Rencontreavec Mourad Merzouki, Maïa Vidal (live); et Marvin Victor du 01 décembre 2011 par en replay sur France Inter. Retrouvez l'émission en réécoute gratuite et abonnez-vous au podcast !

Dans les annĂ©es 60/70, c’est la pĂ©riode "cigarettes, whisky et petites pĂ©pĂ©es" qui domine. Pourtant, pendant ce temps, un Ă©trange chef de gare belge, crĂ©pusculaire et mĂ©ticuleux, peint des filles nues sous des clairs de lune, avec des trains, des wagons, des squelettes. A cheval sur l’hyperrĂ©alisme et l’onirisme. De nos jours, politiquement correct oblige, on lui conseillerait de consulter. Mais, plutĂŽt que de se confier Ă  un psy ou Ă  son armurier, Delvaux a pris le pinceau. On ne le regrette pas. AprĂšs avoir Ă©cumĂ© bon nombre de galeries europĂ©ennes, son oeuvre est exposĂ©e, du 30 mars au 28 juin 2009, dans la nouvelle gare TGV de LiĂšge, Ă  l’occasion de son inauguration. L’hommage du rail Ă  un cheminot imaginaire. On sait depuis Brel que le ciel du plat pays est si bas qu’un canard s’y est pendu. Ce manque de lumiĂšre et cette noirceur de brique sont-ils Ă  l’origine de l’Ɠuvre crĂ©pusculaire de Delvaux 1897 -1994, peintre belge authentiquement unique ? On ne sait pas. D’autant que l’Ɠuvre oscille entre le surrĂ©alisme mouvement qu’il a croisĂ© sans jamais y adhĂ©rer vraiment et l’hyper-rĂ©alisme. Hyper-rĂ©alisme des trains, des aiguillages, des gares, du corps fĂ©minin. ElĂ©ments qui seront - le plus souvent ensemble, parfois sĂ©parĂ©ment - les ingrĂ©dients rĂ©currents du "cocktail dĂ©tonant " de Delvaux. Le tout sous des ciels nocturnes, oĂč tout de mĂȘme brille une lune froide qui Ă©claire l’ensemble comme un contre-flash. L’art pictural, pour lequel je n’ai que de piĂštres connaissances, m’a toujours semblĂ© un domaine oĂč le discours, savant ou profane, est superfĂ©tatoire et vain. Il manque sa cible, tourne en rond, comme le moustique dans la lampe. La peinture, comme les jolies femmes, doit ĂȘtre vue et regardĂ©e en silence. Et faire fuir le discours comme la peste. C’est pourquoi je serais bref, et vous renvoie Ă  cet aperçu de l’Ɠuvre de Delvaux La peinture peut en revanche dĂ©clencher des associations d’idĂ©es, des rĂ©miniscences musicales. J’ai dĂ©couvert Paul Delvaux il y a une quinzaine d’annĂ©es, lors d’une exposition aux "Boz’Art" Ă  Bruxelles. Son univers original ne s’oublie pas. J’ai bien tentĂ© d’acquĂ©rir quelques lithographies, mais je ne suis pas trader, et braquer un fourgon blindĂ© pour s’acheter une locomotive et un squelette, est-ce bien raisonnable ? Alors j’ai rangĂ© mon admiration avec le reste, et j’ai bien fermĂ© la porte. Jusqu’à la semaine derniĂšre. Mais on ne se mĂ©fie jamais assez des ruminations ferroviaires. "Je suis de la race ferroviaire qui regarde passer les vaches" comme disait LĂ©o FerrĂ©. Rentrant dans le plat pays en Thalys en feuilletant le catalogue de l’exposition Paul Delvaux en marge de l’inauguration prochaine de la gare futuriste de LiĂšge, j’avais dans les oreilles Alain Bashung, encore et toujours. Il tentait de m’envoyer des signes depuis la 13 eme allĂ©e du PĂšre Lachaise. Que la vie vaut la peine d’ĂȘtre vĂ©cue, et qu’au bout du tunnel, il y aurait comme de la lumiĂšre. Il me disait "la nuit je mens, je prends des trains Ă  travers la plaine, La nuit je mens, je m’en lave les mains, La nuit je mens, effrontĂ©ment". "Ceux qui m’aiment prendront le train", disait le titre d’un film de Patrice ChĂ©reau il y a quelques annĂ©es. Et d’un coup, tout Ă©tait clair pour moi j’allais pondre un petit billet sur Delvaux, avant qu’on ne se fasse prendre par la nuit et que les squelettes ne rappliquent au clair de lune. Avec Alain Bashung dans la loco et Paul Delvaux comme chef de gare, on serait rĂ©conciliĂ© avec la SNCF. Peut-ĂȘtre mĂȘme avec la vie. - =NB 1 illustration "Le tunnel", Paul Delvaux, 1978 =NB 2 Exposition "De demain Ă  Delvaux", jusqu’au 28/6/09, ouvert tous les jours de 10 Ă  18H00 fermĂ© le mardi et le 1 er mai, Espace Grand Curtius, FeronstrĂ©e 136, 4000 LiĂšge, Belgique. A cotĂ© de la nouvelle gare TGV de LiĂšge rĂ©alisĂ©e par l’architecte Santiago Calatrava. =NB 3 on peut en savoir plus sur le trĂšs beau site de la Fondation Paul Delvaux Cest dans la nuit du 27 au 28 avril 1969 que le gĂ©nĂ©ral de Gaulle, prenant acte de la victoire du "non" au rĂ©fĂ©rendum sur la rĂ©forme du SĂ©nat et des rĂ©gions, annonçait " cesser d'exercer ses fonctions de PrĂ©sident de la RĂ©publique ", mesure prenant effet le 28 avril Ă  midi. C’est par hasard que j’ai mis la fin sur cette novella longue nouvelle de Claire Keegan Ă  la bibliothĂšque. Je cherchais un format court et j’ai dĂ©nichĂ© le rĂ©cit de cette petite fille de fermiers irlandais, confiĂ©e le temps des vacances Ă  une tante et un oncle. Je l’ai lu en anglais, mais bonne nouvelle, elle est disponible en français ! En fait, j’ai vu que cette nouvelle, parue dans un recueil, avait gagnĂ© le Davy Byrnes Award rĂ©compensant la meilleure nouvelle. En 4C, Richard Ford et Joseph O’Connor louent son talent immense. Celle-ci a donc Ă©tĂ© publiĂ©e, seule. Et je l’ai lu en un seul aller-retour en transport en commun. On y suit les pas d’une jeune fille, qui est amenĂ©e par son pĂšre vivre chez son oncle et sa tante, qu’elle ne connaĂźt pas. L’enfant est l’ainĂ©e d’une famille nombreuse, et sa mĂšre, qui va accoucher, a prĂ©fĂ©rĂ© se sĂ©parer de son aĂźnĂ©e quelque temps. La petite fille ignore si c’est pour une semaine ou un an. Elle sait juste que son pĂšre va la dĂ©poser chez ces gens. Ils sont diffĂ©rents de ses parents. N’ont pas d’enfants. TrĂšs vite, ils prennent soin d’elle. D’abord un bain chaud, des vĂȘtements propres. On lui brosse dĂ©licatement les cheveux. Elle n’aidera pas Ă  la ferme, malgrĂ© les recommandations du pĂšre. Elle aidera Edna Ă  la maison. Elle ne s’est jamais sentie si inutile. Si jeune. Difficile au dĂ©part de situer le roman, puis on devine, l’IRA, les grĂšves de la faim. Le dĂ©but des annĂ©es 70 probablement. A l’époque, il y a encore les fermes Ă  l’ancienne sans tout le confort moderne salle de bains, tĂ©lĂ©vision. Ce qui marque dans ce rĂ©cit, c’est le style de l’auteur. J’avoue que passer d’un roman amĂ©ricain Ă  un roman irlandais n’a pas Ă©tĂ© chose aisĂ©e. J’avais oubliĂ© l’argot irlandais, la mĂ©lodie de l’Eire ! Un peu ardu, je serais curieuse de lire la traduction en français. Mais, j’ai fini par m’habituer et Ă  me laisser porter par cette atmosphĂšre si particuliĂšre. Claire Keegan dĂ©crit la vie rurale comme trĂšs peu savent le faire. Le regard de l’enfant sur ce couple qui lui montre soudainement tant d’affection qu’elle en prend peur. Et puis cette veillĂ©e funĂ©raire. J’aurais aimĂ© que l’histoire continue mais l’auteure n’écrit que des nouvelles. Une langue enchanteresse. Une apartĂ© magique en cette pĂ©riode de NoĂ«l. Foster est disponible en français dans le recueil Les Trois LumiĂšres, publiĂ© chez Sabine Wespieser Editeur. Et surprise, j’ai dĂ©jĂ  un recueil dans ma PAL Antartica. Je l’avais achetĂ© sur un coup de tĂȘte. Ce dernier et Blue Fields sont Ă©galement traduits en français. Encore une dĂ©couverte, encore une femme. Encore un coup de coeur ! Editions Faber & Faber, 2010, 89 pages ClaireDenamur - Claire Denamur. La note des internautes (5 notes) On ne prĂ©tendra pas que le plaisir soit ici trĂšs intellectuel, ni que l'esprit bouillonne de questions essentielles Ă  l'Ă©cou
Paroles de la chanson Ah Les Hommes par Claire Denamur Ah, les hommes Ils sont merveilleux Quand dans leur regard On voit qu'on est belle Ah, les hommes Ils sont fabuleux Car ils nous bichonnent Et nous ensorcellent C'est pourquoi Lorsqu'une femme est seule Elle se plaint d'ĂȘtre seule Elle est malheureuse Elle n'a plus les hommes À qui se donner Toutes les nuits sont longues Et le lit si froid Viens me rĂ©chauffer L'homme de mes rĂȘves Celui que j'attendais Je suis lĂ  Ah, les hommes Comment vivre sans Comment vivre avec C'est si compliquĂ© On attend Tout, rien, juste un peu Quelques gestes tendres Baisers langoureux C'est pourquoi Lorsqu'on ne les a pas On ressent le manque De leur tendresse On passe chaque nuit À se souvenir De folles nuits d'amour Puis Ă  soupirer Viens, je suis lĂ  Moi qui t'attendais L'homme de mes rĂȘves Je vais t'aimer EmmĂšne-moi LĂ  oĂč tu veux Je ne dirais rien Je serais comblĂ©e J'aurais ton odeur J'aurais ton toucher Toutes les sensations Qui me font vibrer Moi, cette femme Qui ne peut ĂȘtre seule Je vais patienter Et je t'attendrai
ClaireDenamur sur Bulles de Culture : Retrouvez toute l'actualité, les interviews, les photos, les articles du 2022-07-24 sur le thÚme Claire Denamur.
Enregistrement de l’EP Rien de Moi » Dans son Nouvel EP, Claire Denamur reprend Florence and the Machine, Cold War Kids et Lana Del Rey, dĂ©couvrez les vidĂ©os associĂ©es! Vagabondages Vagabondages 1 Walking Blues de Big Mama Thornton Vagabondages 2 Fortunate Son des Creedence Clearwater Revival Vagabondages 3 La Nuit Je Mens d’Alain Bashung Vagabondages 4 Fade Into You de Mazzy Star Video Games Lana Del Rey au CafĂ© de la Danse, Octobre 2011 La Nuit Je Mens Alain Bashung au CafĂ© de la Danse, Octobre 2011 Hound Dog Big Mama Thornton au CafĂ© de la Danse, Octobre 2011 Satisfaction Cover, Novembre 2011 I Just Wanna make love to you Etta James Cover, Novembre 2009 On the road again Canned Heat Cover, Septembre 2009 Down to the river to pray, Novembre 2009
FranceBleu cotentin, une heure en direct sur politique expositions temporaires et contenu du Scriptorial, interview de DĂ©borah Laisney : 12/06/2011. NRJ Cherbourg, annonce concours d’écriture : 05/06/2011. Virgin radio, annonce dans journal : 23/08/2011. Radio Europe 1, interview de Fabien Lecoeuvre : 25/07/2011. Radio France Bleu Cotentin, interview de Pierre-Yves Paris
Paroles de la chanson Tout Doucement par Claire Denamur Tout doucement La lumiĂšre tombe Tout doucement Ses traits s'effacent Je ne le vois plus mais je garde son image Je ne le sens plus mais son odeur est lĂ  Allez suis-moi Je te montre le chemin Celui qui te ramĂšne Ă  moi Tout doucement Je m'endors Je ferme les yeux, collĂ©e contre son corps Je me laisse emporter oĂč mĂšnent ses bras Et je le sers fort pour qu'il ne parte pas Allez maintenant Je rĂȘve tranquillement La nuit m'apporterait Prince Charmant Tout doucement Dors Tout doucement Dors Allez sers fort Comme ça, on s'endort Et on repart ensemble corps Ă  corps Tout doucement Sers-moi x3 Sers-moi
Ecouterles paroles de Claire Denamur 'La Nuit Je Mens', 'La Marionnette', 'Dreamers', 'Bang Bang Bang' avec leur traduction (video lyrics) MENU. PAROLES; ARTISTES + Ajouter des
De temps en tempsIl me sembleQue l'amour est une grosse comĂ©dieActeur ou spectateurPeu importeChacun veut faire du mal Ă  l'autreOu vivre sa vieAlors, si je me trouve sans toiJe devrais ĂȘtre contenteMais ce n'est pas le casAprĂšs tout ce tempsJe me rends compteQue j'ai vraiment, vraiment, vraimentBesoin de toiEt mĂȘme si cela te choqueIl ne faut pas que tu sois vexéÉcoute-moi et comprendsQue je me sens, oui je me sensTrĂšs mal aimĂ©eLa la laDe temps Ă  autreTu ne me vois pasJe te parle, mais tu refuses d'Ă©couterÇa me fait du mal de te voirMe dire des chosesAussi insensĂ©esAlors, si je me trouve sans toiPeut ĂȘtre est-ce mieuxComme ça ?Mais l'amour est un long combatMoi je suis prĂȘteÀ me battre pour toiEt mĂȘme si cela te choqueIl ne faut pas que tu sois vexéÉcoute-moi et comprendsQue je me sens, oui je me sensTrĂšs mal aimĂ©eQue je me sens, oui je me sensTrĂšs mal aimĂ©eQue je me sens, oui je me sensTrĂšs mal aimĂ©e
\n \n claire denamur la nuit je mens
6 Alain Bashung - La Nuit Je Mens 7) Rokia Traoré - Köté Don 8) Rokia Traoré - Tounka 9) Rokia Traoré - Obike 10) Etienne Daho - Stay With Me 11) Etienne Daho - Toi Jamais Toujours 12) Etienne Daho - HÎtel Des Infideles Francouzské wichytåvky | Frantiƥek Wich | Playlist aktuålního dílu | dne 12.1.2021 (Hey) a 17.1.2021 (Color)
ClaireDenamur) [French Edit] Sony, 2020 / NoĂ© Preszow À nous tĂŽt Ou tard, 2020 / Arlo Parks Green Eyes TRANSGRESSIVE, 2020 / Lou Doillon Questions and answers Barclay, 2012. NouveautĂ©s audio de Monumental sur Play RTS Du Taj Mahal au musĂ©e du Louvre, de ClĂ©opĂątre Ă  Le Corbusier, de Tokyo au pont de Brooklyn, Monumental vous emmĂšne Ă  la ClaireDenamur poursuit la promotion de son album "Vagabonde" avec une reprise, celle du titre "La nuit je mens" d'Alain Bashung. L'occasion pour elle de dĂ©montrer ses talents
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