc communiquer la totalitĂ© de leur comptabilitĂ© pour Ă©tablir quelles sont leurs charges, et leurs revenus ce que leur impose dĂ©jĂ  la loi RĂ©sidences de tourisme et suspension du paiement des loyers l’exploitant doit communiquer le compte d’exploitation dĂ©taillĂ©. Par François Morabito, Avocat. Les propriĂ©taires bailleurs Ă©tant crĂ©anciers au mĂȘme titre que les autres, le gestionnaire devra Ă©galement s’expliquer sur le paiement d’autres dettes au dĂ©triment de son loyer. En outre, les aides massives annoncĂ©es par le gouvernement au secteur du tourisme avec un vĂ©ritable plan d’investissement fonds de solidaritĂ©, prĂȘts pouvant atteindre le chiffre d’affaires des trois meilleurs mois de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, report des mensualitĂ©s bancaires, allĂšgement des taxes de sĂ©jour..., vont venir soutenir ces devra donc justifier de ses difficultĂ©s. Nul doute, que la situation financiĂšre de chacun des exploitants et la situation de chacune des rĂ©sidences devra ĂȘtre examinĂ©e au cas par cas pour vĂ©rifier si le gestionnaire Ă©tait en droit de s’affranchir du paiement des loyers en invoquant la crise sanitaire actuelle. Faute de pouvoir Ă©chapper au paiement du loyer certains gestionnaires pourraient ĂȘtre tentĂ©s d’invoquĂ©s l’article 1195 nouveau du code civil, relatif Ă  l’imprĂ©vision. c. L’imprĂ©vision Les contrats soumis Ă  l’ordonnance n° 2016-131 du 10 fĂ©vrier 2016, peuvent contenir des clauses d’imprĂ©visions. Cette disposition est applicable aux contrats conclus ou renouvelĂ©s, expressĂ©ment ou tacitement, aprĂšs le 1er octobre 2016. Les contrats conclus ou renouvelĂ©s avant cette date ne sont donc pas ordonnance a introduit l’article 1195 du Code civil qui dispose que Si un changement de circonstances imprĂ©visible lors de la conclusion du contrat rend l’exĂ©cution excessivement onĂ©reuse pour une partie qui n’avait pas acceptĂ© d’en assumer le risque, celle-ci peut demander une renĂ©gociation du contrat Ă  son cocontractant. Elle continue Ă  exĂ©cuter ses obligations durant la cas de refus ou d’échec de la renĂ©gociation, les parties peuvent convenir de la rĂ©solution du contrat, Ă  la date et aux conditions qu’elles dĂ©terminent, ou demander d’un commun accord au juge de procĂ©der Ă  son adaptation. A dĂ©faut d’accord dans un dĂ©lai raisonnable, le juge peut, Ă  la demande d’une partie, rĂ©viser le contrat ou y mettre fin, Ă  la date et aux conditions qu’il fixe ». Or, la portĂ©e de cet article est trĂšs limitĂ©e. En effet, il ne permet pas au gestionnaire des rĂ©sidences de s’affranchir du paiement des loyers puisque les obligations continuent d’ĂȘtre exĂ©cutĂ©es durant la renĂ©gociation. NĂ©anmoins, cet article invite naturellement Ă  la discussion, au besoin sous l’égide d’un avocat-mĂ©diateur, afin de trouver une solution pour rééquilibrer le peut Ă©galement s’interroger en cette pĂ©riode troublĂ©e, sur la portĂ©e de ces dispositions. En effet, nul doute que l’état actuel est provisoire et sitĂŽt la situation rĂ©tablie les circonstances imprĂ©visibles auront disparu. Ce moyen de droit semble donc inadaptĂ© Ă  la situation actuelle. Il ne s’agit pas de renĂ©gocier mais de traverser une crise ponctuelle qui nĂ©cessite plutĂŽt un dĂ©calage de la trĂ©sorerie qu’une refonte du contrat. En outre, le loyer ne semble pas pouvoir ĂȘtre rĂ©visĂ© Ă  lumiĂšre de cette disposition nouvelle du code civil puisqu’il existe un texte spĂ©cial en matiĂšre de baux commerciaux qui la rend inapplicable conformĂ©ment Ă  l’article 1105 du Code civil [12]. d. La rĂ©vision du loyer Si lors de la signature du bail d’origine, les parties fixent librement et d’un commun accord le montant du loyer initial, sans qu’aucune rĂšgle ne s’impose Ă  eux, la rĂ©vision du loyer en cours de bail est strictement encadrĂ©e par la loi. Ainsi, l’article L145-37 du Code de commerce prĂ©voit, qu’indĂ©pendamment de toutes stipulations contractuelles, le loyer peut ĂȘtre rĂ©visĂ© Ă  la demande de l’une des parties dans les conditions prĂ©vues aux articles L145-38 et L145-39 du Code de commerce. La demande en rĂ©vision ne peut ĂȘtre formĂ©e que trois ans au moins aprĂšs la date d’entrĂ©e en jouissance du locataire ou aprĂšs le point de dĂ©part du bail nouvelles demandes peuvent ĂȘtre formĂ©es tous les trois ans Ă  compter du jour oĂč le nouveau prix sera applicable. A moins que ne soit rapportĂ©e la preuve d’une modification matĂ©rielle des facteurs locaux de commercialitĂ© ayant entraĂźnĂ© par elle-mĂȘme une variation de plus de 10% de la valeur locative, la majoration ou la diminution de loyer consĂ©cutive Ă  une rĂ©vision triennale ne peut excĂ©der la variation de l’indice trimestriel des loyers commerciaux ou de l’indice trimestriel des loyers des activitĂ©s tertiaires mentionnĂ©s aux premier et deuxiĂšme alinĂ©as de l’article L112-2 du Code monĂ©taire et financier, intervenue depuis la derniĂšre fixation amiable ou judiciaire du loyer. Enfin, la loi rappelle qu’en aucun cas il n’est tenu compte, pour le calcul de la valeur locative, des investissements du preneur ni des plus ou moins-values rĂ©sultant de sa gestion pendant la durĂ©e du bail en cours. A dĂ©faut d’accord, la demande est soumise au juge. Le nouveau prix est dĂ» Ă  dater du jour de la demande, mais entre le jour de cette demande et la signature d’un accord, ou une dĂ©cision de justice, le loyer est payĂ© au montant initial. Le mĂ©canisme de rĂ©vision des loyers est donc difficile Ă  mettre en Ɠuvre et nĂ©cessite a minima d’avoir fait appel Ă  un ou plusieurs experts amiables et/ou judiciaires qui fixeront cette valeur Ă  dĂ©faut d’accord. Ce mĂ©canisme ne rĂ©pond donc pas Ă  la volontĂ© de certains gestionnaires d’échapper au paiement d’une partie du loyer, surtout en cette pĂ©riode de crise sanitaire. En effet, et encore une fois comme pour l’imprĂ©vision, il s’agit de gĂ©rer une pĂ©riode particuliĂšre du contrat qui ne va pas durer et non remettre en cause le contrat de façon durable. Nul ne peut aujourd’hui prĂ©juger de l’évolution des facteurs locaux de commercialitĂ© du fait de la pandĂ©mie. En dĂ©finitive et pour conclure, il sera rappelĂ© que les gestionnaires des rĂ©sidences de tourisme ne disposent pas d’une libertĂ© absolue pour suspendre le paiement du loyer ou imposer des baisses de loyers. Les copropriĂ©taires doivent se regrouper et analyser au cas par cas les difficultĂ©s de leur rĂ©sidence et de leur gestionnaire afin d’apprĂ©cier au mieux la rĂ©ponse amiable ou judiciaire qui s’impose. Christophe JERVOLINOSCP GOBERT & ASSOCIESAvocats 04 91 54 73 51 [6] V. Fr. TerrĂ©, Ph. Simler, Y. Lequette et Fr. ChĂ©nedĂ©, Droit civil. Les obligations Dalloz, 2018, 12Ăšme Ă©d., n° 749, p. 812.[7] Droit des contrats - Contrats la force majeure et l’imprĂ©vision remĂšdes Ă  l’épidĂ©mie de covid-19 ? - Etude par Charles-Édouard Bucher - Contrats Concurrence Consommation n° 4, Avril 2020, Ă©tude 5.[8] J. Radouant, Du cas fortuit et de la force majeure thĂšse, Paris, 1920, Arthur Rousseau, 1920, p. 13.[9] CA Paris, 8e ch., sect. A, 29 juin 2006, n° 04/09052 JurisData n°2006-306433 ; JCP G 2006, IV, 2911. CA Paris, 25e ch., sect. B, 25 sept. 1998, n°1996/08159 JurisData n° 1998-024244 . CA Besançon, 2e ch. com., 8 janv. 2014, n°12/02291. CA Nancy, 1re ch. civ., 22 nov. 2010, n° 09/00003 JurisData n° 2010-031025. CA Saint-Denis RĂ©union, chambre sociale, 29 dĂ©c. 2009, RG n° 08/02114 . – CA Basse-Terre, 1re ch. civ., 17 dĂ©c. 2018, n° 17/00739.[11] Droit des contrats - Contrats la force majeure et l’imprĂ©vision remĂšdes Ă  l’épidĂ©mie de covid-19 ? - Etude par Charles-Édouard BUCHER - Contrats Concurrence Consommation n° 4, Avril 2020, Ă©tude 5 prĂ©c..
LACOUR DE CASSATION, TROISIÈME CHAMBRE CIVILE, a rendu l'arrĂȘt suivant : Ainsi fait et jugĂ© par la Cour de cassation, troisiĂšme chambre civile, et prononcĂ© par le prĂ©sident en son audience publique du vingt-neuf octobre deux mille treize. AUX MOTIFS QUE la sociĂ©tĂ© TRANSACTE est propriĂ©taire d'un immeuble sis Ă  Arcachon, dĂ©nommĂ© LE
DerniĂšre mise Ă  jour le 06/01/2020 Les parties peuvent dĂ©roger au statut des baux commerciaux en dĂ©cidant de ne pas conclure un bail commercial, pour privilĂ©gier la convention d’occupation prĂ©caire, dĂšs lors qu’elles manifestent leur volontĂ© de ne reconnaĂźtre Ă  l’occupant qu’un droit de jouissance prĂ©caire moyennant une contrepartie financiĂšre modique. En cas de litige, le juge n’hĂ©sitera pas Ă  la requalifier en bail commercial s’il s’aperçoit qu’elle a Ă©tĂ© conclue dans le but de faire Ă©chec aux dispositions lĂ©gales des baux commerciaux. Quelles sont les conditions pour conclure une convention d’occupation prĂ©caire ? Issue initialement de la pratique, la convention d’occupation prĂ©caire se caractĂ©rise, quelle que soit sa durĂ©e, par le fait que l’occupation des lieux n’est autorisĂ©e qu’en raison de circonstances exceptionnelles et pour une durĂ©e dont le terme est stipulĂ© par d’autres causes que celles de la seule volontĂ© des parties art L. 145-5-1 C. com. Elle nĂ©cessite la rĂ©union de deux Ă©lĂ©ments – la fragilitĂ© du droit de l’occupant ce qui implique une redevance particuliĂšrement faible ; et – l’existence de circonstances particuliĂšres indĂ©pendantes de la volontĂ© des parties lĂ©gitimant la prĂ©caritĂ© au moment de la signature de la convention. La fragilitĂ© du droit de l’occupant La prĂ©caritĂ© doit ĂȘtre rĂ©ellement voulue et convenue par les parties. L’intention peut ĂȘtre dĂ©duite par un faisceau d’indices que constitue la durĂ©e de la convention, les conditions de sa dĂ©nonciation ou encore par ses modalitĂ©s Ă©conomiques. La seule qualification en tant que telle dans l’acte ne suffit pas. Elle peut se justifier par DurĂ©e de la convention d’occupation prĂ©caire Elle peut ĂȘtre dĂ©terminĂ©e ou indĂ©terminĂ©e et dĂ©pendre de la survenance d’un Ă©vĂšnement certain ou incertain mais dont la date de rĂ©alisation est incertaine. La convention peut durer aussi longtemps que la circonstance qui a justifiĂ© sa conclusion perdure. La prĂ©caritĂ© rĂ©sulte de l’incertitude sur la durĂ©e de l’occupation. DĂ©nonciation de la convention d’occupation prĂ©caire La facultĂ© de mettre fin Ă  tout moment sans avoir Ă  respecter un dĂ©lai de prĂ©avis, est un Ă©lĂ©ment probant. Cependant, l’exigence d’un prĂ©avis de courte durĂ©e ne constitue pas un obstacle. Faible montant de la redevance d’occupation Constituent un indice de prĂ©caritĂ© – la modicitĂ© de la redevance ; – l’absence d’obligation d’entre des lieux Ă  la charge de l’occupant ; – l’absence des charges locatives Ă  la charge de l’occupant. Une cause objective de prĂ©caritĂ© Il faut que des circonstances indĂ©pendantes de la seule volontĂ© des parties caractĂ©risent la prĂ©caritĂ© et qu’elles existent au moment de la signature de ladite convention. La jurisprudence est trĂšs stricte en la matiĂšre et n’hĂ©sitera pas Ă  requalifier la convention en bail commercial en cas de mauvaise application du rĂ©gime ou fraude des parties. A titre illustratif, a Ă©tĂ© accueillie positivement par la jurisprudence – l’occupation consentie dans l’attente d’une expropriation ou portant sur un immeuble destinĂ© Ă  ĂȘtre dĂ©moli ; – la convention conclue dans l’attente de trouver un acquĂ©reur pour un local ; – l’occupation consentie dans l’attente de la rĂ©alisation d’une promesse synallagmatique de vente conclue sous la condition suspensive de l’obtention d’un prĂȘt nĂ©cessaire Ă  l’achat du local. Aussi, une occupation consentie de façon discontinue et temporaire peut justifier la prĂ©caritĂ©, tel que – la mise Ă  disposition de deux piĂšces au profit d’une banque les seuls jours de marchĂ© ou de foire ; – la convention qui accorde Ă  un conservatoire le droit d’utiliser un studio Ă  certains heures de la journĂ©e. Peut justifier Ă©galement la prĂ©caritĂ©, la situation gĂ©ographique de la surface d’un local mis Ă  la disposition de l’occupant, comme l’installation d’un kiosque mobile et dĂ©montable dans un hypermarchĂ©. Quel est le rĂ©gime de la convention d’occupation prĂ©caire ? La convention d’occupation prĂ©caire n’est soumise Ă  aucun formalisme. Pour Ă©viter d’ĂȘtre requalifiĂ©e en bail commercial, il est conseillĂ© de la rĂ©diger par Ă©crit et d’y mentionner prĂ©cisĂ©ment, en prĂ©ambule, les circonstances particuliĂšres qui en justifient sa conclusion. Elle n’est pas limitĂ©e dans le temps et peut durer tant que le motif de prĂ©caritĂ© ayant justifiĂ© sa conclusion perdure. 1. Principe l’exclusion des rĂšgles du statut des baux commerciaux Ă  la convention d’occupation prĂ©caire Le rĂ©gime des baux commerciaux ne s’applique pas Ă  la convention d’occupation prĂ©caire. Il en rĂ©sulte que – l’occupant doit quitter les lieux Ă  l’expiration de la convention ou aprĂšs sa dĂ©nonciation, faute de quoi son expulsion sera ordonnĂ©e par le juge ; – aucune indemnitĂ© d’éviction ne pourra ĂȘtre versĂ©e Ă  l’occupant ; – le renouvellement ou la conclusion d’une nouvelle convention d’occupation prĂ©caire entre les mĂȘme parties pour le mĂȘme local est possible tant que les conditions de prĂ©caritĂ© sont rĂ©unies et n’entraĂźnent pas l’application du statut des baux commerciaux ; – si l’occupant se maintient dans les lieux au-delĂ  du terme de la convention, le statut des baux commerciaux ne s’applique pas tant que les conditions de prĂ©caritĂ© existent. 2. L’exception au principe la fraude des parties Ă  la convention d’occupation prĂ©caire La convention d’occupation prĂ©caire doit ĂȘtre exclusive de toute fraude, faute de quoi elle sera requalifiĂ©e en bail commercial. Un motif de lĂ©gitime de prĂ©caritĂ© ou des circonstances particuliĂšres justifiant la fragilitĂ© de l’occupation doivent prĂ©sider Ă  sa conclusion. Le vĂ©ritable critĂšre doit ĂȘtre recherchĂ© essentiellement dans la fragilitĂ© de l’occupation, Ă  laquelle il peut ĂȘtre mis fin Ă  tout moment, plutĂŽt que dans sa durĂ©e. En conclusion Il convient pour les parties d’ĂȘtre particuliĂšrement vigilantes sur les stipulations de la convention d’occupation prĂ©caire et d’anticiper le cas Ă©chĂ©ant sa requalification en bail commercial. MaĂźtre DERHY, compĂ©tent en droit des baux commerciaux, vous aidera Ă  faire le meilleur choix afin d’anticiper tout Ă©ventuel contentieux et vous assistera dans la nĂ©gociation et la rĂ©daction de votre convention.
Montantsdes prĂ©judices constituant l’indemnitĂ© d’éviction. La cour: Fixe l’indemnitĂ© principale Ă  la somme de 374.225 €, Fixe l’indemnitĂ© de rĂ©emploi Ă  la somme de 32.732 €, Trouble commercial : 10.255 €. Frais de licenciement du personnel : 3.580 €. Travaux et amĂ©nagements non amortis : 16.011 €.
En mars 2020, dĂšs le dĂ©but de l’épidĂ©mie de la COVID-19, de nombreux exploitants de rĂ©sidences de tourisme Pierre & Vacances, Odalys, Lagrange, CGH, Reside Etudes Apparthotels, MMV, Belambra, Nemea, 
 ont dĂ©cidĂ© unilatĂ©ralement de fermer » tout ou partie de leurs rĂ©sidences en prĂ©tendant ĂȘtre dans l’impossibilitĂ© de les exploiter. Ces mĂȘmes exploitants ont reprochĂ© aux bailleurs de ne pas respecter leur obligation contractuelle de dĂ©livrance des lots, espĂ©rant ainsi Ă©chapper Ă  leur obligation de paiement des loyers et des charges locatives. Or, la doctrine retient que [1] Il faut dĂ©terminer si la dĂ©cision de fermeture concerne l’immeuble lui-mĂȘme interdiction de recevoir du public ou l’activitĂ© du preneur interdiction d’exercice de son activitĂ© dĂšs lors qu’elle implique la rĂ©ception du public. Si elle concerne l’activitĂ© du preneur et non l’immeuble lui-mĂȘme, le bailleur ne manque pas Ă  son obligation de dĂ©livrance, de sorte que le preneur ne peut invoquer l’exception d’inexĂ©cution ». Et la jurisprudence retient Ă©galement, dans le cas d’un gestionnaire de rĂ©sidence de tourisme, que [2] Si la sociĂ©tĂ© Appart City soutient, pour se soustraire Ă  son obligation, l’exception d’inexĂ©cution, il ne peut qu’ĂȘtre constatĂ© que le bail commercial n’a pas subordonnĂ© le paiement des loyers Ă  une occupation particuliĂšre des locaux ni Ă  aucun taux de remplissage. Il ne rĂ©sulte d’aucun Ă©lĂ©ment que l’appelant ait manquĂ© Ă  ses obligations contractuelles rendant impossible la location des lots et l’exercice par le preneur de son activitĂ© hĂŽteliĂšre. » Le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s du tribunal judiciaire de Paris adopte la mĂȘme position Le contexte sanitaire ne saurait en lui-mĂȘme gĂ©nĂ©rer un manquement par le bailleur Ă  son obligation de dĂ©livrance du bien louĂ©. Ces circonstances ne lui Ă©tant pas imputables. » [3] Le contexte sanitaire ne saurait en lui-mĂȘme gĂ©nĂ©rer un manquement par le bailleur Ă  son obligation de dĂ©livrance du bien louĂ© ni caractĂ©riser la perte de la chose louĂ©e comme le soutient la dĂ©fenderesse. » [4] Les rĂ©sidences de tourisme n’ayant pas fait l’objet d’une dĂ©cision de fermeture administrative, les gestionnaires pouvaient donc jouir des lots mis Ă  leur disposition par les bailleurs. Et les loyers et charges locatives doivent ĂȘtre payĂ©s en consĂ©quence. Toutefois, il est constatĂ© notamment pour la saison d’hiver 2020/2021 que des gestionnaires de rĂ©sidences de tourisme ont dĂ©cidĂ© Ă  nouveau de ne pas exploiter tout ou partie de leurs rĂ©sidences. Selon un article du journal LE FIGARO publiĂ© le 8 dĂ©cembre 2020, mis Ă  jour le 11 dĂ©cembre 2020 [5] À quelques jours du verdict gouvernemental sur un dĂ©confinement le 15 dĂ©cembre, la plupart des grandes enseignes de rĂ©sidences de tourisme se dĂ©clarent prĂȘtes Ă  ouvrir une partie de leurs sites Ă  la montagne pour NoĂ«l. » S’agissant de PIERRE & VACANCES [6] Si les pistes sont fermĂ©es, nous n’ouvrirons pas, sauf peut-ĂȘtre dans les stations oĂč il y a une vie Ă  l’annĂ©e. Mais chez nous, ne concerne que cinq sites », avait pour sa part rĂ©pondu au Figaro GrĂ©gory Sion, le directeur gĂ©nĂ©ral de Pierre & Vacances, le lendemain du discours d’Emmanuel Macron. Depuis, le groupe a non seulement dĂ©cidĂ© d’ouvrir ces cinq sites mais Ă©largi son offre Ă  11 rĂ©sidences dans 9 stations. » S’agissant d’Odalys [7] Si nous restons sur 50 Ă  60% d’occupation pour la fin de l’annĂ©e, dĂ©clarait au Figaro Laurent Dusollier, le directeur gĂ©nĂ©ral du groupe, le 25 novembre, nous pourrons ouvrir certaines rĂ©sidences. » S’agissant de MMV [8] Quant Ă  MMV, poids-lourd de l’hĂ©bergement au sommet avec lits dans 16 stations des Alpes, il confirme que ses 8 rĂ©sidences-clubs et ses 10 hĂŽtels-clubs ne rouvriront que le 23 janvier. » S’agissant de CGH [9] CGH dĂ©cidera dans les jours qui viennent d’ouvrir ou non tout ou partie de ses 20 rĂ©sidences alpines » S’agissant de MGM [10] Le groupe haut-savoyard MGM maintient au 19 dĂ©cembre l’ouverture de ses 7 rĂ©sidences alpines de Savoie et Haute-Savoie ainsi la location du grand chalet individuel du Grand-Bornand-Chinaillon. Toutefois, sur les sites de SamoĂ«ns et de La RosiĂšre la nouveautĂ© de l’hiver, tous deux composĂ©s d’une rĂ©sidence et d’un hĂŽtel 4-Ă©toiles, celui-ci sera n’ouvrira pas pour les vacances de fin d’annĂ©e. » Pourtant, le preneur a en principe l’obligation d’exploiter son fonds de commerce, c’est-Ă -dire d’exploiter la rĂ©sidence de tourisme. Si le preneur n’exploite pas la rĂ©sidence, que peut faire le bailleur ? Il sera envisagĂ© le refus de renouvellement du bail sans indemnitĂ© d’éviction A. et la rĂ©siliation du bail en cours d’exĂ©cution B.. A. Le refus de renouvellement du bail sans indemnitĂ© d’éviction En droit L’article L. 145-17-I, 1° du Code de commerce prĂ©voit que la cessation sans raison sĂ©rieuse et lĂ©gitime de l’exploitation d’un fonds de commerce peut constituer un motif grave et lĂ©gitime de refus de renouvellement [11]. La cessation peut ĂȘtre retenue mĂȘme si le bail ne comporte pas de clause imposant une obligation d’exploiter puisque la disposition est d’ordre public [12]. Il peut paraĂźtre logique que le locataire qui n’exploite pas son fonds ne puisse avoir droit au renouvellement de son bail. Cependant, ainsi que le prĂ©cise le texte, la cessation doit ĂȘtre sans raison sĂ©rieuse et lĂ©gitime, ces circonstances Ă©tant souverainement apprĂ©ciĂ©es par les juges du fond. Les magistrats doivent donc rechercher parmi les Ă©lĂ©ments d’un dossier ceux qui permettent d’établir que la non-exploitation est sans raison sĂ©rieuse et lĂ©gitime. Pour cela, ils peuvent se rĂ©fĂ©rer Ă  un faisceau d’indices, comme la baisse du chiffre d’affaires, le dĂ©part du locataire du local avant la rĂ©ception du congĂ©, l’exploitation d’une activitĂ© autre que celle qui Ă©tait autorisĂ©e par le bail [13]. Il faudra donc s’attacher Ă  Ă©tablir que le fonds de commerce n’est plus exploitĂ© sur une durĂ©e plus ou moins longue, une interruption ponctuelle, mĂȘme constatĂ©e par huissier, pouvant se rĂ©vĂ©ler insuffisante. Le bailleur doit prouver non seulement la non-exploitation, mais Ă©galement sa gravitĂ© et sa persistance. Ainsi, il ne suffit pas au bailleur de justifier d’un manquement, il doit aussi Ă©tablir que ce dernier s’est poursuivi au-delĂ  du dĂ©lai d’un mois aprĂšs la mise en demeure du preneur [14]. En l’espĂšce Le motif avancĂ© selon lequel les remontĂ©es mĂ©caniques seraient fermĂ©es constitue-t-il une raison sĂ©rieuse et lĂ©gitime de cesser l’exploitation d’une rĂ©sidence de tourisme ? Il est permis d’en douter. En effet, les touristes peuvent pratiquer d’autres activitĂ©s telles que le ski de fond, les ballades en montagne, 
 Selon un article de LA MONTAGNE publiĂ© le 2 janvier 2021 [15] Les derniers centimĂštres de poudreuse ont provoquĂ© une vĂ©ritable ruĂ©e vers le massif du Sancy. Les hĂ©bergeurs, en particulier, ont fait le plein et accueilli des visiteurs en quĂȘte de dĂ©paysement. 
 Certains endroits ont carrĂ©ment Ă©tĂ© saturĂ©s ». Les appels ont notamment plu sur Super Besse et le Mont-Dore. » La cessation de l’exploitation du fonds de commerce par certains gestionnaires de rĂ©sidences de tourisme pourrait alors constituer un motif grave et lĂ©gitime de refus de renouvellement du bail sans indemnitĂ© d’éviction, en cas de persistance. B. La rĂ©siliation du bail en cours d’exĂ©cution En droit Il existe deux rĂ©gimes la rĂ©siliation du bail de plein droit fondĂ©e sur une faute contractuelle clause rĂ©solutoire et la rĂ©siliation judiciaire du bail pour inexĂ©cution absence de clause rĂ©solutoire ou clause rĂ©solutoire inapplicable. La rĂ©siliation du bail commercial de plein droit fondĂ©e sur une faute contractuelle clause rĂ©solutoire Chaque bailleur doit vĂ©rifier dans son bail s’il existe une clause rĂ©solutoire et, dans l’affirmative, si elle peut concerner un manquement liĂ© Ă  l’exploitation du fonds de commerce par le preneur. En effet, l’inexploitation du fonds ne peut ĂȘtre sanctionnĂ©e sur le fondement de la clause rĂ©solutoire dont l’application est restreinte au non-paiement des loyers [16]. La rĂ©siliation judiciaire du bail commercial pour inexĂ©cution absence de clause rĂ©solutoire ou clause rĂ©solutoire inapplicable En l’absence de clause rĂ©solutoire ou si la clause rĂ©solutoire est inapplicable Ă  la cessation de l’exploitation du fonds de commerce, le bailleur pourrait envisager la rĂ©siliation judiciaire du bail. Lorsque l’une des parties ne remplit pas les obligations dĂ©coulant du bail commercial, la rĂ©siliation du contrat peut ĂȘtre sollicitĂ©e, soit sur le fondement de l’article 1224 du Code civil, soit sur le fondement de l’article 1741 du Code civil. L’obligation d’exploiter est une condition d’application du statut des baux commerciaux dont l’inexĂ©cution peut constituer un motif grave entraĂźnant la rĂ©siliation du bail aux torts du preneur si une clause impose l’exploitation effective et continue du fonds dans les lieux louĂ©s [17] [18]. Le bailleur doit vĂ©rifier dans son bail s’il existe une clause imposant l’exploitation effective et continue du fonds dans les lieux louĂ©s. Si c’est le cas, la cessation de l’exploitation pourrait constituer un motif grave justifiant de prononcer la rĂ©siliation judiciaire du bail commercial. La saisine du tribunal judiciaire, en vue de voir prononcer la rĂ©siliation du bail sur le fondement de l’article 1224 ou de l’article 1741 du Code civil, n’est pas subordonnĂ©e Ă  la notification prĂ©alable d’une mise en demeure, et ce mĂȘme si le bail comporte une clause rĂ©solutoire [19]. Autrement dit, le tribunal pourrait ĂȘtre saisi directement par le ou les bailleurs. En l’espĂšce Chaque bailleur doit vĂ©rifier dans son bail commercial s’il existe une clause rĂ©solutoire ou non. Selon le cas, la procĂ©dure envisagĂ©e sera diffĂ©rente. Une mise en demeure prĂ©alable sera nĂ©cessaire si l’action est fondĂ©e sur une clause rĂ©solutoire, mais ne sera pas nĂ©cessaire si l’action est fondĂ©e sur l’article 1224 ou l’article 1741 du code civil. Une Ă©tude au cas par cas est donc nĂ©cessaire. Au regard de la complexitĂ© de lĂ©gislation des baux commerciaux, des particularitĂ©s de chaque bail et du caractĂšre inĂ©dit de la crise liĂ©e Ă  la COVID-19, il est recommandĂ© aux bailleurs de solliciter les conseils d’un professionnel du droit. En conclusion, les gestionnaires ne peuvent cesser l’exploitation de leurs rĂ©sidences de tourisme sans raison sĂ©rieuse et lĂ©gitime. Les bailleurs disposent d’armes juridiques leur permettant de contraindre les gestionnaires Ă  respecter leurs obligations contractuelles. [1] La Semaine Juridique Entreprise et Affaires n° 17, 23 Avril 2020, 1179. [2] Cour d’appel de Grenoble 05/11/2020, n°16/04533. [3] Tribunal judiciaire de Paris, ord. rĂ©f., n°20/53713. [4] Tribunal judiciaire de Paris, ord. rĂ©f., 26 octobre 2020, n° 20/55901. [5] [6] [7] [8] [9] [10] [11] Cass. 3e civ., 22 janv. 2008 Rev. loyers 2008, p. 161. – CA Paris, 20 dĂ©c. 2007 JurisData n° 2007-352533 ; AJDI 2008, p. 585. – CA Versailles, 5 nov. 2013, n° 12/05419 JurisData n° 2013-029401. [12] CA Rouen, 2e ch., 20 janv. 2000 JurisData n° 2000-119724. [13] CA Bordeaux, 2e ch., 2 dĂ©c. 1998 JurisData n° 1998-049145. [14] Cass. 3e civ., 7 mars 2012, n° JurisData n° 2012-003945 ; JCP E 2012, 1778 ; Loyers et copr. 2012, comm. 240, note Brault. [15] [16] CA Douai, 3e ch., 27 fĂ©vr. 2003, n° 01/05250 JurisData n° 2003-210141. [17] Cass. 3e civ., 13 janv. 2015, n° Loyers et copr. 2015, comm. 99. – V. Ă©galement F. Planckeel, Le dĂ©part de fait du locataire Loyers et copr. 2018, dossier 6. [18] Cass. 3e civ., 16 oct. 2012, n° JurisData n° 2012-023552 ; Loyers et copr. 2012, comm. 326, E. Chavance. – Cass. 3e civ., 10 juin 2009, n° JurisData n° 009-048508 ; JCP E 2009, 330, F. Auque. – Cass. 3e civ., 10 juin 2009, n° JurisData n° 2009-048523 ; Loyers et copr. 2009, comm. 207, Brault. [19] Cass. 3e civ., 12 oct. 1988, n° JurisData n° 1988-002450. – Cass. 3e civ., 4 mai 2000, n° JurisData n° 2000-001849 ; Bull. civ. III, n° 94 ; Administrer juin 2001, p. 17, note Barbier. – CA NĂźmes, 1re ch. civ., sect. B, 6 fĂ©vr. 2007 JurisData n° 2007-335265.
LaCour de cassation en conclut que la cour d’appel a souverainement retenu que les usages professionnels observĂ©s dans la branche d'activitĂ© de l'hĂŽtellerie n'avaient pas Ă  s'appliquer Ă  l'activitĂ© d'exploitation de rĂ©sidence Ă©tudiante, a fixĂ© le montant de l'indemnitĂ© d'Ă©viction selon le mode de calcul qui lui paraissait le plus
Slide1 Welcome To Traesch Avocat Slide2 Indeminites d eviction les nouvelles obligations des sociĂ©tĂ©s commercialisant des rĂ©sidences de tourisme depuis la loi de 2009 Slide4 L'existence d'une indemnitĂ© d Ă©viction Ă  payer au locataire est souvent une dĂ©couverte douloureuse pour le bailleur d'une rĂ©sidence de tourisme/Ă©tudiante. Les acquĂ©reurs d'un bien immobilier dans une rĂ©sidence de tourisme dans le cadre d'une opĂ©ration de dĂ©fiscalisation doivent ĂȘtre informĂ©s par Ă©crit de l'obligation de payer une indemnitĂ© d'Ă©viction en raison du statut des baux commerciaux. Slide5 Le preneur qui dispose d'un droit au renouvellement peut cependant ĂȘtre Ă©vincĂ©, sans pouvoir s'y opposer, Ă  charge pour le bailleur de lui rĂ©gler une indemnitĂ© d'Ă©viction. Le vendeur qui vend son immeuble aprĂšs congĂ©, peut rester seul tenu au paiement de l'indemnitĂ© d eviction . La difficultĂ© de dĂ©termination de l'indemnitĂ© d'Ă©viction tient au fait qu'il s'agit de rĂ©parer le plus souvent un prĂ©judice futur. Slide6 La loi limite l'information du futur acheteur aux modalitĂ©s gĂ©nĂ©rales de son calcul. En pratique, l'acquĂ©reur risque de dĂ©couvrir les rĂšgles de calcul de l'indemnitĂ© d Ă©viction lors d'une expertise judiciaire ou d'une nĂ©gociation direct avec la sociĂ©tĂ© exploitante de la rĂ©sidence de tourisme . Slide7 Une indemnitĂ© d'occupation due par le preneur Ă©vincĂ© sur le fondement de l'article 1382 du Code civil Ă  compter de la date oĂč la rĂ©siliation du bail prend effet . Celle-ci est fixĂ©e par la juridiction saisie selon des critĂšres qui peuvent ĂȘtre diffĂ©rents de ceux Ă©noncĂ©s par l'article L. 145-28 du Code de commerce qui concerne l'indemnitĂ© due par le preneur maintenu en possession dans l'attente de la fixation du paiement de l'indemnitĂ© d'Ă©viction. Slide8 " 53. – Interruption de location et location tardive. – Concernant l'interruption de location, il a Ă©tĂ© jugĂ© favorablement par le Conseil d'État que des sommes, correspondant au paiement d'une indemnitĂ© d'Ă©viction, "pouvaient ĂȘtre dĂ©duites des rĂ©sultats imposables d'une sociĂ©tĂ©, par application des dispositions du 1 de l'article 13 du CGI, sans qu'y fasse obstacle la circonstance que l'immeuble n'a Ă©tĂ© relouĂ© que quatre ans plus tard, aprĂšs la rĂ©alisation d'importants travaux d'amĂ©lioration" CE, 10e ss -sect., 28 dĂ©c. 2012, n° 331404 et n° 331405 ". Jurisclasseur , lexisnexis Slide23 Laloi l’oblige alors Ă  payer au locataire une indemnitĂ© d’éviction Ă©gale au prĂ©judice subi par ce dernier en raison du refus de renouvellement du bail commercial. L’indemnitĂ© d’éviction est
Slide2 L'expert judiciaire a appliquĂ© ici la mĂ©thode du chiffre d'affaire, de la capacitĂ© d'autofinancement et de valorisation de l'EBE exĂ©cent brut d'exploitation. La cour retient la moyenne des trois rĂ©sultats obtenus avec les trois mĂ©thodes comptables soit une valeur moyenne de €. Slide4 La SCI Pujols Bel Air a rĂ©itĂ©rĂ© son refus de renouvellement du bail et a offert le paiement d'une indemnitĂ© d'Ă©viction Ă  dĂ©terminer par voie d'expertise. La S. L. HĂŽtel des ChĂȘnes a fait assigner la SCI Pujols Bel Air aux fins de voir fixer son indemnitĂ© d'Ă©viction conformĂ©ment aux dispositions de l'article L415-14 du code de commerce. Une expertise a Ă©tĂ© ordonnĂ©e. Slide5 Aux termes de l'article L 145-17 et suivants du code de commerce, l'indemnitĂ© d'Ă©viction comprend notamment la valeur marchande du fonds de commerce dĂ©terminĂ©e selon l'usage de la profession, augmentĂ©e de divers frais. Pour Ă©valuer l' indemnitĂ© d'Ă©viction , Monsieur VIDEAU, ainsi qu'il est d'usage, a utilisĂ© trois mĂ©thodes de recoupement Slide6 La S. L. HĂŽtel des ChĂȘnes critique tout d'abord les deux mĂ©thodes calculĂ©es par Monsieur B. Ă  savoir l'estimation par la capacitĂ© de financement et l'estimation par l'excĂ©dent brut d'exploitation au motif que ces mĂ©thodes ne valent que pour l'Ă©valuation d'une entreprise et non pas pour l'Ă©valuation d'un fonds de commerce qui est une notion plus large Ă  forte connotation patrimoniale et fiscale. Slide7 Mais prĂ©cisĂ©ment, il sera rĂ©pondu Ă  la S. L. HĂŽtel des ChĂȘnes que la valeur d'un fonds de commerce ne se confond pas avec la valeur de la sociĂ©tĂ© exploitant le fonds de commerce. La valorisation d'un fonds de commerce ne peut ĂȘtre faite in abstracto mais doit correspondre Ă  une rĂ©alitĂ© Ă©conomique. L'acquĂ©reur potentiel ainsi que l'indique l'expert doit avoir les moyens de financer son acquisition sur la base de l'activitĂ© rĂ©elle existante. C'est pourquoi des mĂ©thodes d'Ă©valuation incluant la capacitĂ© de financement et l'excĂ©dent brut d'exploitation sont indispensables. Slide8 L'expert relĂšve Ă  juste titre que lorsque les consorts G. ont rachetĂ© les parts de la S. L. HĂŽtel des ChĂȘnes en mars 2005 ils ont empruntĂ© € et ont apportĂ© € en compte d'associĂ©s si l'on faisait droit Ă  leur mĂ©thode d'Ă©valuation l'endettement serait triplĂ© et la S. L. HĂŽtel des ChĂȘnes serait immĂ©diatement en cessation des paiement. DĂšs lors que le chiffre d'affaires baisse ce qui est notre cas la valeur du fonds doit corrĂ©lativement baisser. Slide9 La S. L. HĂŽtel des ChĂȘnes estime que pour l'hĂŽtellerie le coefficient habituellement retenu est d'une moyenne de 2,63 et qu'en Lot et Garonne le coefficient le plus bas est de 2,02. Elle demande donc qu'il soit appliquĂ© ce coefficient. L'expert a retenu un coefficient de 1,5. Tout d'abord s'agissant du coefficient retenu habituellement pour les usages de la profession, il est inexact de dire que la moyenne est de 2,63. Cette moyenne ne repose que sur le Blatter et le Perbos . Les ouvrages de rĂ©fĂ©rence sont le Blatter et le LefĂšvre. Or le LefĂšvre 2007 propose pour les hĂŽtels 3 * une valorisation comprise entre 0,80 et 3,5 fois le chiffre d'affaire, quand le Blatter mentionne en hĂŽtel de tourisme sans distinction de catĂ©gorie un coefficient de 2 Ă  4 fois de chiffre d'affaire. Slide10 Le Perbos mentionne un coefficient de 2 Ă  3,5 sans autre explication. Mais on ne demande pas Ă  un expert d'appliquer une fourchette moyenne. On lui demande au regard de multiples Ă©lĂ©ments de comparaison de retenir un coefficient appropriĂ© Ă  la situation du fonds expertisĂ©. Il conclut en indiquant qu'il paraĂźtrait alĂ©atoire de se baser sur une valorisation supĂ©rieure Ă  1,4/1,6 fois le chiffre d'annuel. Au vu de ces Ă©lĂ©ments, il y a lieu de retenir la fourchette haute de l'Ă©valuation raisonnable de Monsieur VIDEAU soit un coefficient multiplicateur de 1,6, ce qui porte le montant de l'Ă©valuation par le chiffre d'affaires Ă  la somme de €. Slide12 Ainsi l'estimation retenue pour l'indemnitĂ© principale sera calculĂ©e comme suit Estimation par le chiffre d'affaires € Estimation par la capacitĂ© d'autofinancement € Estimation par l'excĂ©dent brut d'exploitation € Soit une valeur moyenne de € . La premiĂšre dĂ©cision sera infirmĂ©e sur ce point. Slide13 Il s'agit d'indemniser le prĂ©judice subi par le locataire Ă©vincĂ© pendant la pĂ©riode de dĂ©mĂ©nagement et de rĂ©installation ou, Ă  dĂ©faut de rĂ©installation Ă  celui correspondant Ă  l'arrĂȘt d'exploitation. La jurisprudence selon l'expert retient habituellement une indemnitĂ© Ă  hauteur de trois mois du rĂ©sultat net. L'expert propose au tribunal de majorer cette indemnitĂ© du fait que le congĂ© a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© Ă  effet du 1er janvier 2009 c'est Ă  dire il y a plus de deux ans et que du fait de ce congĂ© le locataire ne peut plus mettre en oeuvre les projets de modernisation indispensable. Slide14 Il relĂšve qu'effectivement le chiffre d'affaires est quasi identique Ă  celui de 2007. Toutefois, la S. L. HĂŽtel des ChĂȘnes a fait valoir que sur les quatre premiers mois de 2011 le chiffre d'affaires a progressĂ© de 13,88 %, ce qui induirait que la procĂ©dure d'Ă©viction n'a pas d'impact sur l'activitĂ© de l'hĂŽtel . Il propose donc de retenir une indemnitĂ© Ă  hauteur de six mois du rĂ©sultat net. Slide15 Le premier juge a retenu une indemnitĂ© Ă  hauteur de quatre mois, plus proche de l'indemnitĂ© moyenne, mais prenant en compte le long dĂ©lai couru depuis la date du congĂ©. Son apprĂ©ciation sera retenue et sa dĂ©cision confirmĂ©e sur ce point. Les autres chefs d'indemnisation sont acceptĂ©s par les deux parties. Slide17 Fixe l'indemnitĂ© principale Ă  la somme de €, Fixe l'indemnitĂ© de rĂ©emploi Ă  la somme de €, Trouble commercial € Frais de licenciement du personnel € Travaux et amĂ©nagements non amortis € Frais administratifs et frais divers € Slide19 Le baileur copropriĂ©taire de la rĂ©sidence de tourisme doit pouvoir imposer l'offre de prestations parahĂŽteliĂšres au locataire exploitant pour pouvoir bĂ©nĂ©ficier des avanatages fiscaux en matiĂšre de TVA. ConcrĂštement, il s'agit du petit dĂ©jeuner, du nettoyage des locaux, de la fourniture du linge de maison et de l'accueil. Slide20 Un bailleur copropriĂ©taire de la rĂ©sidence de tourisme souhaite Ă©chapper au paiement d'une indeminitĂ© d'Ă©viction aprĂšs son refus de renouvellement du bail commercial aprĂšs 9 ans. Il fait dĂ©livrer un congĂ© de non renouvellement du bail commercial pour dĂ©nĂ©gation du statut des baux commerciaux. Le bailleur dĂ©fend l'idĂ©e qu'aucun fonds de commerce n'est exploitĂ© dans les locaux et que l'application des baux commerciaux n'est pas possible. Slide21 Le bailleur plaide que le locataire se contente de sous-louer des studios et n'exploite pas de fonds de commerce. La cour d'appel considĂšre qu'il est Ă©tabli que la sociĂ©tĂ© locataire exerce dans les lieux louĂ©s une activitĂ© de prestations para-hĂŽteliĂšres dans le cadre de l'exploitation de son fonds de commerce de gestion et d'exploitation de rĂ©sidences de tourisme , conformĂ©ment au bail commercial. Slide22 Le fait que les prestations parahĂŽteliĂšres soient exĂ©cutĂ©es par une filiale du locataire et non par le locataire lui-mĂȘme n'est pas considĂ©rĂ© comme une violation des obligations du bail commercial par le locataire . Le caractĂšre accessoire des prestations para-hĂŽteliĂšres qui reprĂ©sentent des recettes trĂšs modestes est sans consĂ©quence. L'important est que les services soient proposĂ©s aux rĂ©sidents de la rĂ©sidence de tourisme , lesquels les utilisent ou non. Slide24 L’hĂ©bergement touristique a ses contraintes juridiques propres. Concentrons-nous ici sur les relations entre le propriĂ©taire d’une rĂ©sidence de tourisme, et le gestionnaire ou exploitant de celle-ci. Quelles sont les responsabilitĂ©s de chacun ? Voici la rĂ©ponse, par notre avocat spĂ©cialiste du droit immobilier
 Slide25 Il faut garder en mĂ©moire ce principe l'investisseur privĂ© dans une rĂ©sidence de tourisme ne doit pas se dĂ©charger entiĂšrement de la gestion de la rĂ©sidence sur l'exploitant, s'il ne veut pas avoir de mauvaises surprises . Slide26 For More Information Visite the Link TRAESCH AVOCAT Slide27 For More Information Visite the Link TRAESCH AVOCAT
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