10canoës, 150 lances et 3 épouses : Galerie, casting, critiques, avis, commentaires, statistiques, tags, listes et bien plus ! - CinéLounge
UPLOADED BY "What's News" TELEGRAM Peter/Reuters Martin bureau/AFPEnquĂȘte Comment l’aĂ©roport de Roissy-CDGgĂšre la crise sanitaire au jour le jour // P. 13TravaillermalgrĂ© le virusl Le gouvernement redoute une panne de l’activitĂ©dans les secteurs essentiels faute de main-d’ Questions sur l’utilisation du droit de Les leaders patronaux et syndicaux Ă  la recherched’un accord pour Ă©viter les Une loi d’urgence pour faire face Ă  l’épidĂ©mie.// PAGE 2 À 8, NOS INFORMATIONS PAGES 16 À 20ET L’ÉDITORIAL D’ÉTIENNE LEFEBVRE PAGE 14JEUDI 19 MARS 2020Etats-Unis Biden bien parti pour dĂ©fierTrump Ă  l’élection prĂ©sidentielle // P. 23162SURNICOLAS BARRÉÉDITO ÉCO DU JOURNAL DE 7HDANS LE 6H-9H DE MATTHIEU BELLIARD112 e ANNÉE32PAGESAntilles RĂ©union 4,10 €. Belgique 3,50 €.Espagne 4,40 €. Grande-Bretagne 3ÂŁ 4,20 €. Italie 4,40 €. Luxembourg3,80 €. Maroc 31 DH. Suisse 5,90 FS. Tunisie5,00 TND. Zone CFA 3100 Etatsvont traquerle virus grĂąceaux donnĂ©espersonnellesDATA Les Etats commencent Ă  utiliserles donnĂ©es des opĂ©rateurstĂ©lĂ©coms pour traquer l’épidĂ©miede coronavirus. IsraĂ«l a pris unemesure radicale et contestĂ©e enautorisant son agence en charge dela sĂ©curitĂ© intĂ©rieure Ă  exploiter lesdonnĂ©es compilĂ©es depuis 2002par les opĂ©rateurs. En Europe, lesinitiatives sont plus limitĂ©es. Deschercheurs d’Oxford plaident pourune application censĂ©e isoler lespersonnes Ă  risque. La Belgique,elle, s’apprĂȘte Ă  franchir le pas,pendant que les Etats-Unis nĂ©gocientavec les Gafam. Le RGPDn’est pas un frein. Certaines ONGredoutent que ces mesures s’installentdans le temps. // PAGE 21Le pĂ©trolechute encore,les majorscoupent lesinvestissementsÉNERGIE L’Arabie saoudite continued’inonder le marchĂ© de sonbrut Ă  prix cassĂ© alors que lademande s’effondre dans les paysde l’OCDE Ă  cause de la crisedĂ©clenchĂ©e par le coronavirus. Lebrent est tombĂ© au plus bas depuis2003 et des analystes voient unbaril sous les 20 dollars. Dans cecontexte, les gĂ©ants du secteur semettent en ordre de bataille pourassurer leur survie. Deux des plusgrands producteurs, ExxonMobilet Aramco, ont annoncĂ© qu’ilsrĂ©duisaient leurs suivront, pĂ©nalisant lourdementles groupes parapĂ©trolierscomme le franco-amĂ©ricainTechnipFMC. // PAGES 17 ET 28La Banque deFrance promet un boucliertotal pourl’économie »BANQUE CENTRALE Face aucoronavirus, François Villeroy deGalhau, le gouverneur de la Banquede France, affirme dans unentretien aux Echos » que l’objectifest d’installer un bouclier totalpour l’économie » afin qu’elle ne soitpas cassĂ©e quand cette crise temporaire» sera passĂ©e. Si la BCEdoit faire plus sur les achats d’obligations,elle le fera », ajoute le membredu Conseil des gouverneurs dela BCE. Alors que le Haut-conseilde stabilitĂ© financiĂšre devait relĂąchermercredi soir une surchargeen capital sur les banques, le rĂ©gulateurles invite Ă  ĂȘtre prudentessur leur politique de dividende etde bonus. // PAGE 6RuĂ©e surle crĂ©ditdisponiblepour lesentreprisesFINANCEMENT En premiĂšre ligneface Ă  la crise, les entreprises cherchentĂ  tirer sur leurs lignes de crĂ©ditexistantes, qui reprĂ©sententplus de 300 milliards, d’aprĂšs lesderniers chiffres de la Banque deFrance. Soit peu ou prou celui de lagarantie d’Etat annoncĂ©e lundisoir sur tous les nouveaux prĂȘtsaux entreprises. Certaines [entreprises,NDLR] tirent sur leurs lignesde crĂ©dit pour avoir accĂšs Ă  des liquiditĂ©s,mais de façon relativementirrationnelle », a dĂ©clarĂ© mardi lepatron de SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale, FrĂ©dĂ©ricOudĂ©a. Aux Etats-Unis aussi, lesgroupes les plus exposĂ©s au virussĂ©curisent leur trĂ©sorerie.// PAGE 26ImmunitĂ©collective find’une illusionL’analysed’ Yves Bourdillonet d’Alexandre CounisLondres, aprĂšs d’autres, renonceĂ  la stratĂ©gie de l’immunitĂ©collective » consistant Ă  laisservolontairement l’épidĂ©miese propager en se concentrantsur les cas graves. Cela auraitnĂ©cessitĂ© une multiplicationpar 30 des capacitĂ©s d’urgenceen peu de temps. // PAGE 9

samedi14 avril 2007, Journaux, [Saguenay] :ProgrÚs du Saguenay limitée,1981-

Nous avons demandé à la communauté BuzzFeed de partager ses souvenirs les plus mémorables de rencontres avec de gros pénis. Eh bien, ils en avaient des trucs à dire... Voici quelques-unes des meilleures histoires. 1. La saucisse de 30 cm. ÂJe suis sortie avec un type qui en avait une de 30 cm. Dans le meilleur des cas, avoir des relations sexuelles était quelque chose d'inconfortable, et en plus il refusait de me faire des cunnilingus. Je l'ai quitté aprÚs avoir passé un an a essayer de trouver des excuses pour ne pas coucher avec lui. Le pire, c'est qu'il n'avait aucune idée d'à quel point sa bite était grosse, à chaque fois qu'on parlait de sa taille, il ne voulait pas me croire quand je lui disais qu'il était plus gros que la hollyskittlesb 2. Le gland conséquent ÂÉtant lesbienne, je n'ai pas vu beaucoup de pénis depuis que j'ai perdu ma virginité à 17 ans. Mais ma premiÚre expérience avec quelqu'un du sexe opposé a été un homme qui, à ce jour, a le plus gros pénis que j'aie jamais vu. On faisait du camping avec un grand groupe, sous tentes et à cheval, prÚs de la riviÚre Suwannee en Floride. Mon petit ami de lycée et moi sommes allés tÎt dans ma tente, et l'on s'est lancés dans une session de cùlins assez chauds. AprÚs m'avoir demandé mon accord, il a sorti un pénis extrÃÂȘmement long, dur comme un roc et trÚs a passé les 10 minutes suivantes à essayer de faire rentrer juste le bout. C'était épuisant et ça faisait mal, mais lui était déterminé et moi j'étais en pleine période "j'ai pas envie d'ÃÂȘtre lesbienne" donc je faisais preuve de beaucoup de patience, mÃÂȘme si je souffrais terriblement. Heureusement, une fois qu'il était rentré, ça n'a pas duré trÚs longtemps. Mais parfois quand j'y repense, je me souviens de la force avec laquelle cet énorme membre rentrait dans ma chair. C'est pas que cette expérience m'a dégoûté pour toujours des hommes ñ€” je pense que c'était déjà réglé à ce moment là  ñ€”, mais j'ai clairement appris à apprécier le kristens13 3. Le type de la télé-réalité solide comme un roc ÂIl y a quelque temps, j'étais vraiment AMOUREUSE de ce type qui était apparu dans mon émission de télé-réalité préférée. J'étais fan, et j'allais sur son Instagram dÚs que j'en avais l'occasion. Un jour, il a remarqué un de mes commentaires, et m'a envoyé un message. On a échangé nos numéros et on a commencé une relation à distance, et un jour il m'a envoyé une photo de sa bite qui m'a fait avaler mon café de travers. Vu sa taille, je pensais qu'il aurait une bite de taille moyenne, mais il était ÉNORME. J'étais certaine qu'il allait me casser en deux. Malheureusement, on a rompu avant que je puisse aller le voir pour un weekend. J'ai raté cette ñ€” phoebecruz 4. Le pote aux toilettes. ÂJe prenais un verre avec mon meilleur ami, et il a invité un de ses potes. On est allé aux toilettes en mÃÂȘme temps, et, pour faire court, elle était si grosse qu'il avait besoin de la tenir à deux mains pour pisser. Je n'étais mÃÂȘme pas jaloux à ce niveau-là , seulement effrayé.Ă‚Â»Ăąâ‚Źâ€Ă‚ mcgoddamn 5. La Âbite bûche» ÂJe rencontré un mec sur Tinder, et aprÚs l'un de nos rencarts, on a fini chez lui. HonnÃÂȘtement, j'ai voulu résister, mais je n'ai pas pu me retenir, et nos vÃÂȘtements ont volé à travers la piÚce. Un truc que j'aime faire, c'est avoir la tÃÂȘte qui dépasse du lit et défaire le pantalon du mec pendant qu'il est debout, avant de lui faire une fellation. Quand je lui ai retiré son pantalon, sa bite m'a tapé le front, et j'ai eu le souffle coupé en pensant que cette chose allait finir dans ma gorge. Je ne crois pas que je sois parvenue à mettre plus de 3 cm de ce monstre dans ma bouche, et le sexe a été presque désagréable. PRESQUE, car l'épaisseur de cette bite-bûche était incroyable. Cela va sans dire, si un jour j'en ai le courage, je le oliviavincentk 6. Le joueur de clavier ÂQuand j'étais plus jeune, il y avait ce type qui m'a dragué pendant des mois. Il n'arrÃÂȘtait pas de me dire qu'il avait une bite de la taille d'un clavier, et je n'arrÃÂȘtais pas de l'ignorer. Finalement, j'ai changé d'avis. J'étais dans sa chambre, et, quand il l'a sortie, j'ai d'abord pensĂƒÂ©Ă‚ "Oh mon Dieu, elle fait vraiment la taille d'un clavier pour enfants." J'étais prÃÂȘte pour le challenge mais je me suis vite rendue compte que c'était juste trop gros pour moi. Il arrivait à peine à faire rentrer le bout sans que ça fasse mal, que je me plaigne et que ça glisse. Un jour ça a glissé et j'ai juste serré les cuisses trÚs fort et je l'ai laissé baiser comme ça en faisant comme si c'était mon vagin parce que y'avait pas moyen que ça rentre de toute faç breg4234ec519 7. La tÃÂȘte de bite avec une grosse bite ÂMon ex en avait une d'environ 30 cm. C'était une grosse tÃÂȘte de bite, je suppose que c'est normal qu'il en ait eu une heinrichgabrielf 8. Le professionnel ÂJ'étais en deuxiÚme année de fac, et j'étais vierge. J'avais flirté avec ce mec rencontré en cours, et un soir, il m'a invitée chez lui. Bien sûr, la premiÚre fois que j'ai vu son pénis, j'ai pensé qu'il était de taille normale, parce que je n'en avais pas vu beaucoup auparavant, mais j'arrivais à peine à le mettre dans ma bouche. Quand il a essayé de me pénétrer, seul le bout rentrait. J'étais trÚs gÃÂȘnée, parce que je pensais que c'était ma faute. Mais bon, il l'a bien pris. J'ai appris par la suite qu'il tournait dans des pornos à cÎté pour se faire un peu d' oliviap442af5447 9. Le gars avec de grands... pieds. ÂJ'ai rencontré ce type quand je bossais dans une boutique de chaussures. Il était gÃÂȘnée à cause de sa grande pointure de chaussure, et je lui ai dit en plaisantant, ÂVous savez ce qu'on dit des hommes à grands pieds» en lui faisant un clin d'Å“il. Quelques temps plus tard, on commence à se voir, et putain, cette blague était plus qu'adaptée. il en avait une ÉNORME ! Au moins 30 centimÚtres. Les relations sexuelles étaient... compliquées. Je me souviens qu'il m'avait dit "Les mecs ont toujours envie d'avoir une grosse bite, mais en fait, c'est vraiment chiant."Ă‚Â»Ăąâ‚Źâ€Ă‚ marleep3 10. Le plan cul génial ÂJ'avais un plan cul avec un mec, et, sans déconner, sa bite était grosse comme une cannette de Monster. Je parle en longueur et en largeur. La premiÚre fois que je l'ai vue, j'ai honnÃÂȘtement eu une exclamation de surprise. Jusqu'à aujourd'hui, cela a été le meilleur coup que j'ai eu. Coucher avec lui me faisait me sentir vraiment pleine, et c'était juste à la limite entre plaisir et douleur. J'ai versé une larme en l'honneur de ce glorieux pénis quand il a déménagé.Ă‚Â»Ăąâ‚Źâ€Ă‚ vanessam4d77c73c0 11. Le crùneur sur la plage naturiste. ÂJ'ai trainé pendant quelques mois sur une plage naturiste à Hawaï. Un mec avait le plus gros pénis de la plage, un énorme et monstrueux engin de 30 cm non circoncis. Il en était tellement fier ! Il roulait des mécaniques sur la plage, tout hillaryg5 12. Le plan d'un soir magique. ÂJ'ai eu mon premier plan d'un soir à 17 ans. Il faisait sombre, j'ai mis la main pour le masturber, et j'ai cru que je lui avais saisi l'avant-bras. Il était tellement gros qu'il m'a presque cassé en bhogan535 13. La batte de base-ball. ÂLa bite de mon ex était comme une batte de base-ball. Sérieusement, mÃÂȘme longueur, mÃÂȘme largeur, mÃÂȘme forme. Enfin, pas sérieusement, mais AU MOINS 25 cm. Le gland était plus gros que le reste, et c'était incroyable quand il prenait son temps et se retirait complÚtement avant de re-rentrer. Mais, bon sang, quand il commençait à pilonner, je sentais mon col de l'utérus ladydanger2020 14. L'amant gros et fainéant. Â25 cm, et aussi gros que mon poignet. Le problÚme ? Il était persuadé que ses 25 cm étaient tout ce qu'il fallait pour que le sexe soit agréable. Il restait allongé, comme l'incarnation d'un bùillement. Mon meilleur coup ? 12 centimÚtres et la fougue de quelqu'un qui ne lùchera pas l' thedistancetohere222 15. Le bon chrétien ÂJe suis allé dans une petite université chrétienne de l'Idaho aux États-Unis. Je sortais avec ce garçon dont les parents étaient missionnaires, et qui était donc trÚs religieux, mais il faisait prÚs de 2 mÚtres, et son pénis était à l'avenant. Comme nous étions tous deux trÚs religieux à l'époque, nous n'avons pas eu de rapports sexuels avec pénétration. Les garçons n'avaient pas le droit d'aller dans la chambre des filles, et vice-versa, donc on se masturbait toujours l'un l'autre dans des placards et des salles de classe vides, ou dans le bureau de son surveillant la nuit. Je n'avais jamais vu de pénis de ma vie, donc, quand j'ai commencé à jouer avec, je n'ai pas trop réfléchi au fait qu'il faisait au moins 25 cm en érection, et que ma main n'en faisait pas le tour. J'ai simplement pensé que c'était normal. Nous n'avons pas eu de rapport sexuel avec pénétration pendant l'année et demie oÃÂč nous sommes sortis ensemble. Parfois, je me demande comment ça se serait passé, et je suis un peu soulagée du fait que la premiÚre bite qui m'ait pénétrée ne faisait pas 25 samanthah470d36cca 16. Le géant du football américain ÂJ'avais 18 ans, et le type que je voyais était un joueur de football américain de 2 mÚtres, et, quand on s'est retrouvés nus, il était tellement gros que j'ai menti en lui disant que je n'avais plus de préservatifs pour éviter d'essayer de faire rentrer ce géant. Mon inexpérience a clairement contribué au fait que je n'avais pas confiance en moi. Je ne peux pas dire que j'aurais refusé si je l'avais vu aujourd'hui ! Il était BÉ christinak4c924587c 17. Et enfin, le gros claqueur ÂAu début de ma deuxiÚme année de fac, j'ai rencontré ce mec d'une autre fac qui rendait visite à des amis. On a fini ensemble ce soir-là , et son pénis était le plus gros que j'aie jamais vu, au moins 25 cm en érection. Pour faire court, je lui ai fait une fellation, son pénis était trop grand pour tenir dans ma bouche et est ressorti, mais, en ressortant, il est remonté et lui a claqué le ventre dans un grand bruit. Cela m'a tellement fait rire que j'ai sans doute cassé l' afin21 Les histoires ont été modifiées dans un souci de concision et de clarté. BuzzFeed DailyKeep up with the latest daily buzz with the BuzzFeed Daily newsletter!
10canoës, 150 lances et 3 épouses (Ten Canoes) est un film australien de 2006 réalisé par Rolf de Heer et Peter Djigirr. 27 relations. Communication . Téléchargez Unionpédia sur votre
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VĂ©rifiĂ© le 15 juin 2021 - Direction de l'information lĂ©gale et administrative Premier ministreQuand le dĂ©funt n'a pas fait de testament, ses biens vont Ă  ses descendants titleContent, et Ă  son Ă©pouxse s'il Ă©tait mariĂ©. Quand le dĂ©funt a fait un testament, il doit rĂ©server une partie de son patrimoine Ă  ses descendants. Il peut attribuer la part restante librement au profit d'un hĂ©ritier ou d'un tiers. CrĂ©dits Service Public DILAPas de testamentRĂ©pondez aux questions successives et les rĂ©ponses s’afficheront automatiquementCas gĂ©nĂ©ralSi le dĂ©funt n'a pas fait de legs titleContent ou de donation, ses enfants reçoivent l'intĂ©gralitĂ© des biens restants aprĂšs la part attribuĂ©e Ă  l'Ă©poux les enfants ont les mĂȘmes droits dans la succession. Le partage est effectuĂ© entre eux Ă  parts Si le dĂ©funt a eu 2 enfants pendant son mariage, dont l'un avec une femme autre que son Ă©pouse, chaque enfant recevra la moitiĂ© des biens de son pĂšre, aprĂšs la part attribuĂ©e Ă  l' adoptĂ©Adoption simpleL'adoptĂ© hĂ©rite des 2 familles, c'est-Ă -dire de sa famille d'origine et de sa famille ne bĂ©nĂ©ficie pas de la gratuitĂ© des droits de succession titleContent dans sa famille adoptive. Il paie les mĂȘmes droits que les personnes sans lien de parentĂ© 60 %, sauf dans certains cas enfant issu d'un premier mariage de l'Ă©poux ou partenaire de Pacs ou concubin, pupille de l'État ....Adoption plĂ©niĂšreL'enfant adoptĂ© a droit Ă  la succession de ses parents adoptifs. Il bĂ©nĂ©ficie de la gratuitĂ© des droits de succession cette adoption lui fait perdre ses droits sur la succession de ses parents principe, un petit-enfant n'hĂ©rite pas de ses il hĂ©rite par reprĂ©sentation, c'est-Ă -dire Ă  la place de ses parents, dans les 3 cas suivants Son parent titleContent est dĂ©cĂ©dĂ©Son parent renonce Ă  la succession de son propre parentSon parent est indigne de succĂ©derRĂ©pondez aux questions successives et les rĂ©ponses s’afficheront automatiquementDĂ©funt mariĂ©DĂ©funt ne laissant que des enfants issus du coupleL'Ă©poux survivant a le choix entre les 2 options suivantes Usufruit de la totalitĂ© de la successionPleine propriĂ©tĂ© du quart de la successionLes droits des descendants titleContent sont rĂ©duits d' de la succession - cas oĂč le le dĂ©funt ne laisse que des enfants issus du coupleChoix de l'Ă©poux survivantPart revenant aux enfantsUsufruit de la totalitĂ© de la successionNue-propriĂ©tĂ© de toute la successionPleine propriĂ©tĂ© du quart de la successionPleine propriĂ©tĂ© des 3/4 de la successionDĂ©funt laissant des enfants issus d'une prĂ©cĂ©dente unionSi le dĂ©funt laisse des enfants issus d'une prĂ©cĂ©dente union, l'Ă©poux survivant hĂ©rite du quart de la succession en pleine ce cas, les enfants hĂ©ritent des 3/4 de la non mariĂ©Si le dĂ©funt vivait en couple, son partenaire de Pacs ou son concubin n'ont aucun droit sur sa aux questions successives et les rĂ©ponses s’afficheront automatiquementCas gĂ©nĂ©ralLa part d'hĂ©ritage rĂ©servĂ©e aux enfants est la suivante La moitiĂ© des biens s'il y a 1 enfantLes 2/3 des biens s'il y a 2 enfantsLes 3/4 des biens s'il y a 3 enfants et plusSi le dĂ©funt a plusieurs enfants, le partage est effectuĂ© entre eux Ă  parts adoptĂ©Adoption simpleL'adoptĂ© hĂ©rite des 2 familles, c'est-Ă -dire de sa famille d'origine et de sa famille ne bĂ©nĂ©ficie pas de la gratuitĂ© des droits de succession titleContent dans sa famille adoptive. Il paie les mĂȘmes droits que les personnes sans lien de parentĂ© 60 %, sauf dans certains cas enfant issu d'un premier mariage de l'Ă©poux ou partenaire de Pacs ou concubin, pupille de l'État ....Adoption plĂ©niĂšreL'enfant adoptĂ© a droit Ă  la succession de ses parents adoptifs. Il bĂ©nĂ©ficie de la gratuitĂ© des droits de succession cette adoption lui fait perdre ses droits sur la succession de ses parents principe, un petit-enfant n'hĂ©rite pas de ses il hĂ©rite par reprĂ©sentation, c'est-Ă -dire Ă  la place de ses parents, dans les 3 cas suivants Son parent titleContent est dĂ©cĂ©dĂ©Son parent renonce Ă  la succession de son propre parentSon parent est indigne de succĂ©derLa quotitĂ© disponible titleContent peut ĂȘtre attribuĂ©e librement par le dĂ©funt dans son Le dĂ©funt a un patrimoine de 200 000 € et 3 enfants. Ses enfants se partageront 75 % de ce patrimoine, soit 150 000 € Ă  parts Ă©gales. Chaque enfant recevra donc 50 000 €. 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10canoés, 150 lances et 3 épouses Cycle 1 de Rolf de Heer 91 minutes 2006 En des temps reculés, dans le nord de l'Australie. Le jeune Dayindi convoite l'une des trois femmes de son
Canoe Man 2010 film streaming gratuit en français, regarder Canoe Man 2010 film complet en streaming gratuitement, [vostfr voir] Canoe Man streaming vf 2010 film complet onlineCanoe Man - Synopsis 🎬 Regarde Maintenant đŸ“„ TĂ©lĂ©chargerTitre original Canoe ManSortie 2010-03-30DurĂ©e * minutesScore 4 de 1 utilisateursGenre Etoiles Bernard Hill, Saskia Reeves, Jeremy Legat, Philip Correia, Kate Ambler, Jeremy Swift, Joseph BalderramaLangue originale EnglishMots-clĂ©s Film Canoe Man 2010 En Streaming VF Complet QualitĂ© HD Gratuit sans illimitĂ©đŸŽŹ Regarde MaintenantCanoe Man TV Movie 2010 IMDb ~ Directed by Norman Hull With Kate Ambler, Bernard Hill, Joseph Balderrama, Saskia Reeves The story of the Canoe Man John Darwin who faked his own death and tried to start a new life with a false identityFilm Streaming 100 Gratuit, Voir Film en Streaming ~ film streaming sur FilmsMan Retrouvez les meilleurs films et les derniĂšres nouveautĂ©s en exclusivitĂ© sur FilmsMan Notre site vous donne accĂšs Ă  des centaines de films et de sĂ©ries avec les meilleures conditions, telles quun streaming gratuit et illimitĂ©, des films complets, des sĂ©ries en VF et VOSTFR, regarder en HD vos films et sĂ©ries purĂ©fĂ©rĂ©es, et finalement la possibilitĂ© Film Streaming Voir Film en Stream Complet HD VF ~ ALADDIN 2019 Regarder le film ALADDIN 2019 en streaming VF sur papystreaming Quand un charmant garçon des rues du nom dAladdin cherche Ă  conquĂ©rir le cƓur de la belle, Ă©nigmatique et fougueuse princesse Jasmine, il fait appel au tout puissant GĂ©nie, le seul qui puisse lui permettre de rĂ©aliser trois vƓux, dont celui de devenir le prince Ali pour mieux accĂ©der au palaisThe Canoe Trailer on Vimeo ~ This film captures the human connection and bond created by Canadas wellknown craft amp symbol, the canoe Through the stories of five paddlers across the province of Ontario, Canada a majestic background both in its landscape amp history the film underscores the strength of the human spirit and how the canoe can be a vessel for creating Regarder films et series en streaming vf et vostfr zonefilms ~ Regarder vos films ainsi que vos series VF et VOSTFR en streaming hd gratuitement et sans limite Notre site vous propose un large choix de films et series en exclusivite indispensable sur les sites concurrent mais ce nest pas tout zonefilms diffuse des films qui sont encore en salle de cinema tout cela sans frais ni engagementFILM STREAMING Derniers films streaming gratuit ~ Film streaming, streaming film, films streaming gratuit, film streaming sans limite, derniers films streaming gratuit sans tĂ©lĂ©chargerArchives des Films Regarder Films ~ Regarderfilms 32232 Films francais HD gratuits en streaming Les marques, noms commerciaux et logos figurant sur ce site sont des marques dĂ©posĂ©es par leur propriĂ©taire respectifRegarder Films Films en streaming gratuit ~ Regarderfilms 32232 Films francais HD gratuits en streaming Les marques, noms commerciaux et logos figurant sur ce site sont des marques dĂ©posĂ©es par leur propriĂ©taire respectifDpStream Films, SĂ©ries et Mangas en streaming ~ Dpstream votre site de Film en streaming, retrouvez tous vos films prĂ©fĂ©rĂ©s en streaming, les derniers Serie streaming en Français gratuit, voir top series 2019 dpstream Complet Streaming gratuit Voir Film en VF HD, dp stream Complet Regarder le meilleur de film en version française online dpstream films series gratuitement et sans limiteFrench Stream Regarder HD streaming film gratuitement ~ Regarder HD film en streaming gratuitement complet en VF french stream Films streaming gratuit sans enregistrement Regarder le streaming français de tous les films en trĂšs bonne qualitĂ© gratuitement et en illimitĂ©Voir film en streaming french streaming film zone ~ Regarder Facilement et Gratuitement Les Meilleurs Films et SĂ©ries en Streaming HD Sans aucune PublicitĂ© GĂȘnante qui sort de nulle part Venez Seul ou en famille Car Sur FrenchStream Vous ĂȘtes en sĂ©curitĂ© voir film streaming , streaming hd , streaming gratuit , streaming 2018 ,top site streamingFilm Iron Man 2 en Streaming VF GRATUIT Complet HD 2010 en ~ Regarder Iron Man 2 en streaming français VF HD 2010 Complet Gratuit sur filmstoonproMeilleurs films des annĂ©es 2010 Page 4 AlloCinĂ© ~ Quels sont les meilleurs films des annĂ©es 2010 DĂ©couvrez les 300 meilleurs films des annĂ©es 2010 sur AlloCinĂ©Conte de la frustration film 2010 complet ~ Conte de la frustration film 2010 complet Cinema cinemas Loading Unsubscribe from Cinema cinemas Un film, le temps dune journĂ©e et dune nuit, oĂč notre personnage principal va 10 canoĂ©s, 150 lances et 3 Ă©pouses film 2006 AlloCinĂ© ~ 10 canoĂ©s, 150 lances et 3 Ă©pouses est un film rĂ©alisĂ© par Rolf De Heer et Peter Djigirr avec Crusoe Kurddal, Jamie Gulpilil Synopsis En des temps reculĂ©s, dans le nord de lAustralie Le
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Vivre une expĂ©rience sexuelle avec ton compagnon et un autre partenaire, ça te tente ? C’est le fantasme rĂ©alisĂ© par cette lectrice de Madmoizelle lors d’un plan Ă  trois avec son mari et un autre homme. PubliĂ© le 17 octobre 2019 Au printemps 2018, nous avons organisĂ© et vĂ©cu avec mon mari notre premier plan cul de couple » avec une tierce personne. Nous avons eu beaucoup de chance en rencontrant la » bonne personne pour nous et ce fut incroyablement beau, bon, sexy, respectueux et enrichissant. À l’origine de cette expĂ©rience, il y avait une envie et un besoin plutĂŽt prĂ©cis de mon cĂŽtĂ© je fantasmais depuis un certain temps sur les hommes exceptionnellement membrĂ©s. Avec mon homme, nous avions dĂ©jĂ  Ă©changĂ© Ă  ce propos car nous parlons de tout sans tabou, et notamment de sexualitĂ©. Il avait remarquĂ© que les vidĂ©os porno que je regardais Ă  cĂŽtĂ© de lui sur mon petit tĂ©lĂ©phone dans notre lit mettaient en scĂšne des hommes particuliĂšrement hors norme ! Fantasmer sur le plan Ă  trois avec mon mari Tout comme moi, j’avais remarquĂ© que ses choix Ă  lui allaient souvent vers des threesomes, deux filles et un mec, mais aussi deux mecs et une fille. Niveau sexe, on n’a pas vraiment de complexe ou de blocage l’un et l’autre on aime explorer et surtout Ă©couter nos dĂ©sirs. Parfois on ne fait l’amour que deux fois par mois, et puis soudainement il arrive qu’on se transforme en petits lapins ! Pour nous, le plus important c’est d’ĂȘtre loyal, envers soi-mĂȘme et envers l’autre. Nous avons tous les deux Ă©tĂ© trompĂ©s par nos ex suite Ă  des baisses de libido, et cela nous a beaucoup affectĂ©s humainement. Alors quand on s’est rencontrĂ©s, c’était pour nous la rĂšgle de base la fidĂ©litĂ© entre nous serait de se dire les choses. Un jour, il me dit Mais si tu fantasmes autant sur les grosses queues, pourquoi tu ne t’autoriserais pas un plan cul avec un gars qui en a une vraiment grosse ? » Oui, il est pas du genre possessif mon homme. J’y ai rĂ©flĂ©chi mais je ne me voyais pas vivre un truc sans lui, pour moi ça aurait Ă©tĂ© comme le tromper et dĂ©cidĂ©ment ça ne me plaisait pas comme scĂ©nario. Quand aux clubs » Ă©changistes, nous y avions mis les pieds une fois l’annĂ©e d’avant par curiositĂ© et nous Ă©tions ressortis complĂštement dĂ©goĂ»tĂ©s de cette expĂ©rience. Ambiance boĂźte de nuit, musique trop forte, alcĂŽves sombres, crades, mecs bedonnants qui te mettent la main au cul sans te demander ton avis, ça n’était vraiment pas notre truc. On avait eu la sensation de se retrouver exposĂ©s comme de froids morceaux de viande et nous avions conclu que ça n’était pas pour nous. Et si on faisait un plan Ă  trois en couple ? Quelques jours plus tard, je lui ai proposĂ© une autre autre solution Et si on vivait cette expĂ©rience en couple ? ». On a pris le temps de parler, de se positionner, on s’est dit nos limites, nos attentes, nos besoins, nos envies, on s’est littĂ©ralement projetĂ©s dans la scĂšne, ce qui nous a permis d’exprimer quelques petites angoisses aussi. Peur de l’abandon quand tu nous tiens
 Et puis le lendemain, il m’a montrĂ© un texte qu’il avait Ă©crit afin de le mettre sur un site spĂ©cialisĂ©. Ce texte nous prĂ©sentait succinctement et proposait une rencontre oĂč la femme resterait centrale » c’est comme ça qu’il avait exprimĂ© ses propres limites et j’ai trouvĂ© ça bien. On Ă©tait super excitĂ©s quand on a mis le texte en ligne, comme des gamins qui font un truc un peu interdit, c’était drĂŽle. C’était une belle soirĂ©e de vendredi, nos enfants Ă©taient respectivement chez leurs autres parents, on avait tout le week-end de libre, pour nous. Et lĂ , on a commencĂ© Ă  recevoir des mails, beaucoup de mails ! On Ă©tait tous les deux lovĂ©s l’un contre l’autre dans le canapĂ© et il pleuvait des mails dans notre boĂźte spĂ©cialement créée pour l’occasion. Trouver la bonne personne pour faire un plan Ă  trois avec mon mari On s’est regardĂ©s surpris et on a ouvert la premiĂšre rĂ©ponse un homme qui se disait intĂ©ressĂ© et joignait une photo Ă  sa phrase. Sur le tĂ©lĂ©phone de mon mari, on a chargĂ© la photo et on s’est retrouvĂ©s nez Ă  nez avec un sexe en gros plan ! Il a eu le rĂ©flexe d’éloigner le tĂ©lĂ©phone de lui en tendant son bras et on a Ă©clatĂ© de rire. VoilĂ , c’était notre premiĂšre expĂ©rience de dick-pic, Ă  l’époque on ne savait pas que ça existait ! En mĂȘme temps, on l’avait bien cherchĂ© car dans notre annonce une des demandes explicites Ă©tait que le troisiĂšme luron soit bien dotĂ©. Qu’est-ce qu’on a ri ce soir-lĂ , en voyant tous les messages improbables que l’on recevait. On s’est vite rendu compte qu’on devrait mettre en place une technique pour trier les rĂ©ponses afin de choisir au mieux. DĂ©jĂ , on a commencĂ© par Ă©liminer ceux qui ne prenaient pas le temps d’écrire plus de trois phrases. Puis on a rĂ©alisĂ© qu’on prĂ©fĂ©rait Ă©changer avec ceux qui envoyaient des photos d’eux-mĂȘme jointes Ă  celle de leur bite ou pas, finalement. On a surtout fait confiance Ă  nos premiĂšres intuitions. Discuter avec quatre hommes, jusqu’à avoir un bon feeling AprĂšs ce premier tri, on a entamĂ© une correspondance avec 4 hommes diffĂ©rents. Avec l’un, on s’est rendu compte au cours des Ă©changes qu’il Ă©tait en couple et que sa femme n’était pas au courant de ses aventures pour nous, c’était niet. Avec un autre, nous avons ressenti venant de sa part un besoin pressant qui nous dĂ©rangeait. Et quand il a commencĂ© Ă  devenir vraiment trop insistant, nous avons coupĂ© court. Avec le troisiĂšme, c’était sympa mais je le trouvais un peu jeune. Il avait 25 ans, il sortait de sa premiĂšre relation longue et avait envie de se changer les idĂ©es. J’ai partagĂ© mes doutes avec mon mari mais comme le gars Ă©tait gentil, mignon et qu’il Ă©tait libre dans le week-end, nous avons convenu d’un rendez-vous dans un cafĂ© en bord de mer, dans la ville oĂč il habitait. Nous avons fait une heure de route et puis 15 minutes avant le rendez-vous, nous avons reçu un sms de sa part, nous disant qu’il Ă©tait dĂ©solĂ© mais que ça allait trop vite pour lui. Moi ça m’a un peu Ă©nervĂ©e sur le moment, mais au final je suis contente qu’il ait annulĂ© parce que ce n’était pas le bon. Le quatriĂšme, tu t’en doutes, Ă©tait le bon ! DĂšs le dĂ©but de nos Ă©changes par mails, on a senti qu’on Ă©tait sur la mĂȘme longueur d’onde. Sa photo de profil le montrait en visite dans un musĂ©e d’art, il avait notre Ăąge et avait dĂ©jĂ  eu deux expĂ©riences avec un couple pendant des vacances d’étĂ©. Ce qui nous a tout de suite rassurĂ©s. On parlait le mĂȘme langage et nous avons convenu d’une premiĂšre rencontre dans un bar de notre ville. Entre nos premiers Ă©changes et le rendez-vous, deux semaines s’étaient Ă©coulĂ©es. Un premier rendez-vous pour faire connaissance avant un Ă©ventuel plan Ă  trois Avec mon mec, une de nos limites Ă©tait qu’on ne voulait pas vivre cette expĂ©rience chez nous, on avait envie de protĂ©ger notre maison familiale et on Ă©tait prĂȘts Ă  prendre une chambre d’hĂŽtel si jamais la troisiĂšme personne partageait le mĂȘme besoin que le nĂŽtre. MĂȘme si on trouvait ça un peu froid les chambres d’hĂŽtel et que le fait de devoir payer pour vivre une expĂ©rience sexuelle me plaisait moyen
 Quand Peter est entrĂ© dans le bar, il nous a tout de suite plu, autant Ă  mon mec qu’à moi. On a aimĂ© ce qui se dĂ©gageait de sa personne. Il Ă©tait trĂšs similaire physiquement Ă  mon homme, mĂȘme taille, mince comme lui et trĂšs stressĂ© comme lui. C’était incroyable de se retrouver dans ce cafĂ©, sans se connaĂźtre pour parler de soi et de nos sexualitĂ©s. On s’est mis Ă  une table qui Ă©tait un peu Ă  l’écart pour pouvoir parler librement. Peter nous a racontĂ© ses deux expĂ©riences, Ă  chaque fois il s’était retrouvĂ© embarquĂ© par un couple homme-femme et il en gardait un merveilleux souvenir. Il nous en parlait de façon trĂšs belle et tendre. Il nous a aussi fait part de son stress et s’est dit intimidĂ© d’ĂȘtre lĂ , seul face Ă  nous entitĂ© couple. LĂ , j’ai rĂ©alisĂ© qu’il avait du courage en effet et ça nous a permis Ă  mon mari et moi d’ĂȘtre encore plus attentif Ă  lui. Ça collait bien entre nous Une de ses premiĂšres questions a Ă©tĂ© de nous demander pourquoi nous n’avions pas cherchĂ© un couple, comme nous Ă©tions un couple. On s’est retrouvĂ©s bĂȘtes car on y avait pas pensĂ©. Rencontrer une troisiĂšme personne c’est dĂ©jĂ  beaucoup, non ? » a Ă©tĂ© notre rĂ©ponse. Je nous trouvais trĂšs mignons tous les trois dans ce cafĂ© et Ă©trangement je me sentais Ă  l’aise. Pour lui, la nouveautĂ© Ă©tait d’ĂȘtre la personne expĂ©rimentĂ©e et de se retrouver en quelque sorte comme le guide de l’aventure. Il avait envie que ce soit aussi bien pour nous que ce qu’il avait vĂ©cu et se sentait investi d’une petite » responsabilitĂ©. Nous avons tout de suite rĂ©alisĂ© que ça collait bien entre nous, qu’on s’attirait autant Ă©motionnellement que physiquement alors nous sommes passĂ©s Ă  la vitesse supĂ©rieure. Je lui ai demandĂ© comment il imaginait les choses du cĂŽtĂ© pratique. En tant que cĂ©libataire, il nous a immĂ©diatement invitĂ© Ă  venir chez lui, et mĂȘme s’il n’avait pas projetĂ© que ça irait si vite, il a dit Bah oui finalement, si on a organisĂ© cette rencontre c’est pas pour faire genre et remettre Ă  plus tard ». Il nous a demandĂ© de lui donner 30 minutes d’avance afin qu’il prĂ©pare sa maison pour nous accueillir. PrĂ©venant, en plus. On sentait l’électricitĂ© Quand on s’est sĂ©parĂ©s au bar, on sentait l’électricitĂ© entre nous trois. Le moindre effleurement de peau et nos bises nous on fait rĂ©aliser Ă  quel point nous Ă©tions excitĂ©s ! ArrivĂ©s chez lui, nous avons dĂ©couvert sa maison super belle, bien dĂ©corĂ©e dans le style d’un mec cĂ©libataire ayant la quarantaine, du goĂ»t et des moyens. Nous sommes montĂ©s directement sous les combles oĂč nous attendait une chambre d’amis cosy, douillette avec poutres apparentes, le lit Ă  hauteur du sol, comme je les prĂ©fĂšre pour faire l’amour. Peter avait installĂ© son ordi pour mettre de la musique, et en plus il avait de trĂšs bon goĂ»ts musicaux. Il avait montĂ© son huile de massage et nous avions apportĂ© la nĂŽtre c’était la mĂȘme. Il Ă©tait vraiment aux petits soins avec nous. Son attention allait autant vers moi que vers mon homme. Quand on s’est dĂ©shabillĂ©s, mon mari m’a regardĂ©e en poussant un petit soupir de soulagement car Peter Ă©tait imberbe du torse et je savais qu’il avait super peur de se retrouver face Ă  un mec trĂšs poilu. Nous avons passĂ© une merveilleuse nuit d’amour. J’ai Ă©tĂ© une vraie princesse, choyĂ©e, comblĂ©e d’amour et de caresses, au centre de tout. On s’est bien amusĂ©s et on a aussi beaucoup ri de la nouveautĂ©. Parfois, on arrivait mĂȘme Ă  verbaliser les choses quand l’émotion Ă©tait trop forte. Quand je me suis retrouvĂ©e assise sur mes genoux entourĂ©e de deux magnifiques hommes avec de chaque cĂŽtĂ© Ă  hauteur de mon visage, leurs bites entre mes mains, puis contre mes joues, c’était houaaaa, trĂšs puissant. Quand j’y repense, ça m’émoustille encore entre les cuisses. Mon mari a pris beaucoup de plaisir Ă  regarder cet homme m’en donner Je crois que mon mari a pris beaucoup de plaisir Ă  regarder cet homme m’en donner et il Ă©tait sans aucun doute le plus excitĂ© de nous trois ! C’est d’ailleurs le seul Ă  avoir joui cette fois-lĂ . AprĂšs que nos ardeurs se soient calmĂ©es, nous avons passĂ© encore une heure sur le lit, Ă  Ă©couter de la musique, Ă  parler de plein de trucs diffĂ©rents, Ă  toucher nos corps tout doucement, Ă  se renifler tendrement. J’aimais particuliĂšrement sentir les diffĂ©rentes textures de peaux, de cheveux entre eux deux. La fatigue arrivant, il nous a proposĂ© de rester mais nous avions envie de nous rĂ©veiller chez nous au petit matin. On voulait prĂ©server intacte cette bulle temporelle, sans l’entacher de quotidien, avec un rĂ©veil Ă  gĂ©rer thĂ© ou cafĂ© ? » Au final, il ne m’a mĂȘme pas pĂ©nĂ©trĂ©e avec sa grosse queue. Ce n’est pas grave, je l’ai sentie aux creux des mes mains et elle a somptueusement rempli ma bouche, c’était largement suffisant. Pendant les deux jours qui ont suivi, j’ai littĂ©ralement planĂ©, j’avais beau agir au prĂ©sent, mes pensĂ©es s’en retournaient Ă  cette nuit magique, ça me faisait des petits papillons dans le corps et c’était dĂ©licieux. Pour mon homme, c’était la mĂȘme chose, quand on se croisait dans la maison, on se regardait dans les yeux avec beaucoup d’amour. On avait dĂ©sormais un beau secret Ă  chĂ©rir ensemble. Nous avons envoyĂ© un message Ă  Peter pour lui raconter notre Ă©tat, il nous a rĂ©pondu que lui aussi planait sur son petit nuage Ă  quelques kilomĂštres de lĂ . AprĂšs le plan Ă  trois avec mon mari, des questions Ă©mergent Le lundi, avec la reprise du boulot et le retour des enfants, on a dĂ» atterrir. À la fin de la semaine, mon souvenir s’est transformĂ© et j’ai rĂ©ussi Ă  analyser certaines choses. Je suis comme ça moi, j’intellectualise tout, c’est une belle qualitĂ© qui s’avĂšre parfois fatigante. Je suis alors revenue vers mon mari pour lui faire part de mon cheminement cĂ©rĂ©bral. C’était vraiment bien comme premiĂšre expĂ©rience MAIS j’avais finalement Ă©tĂ© gĂȘnĂ©e d’ĂȘtre le centre de tout. La danse Ă©tait codifiĂ©e dĂšs le dĂ©part alors qu’en amour je prĂ©fĂšre la danse libre. J’ai parfois eu la sensation d’ĂȘtre la dĂ©positaire de caresses qui ne m’appartenaient pas. Cette image a beaucoup parlĂ© Ă  mon compagnon et il a cogitĂ© sur ça quelques jours. Il a envoyĂ© un message Ă  Peter pour avoir son avis et Peter lui a effectivement dit qu’il s’était beaucoup retenu afin de respecter son fameux la femme reste centrale ». Ils se sont rendu compte qu’ils s’étaient attirĂ©s mutuellement mais qu’ils n’avaient pas osĂ© aller au-delĂ  de la complicitĂ© visuelle. Il faut savoir que Peter est hĂ©tĂ©ro. En dehors de ces trois aventures, il a toujours Ă©tĂ© attirĂ© par les femmes et a toujours eu des relations longues avec des femmes. Mon mec aussi. Un deuxiĂšme plan Ă  trois avec mon mari et encore plus de plaisir Nous avons organisĂ© une deuxiĂšme rencontre qui a surpassĂ© de loin la premiĂšre, chacun Ă©tant libre dans la danse de l’amour. On Ă©tait tous au mĂȘme niveau, Ă  Ă©galitĂ©. On a encore bien ri des nouveautĂ©s et moi j’ai littĂ©ralement fondu d’amour en les regardant. Avec Peter, on embrassait le corps de mon homme ensemble, chacun d’un cĂŽtĂ©, quatre mains se promenant sur lui, deux bouches sur son sexe, c’était hot. Tous le monde donnait, tous le monde recevait et on a eu droit Ă  de belles explosions de rires et de plaisirs, surtout quand mon mec s’adonnant Ă  une fellation s’est interrompu, surpris mais ça n’a pas de goĂ»t ! » Mon mari n’a pas remis en question son orientation sexuelle aprĂšs cette expĂ©rience. C’était une belle parenthĂšse dans notre vie, et nous en chĂ©rissons le souvenir ensemble. Cela nous a rendus encore plus soudĂ©s en tant que couple. Ce tĂ©moignage t’a donnĂ© envie de rĂ©agir ? Rendez-vous dans les commentaires pour en parler avec bienveillance et respect. TĂ©moignez sur Madmoizelle ! Pour tĂ©moigner sur Madmoizelle, Ă©crivez-nous Ă  [email protected] On a hĂąte de vous lire !
FilmEn Streaming complet HD en version française. Plus fort que le silence. Trop belle pour toi. Le Pacificateur. Breaking the Waves. Smilla. Le Bazaar de l'Ă©pouvante. Reminder of your requestDownloading format TextView 1 to 8 on 8Number of pages 8Full noticeTitle Figaro journal non politiquePublisher Figaro ParisPublication date 1932-06-20Contributor Villemessant, Hippolyte de 1810-1879. Directeur de publicationContributor Jouvin, BenoĂźt 1810-1886. Directeur de publicationRelationship textType printed serialLanguage frenchFormat Nombre total de vues 164718Description 20 juin 1932Description 1932/06/20 NumĂ©ro 172.Description Collection numĂ©rique Arts de la marionnetteDescription Collection numĂ©rique Commun Patrimoine bibliothĂšque numĂ©rique du rĂ©seau des mĂ©diathĂšques de Plaine communeDescription Collection numĂ©rique La Commune de ParisRights Consultable en ligneRights Public domainIdentifier ark/12148/bpt6k297000gSource BibliothĂšque nationale de FranceProvenance BibliothĂšque nationale de FranceOnline date 15/10/2007The text displayed may contain some errors. The text of this document has been generated automatically by an optical character recognition OCR program. The estimated recognition rate for this document is 78%.Xj .A. IF» O LI T I Q TJ ES LE pEflDlfljif HICHE ET IfiG^RT M. Von Papen est un homme plein de tact. Si nous ne craignions d'en manquer, nous dirions que cet expert en explosions s'est surpassĂ© il a fait sauter ce qui restait des rĂ©parations avec plus d'Ă©lĂ©gance que, pendant la guerre, ĂŻes usines et les bateaux des Etats-Unis. Il les a fait sauter avec des paroles prononcĂ©es en français, attention dĂ©licate Ă  notre Ă©gard et dont la France, douairiĂšre des nations, doit savoir grĂ© Ă  ce chancelier dĂ©butant. S'il a une bonne presse chez nous c'est aussi parce que le fond de ses propos est conforme au dĂ©sir de ses interlocuteurs. Il ne nous a pas traitĂ©s d'idiots », comme autrefois les citoyens amĂ©ricains. Il nous a seulement traitĂ©s, avec courtoisie, comme si nousl'Ă©tions. _‱‱ -‱‱‱ ̃ â€ąÌƒ' Quel est le principal rĂ©sultat des trente-deux ,.1 confĂ©rences qui se sont rĂ©unies depuis la guerre, pour la liquider, fonder la paix Ă©ternelle et assurer le bonheur de l'humanitĂ© ? C'est d'irriter et d'aggra- ver les maux qu'elles prĂ©tendaient guĂ©rir. Dans un article rĂ©cent, M. Winston Churchill exprimait cette Ă©vidence en disant que le monde ne fait que s'y gratter d'une dĂ©mangeaison et s'y mordre sur une dent sensible. Ce n'est plus exact, grĂące Ă  M. Von Papen. A Lausanne, le prurit des rĂ©parations est traitĂ© par la poudre adoucissante et aux yeux du moratoire. Si vous prĂ©fĂ©rez la deuxiĂšme mĂ©ta- phore de M. Winston Churchill, celle de la dent sensible, vous reconnaĂźtrez que la France, par l'en- tremise de ses dĂ©lĂ©guĂ©s, n'a pas Ă©tĂ© particuliĂšrement mordante et que ceux-ci n'ont mĂȘme pas mangĂ© le morceau, puisqu'ils ont Ă©vitĂ© de dire les vĂ©ritĂ©s dĂ©sagrĂ©ables. Ils ont mis tous leurs soins Ă  dent malade depuis que la carie lui a Ă©tĂ© inoculĂ©e, en 1924, sous la forme de la confiance en l'Allemagne. Tout le problĂšme des rĂ©parations consiste Ă  l'arracher sans douleur et, autant que possible, en donnant au patient l'impression qu'il est soulagĂ©. M. Von Papen collabore Ă  cette opĂ©ration en ne rĂ©pĂ©tant pas, comme ce lourdaud de BrĂŒning, que l'Allemagne ne paiera jamais parce qu'elle ne veut pas payer, et en ne, protestant ^i^^q^and M. Herriot rĂ©serve l'avenir ». Cependant, M. Von Papen parle un autre langage quand il s'adresse, devant le microphone, au peuple allemand. L'Ă©tranger, dit-il, doit avoir le sentiment que derriĂšre la dĂ©lĂ©gation allemande, il y a l'Allemagne tout entiĂšre. » II dit aussi, au sujet de la crise que traverse l'Allemagne, qu'elle ne peut s'en tirer toute seule ». Pas un mot de remerciement pour la France qui, cependant, ajoute au dĂ©ficit de son budget plus de deux milliards, et soulage le budget allemand d'autant. M. Von Papen nous signifie que cette bagatelle ne compte pas et que pour obliger le monde, c'est-Ă -dire la France, terre-neuve des nations, Ă  faire davantage, il a toute l'Allemagne derriĂšre lui. Le mĂȘme jour, l'ex-chancelier BrĂŒning tient le mĂȘme langage En politique Ă©trangĂšre, nous ne connaissons qu'une seule Allemagne. » C'est le ton des gens bien Ă©levĂ©s. Les autres nous demandent la bourse ou la vie. M. Macdonald a fait appel Ă  ce qu'il appelle lĂ  gĂ©nĂ©rositĂ© contagieuse ». La nĂŽtre ne l'est pas en Allemagne oĂč la gĂ©nĂ©rositĂ© ne s'exerce qu'envers elle-mĂȘme. Dans un article de la Revue de Paris que nous avons dĂ©jĂ  citĂ©, M. Henry BĂ©renger montre que le chiffre Ă©norme de ses recettes 14 milliards de reichsmarks permet Ă  l'Allemagne de payer les rĂ©parations. D'aprĂšs les Ă©valuations de M. PoincarĂ© et de M. Eccard, le seul budget de la propa'gande allemande, c'est-Ă -dire de la prĂ©paration morale de la guerre contre nous, s'Ă©lĂšve Ă  plus de 600 millions de francs, soit le montant de l'annuitĂ© dite inconditionnelle qu'elle dĂ©clare ne pouvoir nous .payer et Ă  laquelle nous renonçons gracieusement. En mĂȘme temps, le Reich augmente son budget militaire et met en chantier un nouveau croiseur. L'Allemagne nous tend la main et, pour nous remercier de ce que nous y mettons, nous tend le poing. Pour elle la question des rĂ©parations est celle de sa propre reconstitution en vue de nouvelles dĂ©vastations. Le mendiant ingrat qui, Ă  la faveur du rapprochement franco-allemand » a relevĂ© les plans de notre maison demande Ă  ses gardiens de quoi acheter les instruments nĂ©cessaires pour la cambrioler. EN QUATRIEME PAGE HOMMAGE A CLAUDE DEBUSSY Par ROBERT BRUSSEL LES 24 HEURES DU MANS Nous publierons dans notre numĂ©ro de mercredi prochain, les arguments de fond, les conclusions particuliĂšres et enfin la conclusion gĂ©nĂ©rale de la trĂšs importante consultation juridique de MM. Achille Mestre et Albert Wahl, les jurisconsultes universellement rĂ©putĂ©s, professeurs Ă  la FacultĂ© de Droit de Paris, sur la gestion industrielle, financiĂšre et fiscale des Entreprises créées et contrĂŽlĂ©es par M. François COTY, directeur de Figaro et fondateur de l'Ami du Peuple. LA CRISE MONDIALE HjrĂźĂȘ intervention du roi Albert Le roi Albert a adressĂ© Ă  M. Renkin, premier ministre et chef de la dĂ©lĂ©gation belge Ă  Lausanne, la lettre suivante ; Mon cher premier ministre, » Depuis que la guerre a pris fin, tous les experts que les gouvernements ont consultĂ©s ont invariablement exprimĂ© l'avis que la prospĂ©ritĂ© des peuples et leurs relations pacifiques sont subordonnĂ©es Ă  une plus grande libertĂ© dans la circulation des marchandises, des capitaux et de la main-d'Ɠuvre. Depuis que la crise fait sentir ses effets, les recommandations des hommes compĂ©tents sont devenues de plus en plus pressantes. » Malheureusement, ces graves avertissements n'ont pas Ă©tĂ© Ă©coutĂ©s. Chaque Etat, agissant isolĂ©ment, a mis en Ɠuvre tous les moyens dont il disposait pour soustraire l'Ă©conomie nationale aux effets de la crise. Par l'accroissement incessant des droits de douane, par -des surtaxes, des prohibitions, des contingentements, par le contrĂŽle du commerce des devises, il semble que l'on se soit appliquĂ© presque partout Ă  rĂ©duire les importations. II en est rĂ©sultĂ© une contraction inĂ©vitable des exportations. » Les consĂ©quences de cette politique de restrictions ont Ă©tĂ© nĂ©fastes. Elle a abouti, pour reprendre l'expression du comitĂ© financier de la SociĂ©tĂ© des nations, Ă  l'Ă©tranglement du commerce international ». Depuis trois ans, la valeur des Ă©changes internationaux s'est rĂ©duite de moitiĂ© et cette rĂ©duction, on le sait, n'est due que partiellement Ă  la baisse des prix. » Les Etats dont les dĂ©bouchĂ©s extĂ©rieurs se resserraient n'ont d'ailleurs point trouvĂ© de compensation sur le marchĂ© national. La capacitĂ© de consommation de celui-ci va diminuant. Pendant la mĂȘme pĂ©riode de trois ans, le nombre des chĂŽmeurs a doublĂ©. » La preuve est ainsi dĂ©finitivement faite qu'aucun pays n'est en Ă©tat, par le jeu de ses propres forces, de dĂ©tourner en sa faveur le cours de l'Ă©volution Ă©conomique. Seules les actions concertĂ©es des Etats dans le sens de la solidaritĂ© internationale pourraient porter remĂšde aux maux profonds dont souffre le monde. Il est temps que cette solidaritĂ© s'affirme autrement que par des discours. » Il me paraĂźt que la Belgique ne devrait pas hĂ©siter Ă  prendre dans cet ordre d'idĂ©es les initiatives que les, circonstances paraĂźtraient commander et' Ă  s'assurer Ă  cette fin le concours des Etats qui, comme notre pays, seraient profondĂ©ment pĂ©nĂ©trĂ©s d'Ă« la nĂ©cessitĂ© d'un changement de politique Ă©co- ..BfiĂźnfQjic/ '.̃ » Je sais, mon cher premier ministre, que mes prĂ©occupations sont les vĂŽtres et celles de tout mon gouvernement. Je compte sur vous et sur vos collĂšgues pour aviser aux' mesures que rĂ©clame une situation 4ei. plus en plus angoissante. » Croye?;moi toujours, mon cher premier ministre, votre trĂšs affectionnĂ©. » Albert. » On ne saurait qu'approuver la pensĂ©e qui a dictĂ© au roi Albert cette gĂ©nĂ©reuse initiative. Toutefois, il est bien certain que son efficacitĂ© est avant tout subordonnĂ©e Ă  l'adhĂ©sion de toutes les puissances qui ont eu recours au procĂ©dĂ© que le souverain dĂ©nonce. Obtiendra-t-on cette unanimitĂ© indispensable? AU MAGICIEN DES JARDINS Parmi les traditions de haut goĂ»t et de civilisation Ă©lĂ©gante que Figaro s'est toujours attachĂ© Ă  dĂ©fendre, il n'en est pas de plus prĂ©cieuse que celle de l'art des jardins. Aussi attirons-nous tout particuliĂšrement l'attention sur la cĂ©rĂ©monie qui se dĂ©roulera jeudi matin, Ă  onze heures trente, dans le Jardin des Iris, Ă  Bagatelle. Un mĂ©daillon reproduisant les traits de Forestier sera inaugurĂ© dans cette partie du parc que le cĂ©lĂšbre maĂźtre des jardins» affectionnait tant, et il'n'est pas sans poĂ©sie d'indiquer que la manifestation, tout intime, aura lieu en pleine saison des fleurs, une demi-heure aprĂšs le concours des roses. Il y aura dĂ©jĂ  deux ans le 27 octobre prochain que Forestier est mort, prĂ©maturĂ©ment, peut-on dire, tant cet homme au passĂ© riche de rĂ©alisations avait gardĂ© de spontanĂ©itĂ© dans la conception, de flamme dans le travail. Ses titres Ă©taient multiples conservateur en chef des promenades de Paris, vice-prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© française des Urbanistes, prĂ©sident de la'Ligue urbaine son titre de commandeur du mĂ©rite civil d'Espagne il Ă©tait Ă©galement officier de la LĂ©gion d'honneur rappelait dans quelle mesure il avait su faire triompher Ă  Barcelone, Ă  Montjuich, la beautĂ©, la grĂące et la variĂ©tĂ© de ses crĂ©ations. L'AmĂ©rique du Sud, notamment l'Argentine et le BrĂ©sil, lui doivent des promenades oĂč se reflĂšte l'Ăąme de notre pays, avec son hĂ©ritage de noblesse et d'harmonie. Nous sommes certains que la carriĂšre de Forestier sera Ă©voquĂ©e jeudi comme il convient. Venu de Polytechnique et des Eaux et ForĂȘts, il s'Ă©tait apercu que l'esthĂ©tique des jardins Ă©tait rĂ©duite Ă  des 'proportions misĂ©rables alors, courageusement, avec passion, avec un allant » dont il ne s'Ă©tait pas encore dĂ©parti au seuil de la vieillesse, il s'Ă©tait mis Ă  l'oeuvre, et dans un art oĂč la subtilitĂ©, l'ingĂ©niositĂ© et la fantaisie ont pour mission de dĂ©velopper Ă  l'infini de mĂ©thodiques ordonnances, il. avait atteint la perfection. Forestier fut-il, en France, utilisĂ© et compris comme il eĂ»t fallu ? Non, sans doute. SUr 'la fih-kiĂ« sa vie, cet homme qui avait Ă©tĂ© sous maintes latitudes un ambassadeur de nos enchantemehts, se laissait aller Ă  regretter qu'on ne l'eĂ»t pas mieux employĂ© dans son propre pays. Quand il quitta la conservation Effective des promenades de Paris, il voulut bien rrfe livrer de 'brĂšves confidences oĂč la haute notion du mĂ©tier se confondait avec le patriotisme. ^iv Fernand David, ancien ministre de l'agriculture, f utile grand; animateur du comitĂ© du monument commĂ©moratif, d'ailleurs extrĂȘmement simple le profil de Forestier se^dĂ©tache au-dessus d'un banc oĂč la rĂȘverie assise pourra, ccĂŻĂŻhme dans la poĂ©sie cĂ©lĂšbre de ThĂ©ophile Gautier, venir s'asseoir l'amitiĂ© sera souvent sa compagne. Tous ceux qui discernent dans l'art des jardins l'extrĂȘme perfection de l'architecture monumentale se rappelleront aussi que celui qui restaura chez nous les thĂ©ories de LenĂŽtrea montrĂ©, dans son beau livre Jardins, combien un esprit et une langue lucides sont liĂ©s Ă  la fois au sens du dĂ©cor, des lignes et des horizons. GaĂ«tan Sanvoisin. 1 Ă  Le CongrĂšs eucharistique de Dublin Humiliations d'hier et pompes d'aujourd'hui Douze cardinaux, plus dĂ©trois cents Ă©vĂȘques sont arrivĂ©s ou attendus Ă  Dublin; l'univers catholique a envoyĂ© ses dĂ©lĂ©gations d'innombrables Irlandais sont revenus des plus lointaines latitudes, pour reprendre contact avec leur capitale un quart de la population irlandaise a quittĂ© ses foyers pour assister aux fĂȘtes. Dans un rayon de plus de cent kilomĂštres aux alentours, des logements s'amĂ©nagent les navires, dans le port,.ÂŁont fonction de logis, et fonction de sanctuaires aussi on cite tel paquebot dont le grand salon abrite seize autels. Car il ne s'agit pas seulement d'accueillir des milliers de fidĂšles et des milliers de prĂȘtres, mais de trouver encore les pierres d'autel nĂ©cessaires pour les milliers d'hosties qu'au jour le jour ces prĂȘtres consacreront. Le cardinal Lauri est lĂ , comme lĂ©gat de Pie XI c'est sous sa prĂ©sidence que le CongrĂšs eu- charistique international v,se dĂ©rouler. Sydney, Chicago connurent jadis les mĂȘmes pompes c'est au tour Ă  Dublin. A PhƓnix Park un nom qui rappelle beaucoup de discordes civiques se cĂ©lĂ©brera, en plein air, la messe du CongrĂšs et dans la procession qui suivra, le chef du gouvernement et le chef de l'opposition, les prĂ©sidents des assemblĂ©es parlementaires, les maires de Dublin, Cork et Limerick porteront le dais. Quelques jours de rĂšgne eucharistique mettront comme un intervalle entre les agitations d'hier et les agitations de demain, et crĂ©eront une atmosphĂšre mystique oĂč s'assourdira, pour un instant, l'Ă©cho des disputes humaines. 'l{ J'Ă©voque, il y a cent ans, dans cette mĂȘme Irlande, les visions d'humiliation, de douloureuse indigence, de sĂ©curitĂ© toujours menacĂ©e qui rĂ©voltaient l'Ăąme du jeune Charles de Montalembert. Il confiait ses impressions, en janvier 1831, Ă  l'Avenir de Lamennais. Devant lui, dĂ©jĂ , une manifestation eucharistique se dĂ©ployait c'Ă©tait au fond de la campagne, au cƓur d'une Ă©paisse plantation de hĂȘtres et de sapins un pauvre prĂȘtre disait la messe dans un Ă©troit Ă©difice de chaume, avec des chandelles en guise de cierges, et la terre humide pour plancher et, tout autour de l'humble sanctuaire, des foules d'hommes Ă  genoux, sous la pluie, dans la boue. Et le prĂȘtre .annonçait r que, tel jour, il irait, pour abrĂ©ger le chemin 'de' ses paroissiens, dans telle cabane, qui deviendrait, pendant ce temps-lĂ , la maison de Dieu, qu'il y distribuerait les sacrements ». La messe, si longtemps dĂ©linquante en cette terre d'Irlande, Ă©tait comme le point de ralliement, oĂč les consciences irlandaises se sentaient invincibles, parce que resserrĂ©es les unes contre les autres, au pied du mĂȘme autel. Montalembert s'agenouillait devant la foi de ces pauvres gens, le seul dĂ©bris, disait-il, qu'ils eussent dĂ©robĂ© Ă  leurs conquĂ©rants » et lorsqu'il les voyait payer la dime au clergĂ© anglican, subvenir aux rĂ©parations et aux ornements des Ă©glises anglicanes, manquer de viande manquer de pain, et cependant entretenir leurs chapelles et leurs prĂȘtres, il les qualifiait de peuple sublime ». Aux antipodes, -ana avant que Montalembert n'Ă©crivĂźt ces lignes, d'autres Irlandais Ă©migrĂ©s, ceux-lĂ  dĂ©robaient aux regards de la police et offraient aux regards ide rDieu le spectacle, plus pittoresque et plus Ă©mouvant encore, d'une sorte de vie catacombale, autourj d'une hostie. C'Ă©tait en Australie un intolĂ©raritigouverneur avait brusquement fait arrĂȘter, et expĂ©diĂ© Ă  Londres comme prisonnier, le P. Flynn, cistercien d'Irlande, qui secrĂštement disait la messe, Ă  Sydney, chez un laĂŻc du nom de Davis. DĂ©sormais, il n'y avait plus de prĂȘtre, mais l'hostie restait, que le P. Flynn n'avait pas eu la permission d'aller chercher pour la consommer et deux dans la maison qui l'abritait, cette divine >Ă©pave fut l'objet, quotidiennement, d'occultes pĂšlerinages. On parlera bientĂŽt de la Sainte Maison d'Australie » et lorsque en 1821, Ă  la suite des discussions de la Chambre des communes, l'arrivĂ©e de deux prĂȘtres Ă  Sydney marquera l'avĂšnement d'une Ăšre de libertĂ©s partielles, cette de l'Eucharistie sera appelĂ©e Ă  uue gloire singuliĂšre lĂ  oĂč la Sainte Maison » s'Ă©levait, iĂ . oĂč se blottissaient, sous un toit pareil Ă  tous .les. autres, vie dĂ©vote et vie divine, on verra ç'Ă©hwer la cathĂ©drale SaintPatrick, et le siĂšcle ne s'achĂšvera pas sans que l'archevĂȘque qui, dans cejt .Ă©difice aura son siĂšge, soit honorĂ© de la pourpre romaine. ̃ Ìƒâ€ą;> j se dit un peu plus souvent qu'autrefois, et c'est tout. Pour aboutir Ă  la mĂȘme situation aux Etats-Unis une Ă©volution considĂ©rable a dĂ» avoir lieu. En effet, la jeunesse depuis de longues annĂ©es, en Ă©tait venue non seulement Ă  effacer de la politique, mais encore Ă  s'en dĂ©sintĂ©resser absolument. La population dans son ensemble, il faut bien le dire, Ă  mesure qu'elle croissait, parallĂšlement au dĂ©veloppement Ă©conomique des Etats-Unis avait subordonnĂ© la politique au business ». La politique n'Ă©tait qu'une des multiples faces des problĂšmes industriels ou commerciaux. Quelques ambitieux non spĂ©cialisĂ©s, n'ayant rien de mieux Ă  faire, pouvaient, seuls, y consacrer leur temps de façon permanente, et les hommes d'Etat de valeur, Ă  quelques exceptions prĂšs, Ă©taient des particuliers de premier plan dĂ©tournĂ©s Ă  la demande gĂ©nĂ©rale ,de leurs occupations personnelles, et de leurs entreprises prospĂšres pour permettre d'Ă©tendre au reste de la nation les bĂ©nĂ©fices -de leur habile gestion des affaires. Dans ces conditions; les milieux d'Ă©tudiants amĂ©ricains, Ă©lite intellectuelle, avaient fini par abandonner complĂš-; tement la lecture de la premiĂšre partie des journaux nouvelles internationales, Ă©vĂ©nements politiques, pour lire uniquement le vaste supplĂ©ment consacrĂ© aux sports et au cinĂ©ma. Seule, l'Ă©lection prĂ©sidentielle d'importance nationale primordiale, un peu peut-ĂȘtre Ă  cause de son caractĂšre sportif, suite d'Ă©liminatoires entre candidats dans chaque parti, avant le choix dĂ©cisif et le vote final, arrivait Ă  prĂ©occuper sĂ©rieusement les esprits, Au moment prĂ©sent, depuis l'Ăšre des difficultĂ©s Ă©conomiques, une nouvelle attitude se remarque pour tous, y compris les jeunes, la politique est passĂ©e au premier plan. Selon que le budget sera en Ă©quilibre ou non, les dettes abolies ou non, la prohibition supprimĂ©e ou conservĂ©e, des prĂȘts consentis ou refusĂ©s aux entreprises privĂ©es, des travaux publics entrepris sur. une petite ou une vaste Ă©chelle, selon l'attitude du gouvernement vis-Ă -vis du Japon pour conserver le marchĂ© chinois aux AmĂ©ricains, selon les modalitĂ©s du rĂ©gime douanier, maintenues ou transformĂ©es, qui endigueront ou augmenteront le courant des Ă©changes avec l'Ă©tranger de façon sensible, selon le rĂ©sultat des votes au CongrĂšs et la politique personnelle du PrĂ©sident sur bien d'autres questions vitales, la reprise des affaires privĂ©es peut ĂȘtre une question de mois ou d'annĂ©es. Aussi, depuis le Prep School ou High School », oĂč l'on entre vers seize ans, jusqu'aux grandes universitĂ©s Yale/; 'Harvard, Princeton, Columbia, etc., pour les hdnimĂ«s, d'oĂč on sort Ă  vingt-trois ans Bryn Mawr, Smith CollĂšge, MoUnt Holyoke, pour les jeunes d'oĂč on sort Ă  vingt ans, les conversations politiques ont pris de l'importance et les dĂ©veloppements nationaux ou internationaux sont Ă©tudiĂ©s et commentĂ©s. Quel sera l'effet sur la politique amĂ©ricaine de cette nouvelle masse d'Ă©lecteurs et mĂȘme d'Ă©lectrices devenus critique et observatrice ? Sur une certaine pĂ©riode de temps, dans un avenir relativement Ă©loignĂ©, pareil phĂ©nomĂšne devrait provoquer des changements surtout dans l'orientation de la politique intĂ©rieure. La jeunesse moderne aux Etats-Unis admet difficilement les contraintes exagĂ©rĂ©es, lĂ©galement imposĂ©es aux citoyens sous l'influence de certaines Eglises rĂ©formĂ©es et des organisations laĂŻques moralisatrices Anti Saloon League et autres. Les religions, d'ailleurs, exceptĂ© la religion catholique qui compte actuellement dix millions de fidĂšles, sont en rĂ©gression constante, entraĂźnant avec elles, dans une lente dĂ©sagrĂ©gation, les principes rigides puritains, origines de la prohibition votĂ©e-en 1919, en l'absence des jeunes classes d'alors encore mobilisĂ©es, et bases de la plupart des lois bleues, blue laws », de jadis. Les gĂ©nĂ©- rations nouvelles, arrivant Ă  l'Ăąge d'homme, sont fonciĂšrement nationales et admiratrices de la civi- lisation amĂ©ricaine qu'elles voudraient non seulement dĂ©gager de certaines contraintes sociales, mais allĂ©ger de certaines injustices, sans pour cela l'europĂ©aniser. Ces gĂ©nĂ©rations, aux prochaines Ă©lections, n'auront pas grande influence encore devant les forts groupements existants puissantes ligues, grosses entreprises industrielles, LĂ©gion et Associations de vĂ©tĂ©rans, etc., etc. On ne sait peut-ĂȘtre pas assez en France, Ă  ce propos, Ă  quel point les vĂ©tĂ©rans » ont pris une influence politique Ă©norme ces derniĂšres annĂ©es. D'aprĂšs une sĂ©rie d'articles rĂ©cemment parus, dans le New York World Telegram, voici quelle serait actuellement la situation de ces derniers. Environ treize cent mille AmĂ©ricains, dont sept cent mille vĂ©tĂ©rans vĂ©ritables, et six cent mille personnes ayant avec les vĂ©tĂ©rans des liens de parentĂ©, ou pensionnĂ©es Ă  titre militaire, touchent de l'Etat des annuitĂ©s se chiffrant dans l'ensemble Ă  vingt-cinq milliards de francs. L'Ă©chelle des traitements Ă©volue entre douze mille et vingt mille francs par an et par individu. Chaque vĂ©tĂ©ran, mĂȘme s'il n'a pas fait campagne, a droit Ă  la gratuitĂ© des soins mĂ©dicaux ou chirurgicaux dans le vaste systĂšme moderne des hĂŽpitaux de l'Etat et un pourcentage trĂšs Ă©levĂ© des emplois gouvernementaux. Cette situation, malgrĂ© la dette vĂ©ritable, due par la nation Ă  ses dĂ©fenseurs, risque, par les exagĂ©rations commises, d'ĂȘtre, pour la grande rĂ©publique, une pesante charge en pĂ©riode de crise, et c'est sous cet aspect que les jeunes AmĂ©ricains, sans faire preuve d'ingratitude, considĂšrent la question. Moins que dans les autres dĂ©mocraties, et mĂȘme les'royaumes sont des dĂ©mocraties de nos jours, mais pour une grande de la rue lien AmĂ©rique dicte les actes des gouvernements. Il est utile de noter que les caractĂ©ristiques de cet ĂȘtre symbolique international ont changĂ© ces derniĂšres annĂ©es. L'opportuniste philosophe, du temps jadis, n'est plus. Le mĂ©daillĂ©, fortifiĂ© et immunisĂ© par les Ă©preuves du feu, apparaĂźt plus rarement. L'homme de la rue » est maintenant un trĂšs jeune homme, ardent et parfois brutal, qui guette, avec curiositĂ©, l'avance du char de l'Etat sur la chaussĂ©e, avec le vague projet de s'en emparer en cas de panne. Un article rĂ©cent du Forum », de M. Wilbur Cross, est intitulĂ© Jeune homme, faites de la politique » Nul doute que la jeunesse amĂ©ricaine ne suive de plus en plus ce conseil. Le chĂŽmage aux EtatsUnis atteint non seulement la classe des jeunes ouvriers, mais, de façon gĂ©nĂ©rale, la jeunesse de toutes les classes de la sociĂ©tĂ©. La difficultĂ© Ă©prouvĂ©e Ă  trouver un emploi ou une carriĂšre fait rĂ©flĂ©chir sur les causes de la crise et ses remĂšdes Ă©ventuels, De lĂ  Ă  la politique, il n'y a qu'un pas. Il est franchi. François de Champeaux. LES MEUTES DE GRANDE CHASSE ..w. A SENIAS Hier matin s'est ouverte Ă  Senlis, sous les ombrages du cours ThorĂ©-Montaiorency, l'exposition canine internationale organisĂ©e par le Syndicat d'initiative de Senlis, sous le patronage de la SociĂ©tĂ©" canine de Beauvais. Le sous-prĂ©fet, le maire et les adjoints et les membres du jury ont Ă©tĂ© reçus par M. Demonet, prĂ©si-, dent du syndicat. Plus de 350 chiens de diverses races prennent part Ă  cette exposition chiens de bergers français, belges, bouviers, terriers, fox-terriers, chiens d'arrĂȘt,- chiens d'agrĂ©ment, parmi lesquels de gentils pĂ©kinois, loups blancs, lĂ©vriers. En outre, des chiens de races pointers et setters. Une magnifique exposition de la Sporting Spaniel Association est vivement remarquĂ©e. A cette manifestation sont adjoints des tableaux et photos de chasse. Les meutes de l'Ă©quipage d'Halatte, du baron James de Rothschild, de MM. Georges Menier et Barbier-LĂ©cuyer prennent Ă©galement part Ă  cette fĂȘte. Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville Cours S. M. la Reine de Roumanie s'embarquera le mois prochain pour faire une croisiĂšre dans les rĂ©gions polaires. Dans les Ambassades S. Exc. le ministre de France Ă  Vienne et la corn. tesse Clauzel ont donnĂ©, Ă  la lĂ©gation de France, en l'honneur du prĂ©sident de la RĂ©publique d'Autriche et de Mme Miklas, un dĂ©jeuner auquel assistaient entre autres 1 hautes personnalitĂ©s M. Weidenhoffer, ministre des finances' ;ie directeur du cabinet prĂ©sidentiel et la baronne LƓventhal, M. Peter, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du ministĂšre des affaires Ă©trangĂšres, le ministre de Belgique et Mme Le'J Ghait, le ministre de Suisse et Mme Jaeger, le ministre des Etats-Unis et Mme Stockhon, le conseiller Ă  la lĂ©gation d'Allemagne et la princesse Erbach-SchƓnberg, ainsi que le haut personnel de la lĂ©gation. L'AcadĂ©mie diplomatique internationale se rĂ©unira aujourd'hui lundi en sĂ©ance plĂ©niĂšre, en son hĂŽtel, avenue Hoche, -Ă  seize heures trente, sous la prĂ©sidence de S. Exe, le vicomte de Fontenay, ambassadeur de France, pour entendre une importante communication de M. RenĂ© Pinon et une communication fort intĂ©ressante de M. de BrouckĂšre, dĂ©lĂ©guĂ© de la Belgique Ă  la ConfĂ©rence du DĂ©sarmement. S. Exc. William Hsieh, ministre de Chine Ă  Paris, inaugurera aujourd'hui lundi 20 juin, Ă  seize heures, le palais d'art chinois, 48, rue de Courcelles, oĂč sont exposĂ©es des fresques bouddhistes anciennes de Chine, tout Ă  fait inconnues en France, d'une valeur inestimable. '̃̃ Cercles Les membres de la SociĂ©tĂ© Artistique des Amateurs sont conviĂ©s le 27 juin Ă  une trĂšs intĂ©ressante excursion qui comportera d'abord la visite du chĂąteau de Baville Seine-et-Oise, propriĂ©tĂ© de Mme de Saulty, et ensuite celle du chĂąteau du Marais qui appartient au duc et Ă  la duchesse de Talleyrand. Le goĂ»ter aura lieu au Moulin de la Planche, sur l'Yvette. Le comitĂ© du Cercle d'Escrime Las Cases organise pour ses membres et leurs familles une soirĂ©e dansante qui aura lieu mercredi prochain 22 juin, Ă  vingt et une heures, dans les salons du cercle. La rĂ©union d'avant-hier samedi, au Polo de Bagatelle, fut un trĂšs beau prĂ©lude Ă  la Grande Semaine qui commença hier dimanche. Pour la premiĂšre fois, le duc Decazes avait conviĂ© Ă  la finale de la Coupe Quand-MĂȘme, offerte par lui, les officiers Ă©trangers accrĂ©ditĂ©s en France. Le mattjuis de JĂąucourt, vice-prĂ©sident, et le capitaine Cottin reçurent avec le prĂ©sident, au pied du Club-housĂ© 1 Lieutenant-gĂ©nĂ©ral Du Bois, gĂ©nĂ©ral de la Fuente, capitaine Smith, reprĂ©sentant le brig. gĂ©nĂ©ral Stanley Ford; lieutenant-colonel Ungria, lieutenant-colonel Normak, commandant Ricardo Mendioroz, commandant Portela, chef d'escadrons Stoitcheff. Le match opposait l'Ă©quipe Bagatelle » MM. R. Gautier, R. de Monbrison, H. CouturiĂ©, lieutenant LevĂȘque, Ă  l'Ă©quipe c Deauville » baron Schroeders, prince Mdivani, MM. A. Taurel, T. Rasson. Le match fut indĂ©cis pendant les trois premiĂšres pĂ©riodes. Chaque Ă©quipe avait marquĂ© trois buts. A la fin de la sixiĂšme pĂ©riode, l'Ă©quipe Deauville avait sept buts et demi et l'Ă©quipe ̃ '̃ Une grande kermesse 'dĂ© charitĂ© est organisĂ©e le dimanche 3 juillet, de quatorze heures Ă  vingt et une heures, par le comte et lĂ 'comtesse Wladimir d'Ormesson dans lĂ© parc du chĂąteau d'Ormesson, au profit de la cantine des enfants des chĂŽmeurs des lotissements et des Ɠuvres de bienfaisance de la commune. Le MĂ©decin malgrĂ© "lui sera jouĂ© par la compagnie Gaston Baty dans un 'théùtre de verdure. DĂ©filĂ© de Miss France, des reines de Paris et' Ăą'Msaoe-Lorraine. Concert en' plein air. Fanfares de cors de chasse, guignol, dancing. Vente aux enchĂšres de cent livres dĂ©dicacĂ©s par les auteurs les plus cĂ©lĂšbres. On trouve des places pour le théùtre de verdure chez la comtesse Wladimir d'Ormesson, 55, rue' de Varenne, Ă  Paris. ;i Un dĂ©jeuner a Ă©tĂ© ̃offert au Phare de France » aux personnalitĂ©s dont* ?Ăźfe, d'Ă©vo-uement aux aveugles de guerre ne cesse de se 'ThiĂźniFĂ«ster. Parmi les invitĂ©s, "M". ""JuStin. Godart, ministre de la santĂ© publique, princesse BorĂŻcompagni, Mr et Mrs Berry Wall, M. et Mme Jacques Balsan, docteur Laporte, M. AndrĂ© de FouquiĂšres, docteur du Bouchet, M. Cadiot, docteur Denicker, etc. Les Crocodiles^ ^gagnent la coupe de polo de "Figaro" Bagatelle ou la douceur de vivre. Entre le soleil d'Auteuil et la soirĂ©e de Paris, entre l'agitation du champ de courses et le retour Ă  travers le Bois, Bagatelle s'offrait hier en fin de journĂ©e comme une oasis de fraĂźcheur et de calme. Et cependant un combat fameux allait se livrer sur la verte pelouse. Les deux meilleurs teams de polo se trouvaient en prĂ©sence et Crocodiles » et Diables » dĂ©jĂ  s'Ă©lançaient sur leurs poulains lĂ©gers Ă  la conquĂȘte de;la coupe offerte par Figaro. Les prĂšmiڄ& â€ąÌƒescarmouches du championnat junior animĂšrent soudain si'Ă©cran de verdure devant lequel toutes les Ă©lĂ©gancesdu Steeple-Chase s'Ă©taient retrouvĂ©es pour l'heure du thĂ©. Les redoutables Crocodiles », en casaque gris et rouge, menaient le jeu avec MM. R. Gautier, H. de Monbrison, H. Couturier et J. LĂ©vĂȘque back . Les Diables », aux couleurs bleu avec bande rouge, payaient d'audace et d'adresse, c'Ă©tait MM. le baron Schroeders, le prince A. Mdivani, A. Taurel et Teddy Rasson back. Les arbitres Ă©taient le colonel Collet et le lieutenant-colonel Benn. AprĂšs six pĂ©riodes d'un jeu serrĂ© et Ăąprement disputĂ©, la supĂ©rioritĂ© des Crocodiles » sur les Diables » s'affirmajar 7 Ă ,2. Mme la duchesse Decazes voulut bien remettre elle-mĂȘme Ă  M. de Monjbrison et Ă  ses coĂ©quipiers la coupe offerte par PigĂ ro en tĂ©moignage de l'intĂ©rĂȘt que notre maison,porte Ă  ce fier jeu du polo qui unit si, heureusement le sport Ă  l'Ă©lĂ©gance. S. A. A LA SQCIÈtÈ DES AMIS DE LA CATHEDRALE DE REIMS Reims, 19 juin. La SociĂ©tĂ© des Amis de la cathĂ©drale de Reims s. tenu son assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale sous la prĂ©sidence de M. Emile Charbonneaux, prĂ©sident, entourĂ© de MM. Paul Jamot, conservateur du musĂ©e du Louvre. Pol Neveux, de l'AcadĂ©mie Goncourt, membre de la commission des monuments historiques, et de nombreux membres de la SociĂ©tĂ©.. L^Ă ssembléÚ Ă  adopte la crĂ©ation d'une'commission d'art religieux pour le diocĂšse de Reims sur le modĂšle de celles fonctionnant Ă  Rouen, Chartres, Agen et Blois. Elle a nommĂ© comme prĂ©sident de la SociĂ©tĂ©, en remplacement de M. Gharbonneaux, dĂ©missionnaire, M. Paul Jamot, et comme vice-prĂ©sident M. Pol Neveux. Elle a exj le vƓu que, en signe de reconnaissance, de Rockefeller, grand bienfaiteur de la cathÚùEĂąle, soit donnĂ© Ă  une rue de Reims, prĂšs de la bpsiÛique. ̃ .-̃ ̃ ̃ &i-fi ̃ COMMEMORATION DE WATERLOO BRUXELLES, 19 juih?.iK-&De trĂšs nombreuses sociĂ©tĂ©s wallonnes, vehĂąhtĂŻr de 'diffĂ©rentes villes du pays, ainsi que des, groupements franco-belges de Paris, Amiens, Rennes et MĂ©ziĂšres, se sont rendus aujourd'hui Ă  Waterloo pour cĂ©lĂ©brer le culte des hĂ©ros français et wallons tombĂ©s cĂŽte Ă  cĂŽte le 19 juin 1815. » Les sociĂ©tĂ©s qui s'Ă©taient formĂ©es en cortĂšge, se sont rendues au monument français, oĂč se trouvait massĂ©e une foule extrĂȘmement dense. AprĂšs que les drapeaux et banniĂšres eurent formĂ© le cercle autour de l'Aigle » de JĂ©rĂŽme, de nombreux discours furent prononcĂ©s exaltant la bravoure des hĂ©ros. Les orateurs remerciĂšrent les Wallons de demeurer fidĂšles Ă  la civilisation française. Des fleurs furent dĂ©posĂ©es sur le monument et une partie rĂ©citative et musicale termina la cĂ©rĂ©monie. r w UN HOMMAGE AU DOCTEUR BUIZARD Hier, a Ă©tĂ© solennellement remise au docteur Charles Buizard, prĂ©sident du Syndicat des chirurgiens de Paris et de la rĂ©gion parisienne, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la SociĂ©tĂ© des Chirurgiens de Paris, la mĂ©daille que ses collĂšgues et amis de France et de l'Ă©tranger lui ont offerte. La cĂ©rĂ©monie, Ă  laquelle assistaient de nombreuses personnalitĂ©s du monde mĂ©dical, Ă©tait prĂ©sidĂ©e par M. le professeur Gosset. La remise de la mĂ©daille a Ă©tĂ© faite, au nom du comitĂ©, par M. le professeur Victor Pauchet. Parmi les discoure prpnpncĂ©s par les dĂ©lĂ©guĂ©s des diverses sociĂ©tĂ©s* s-cieMifiques, nous signalerons celui de M. le docteur Lobligeois, vice-prĂ©sident du Conseil municipal def Paris. 1 Mariages Le 15 juin dernier, en l'Ă©glise du Golfe-Juan, a Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ© en prĂ©sence d'une nombreuse assistance le mariage de Mlle Suzanne PĂąris de BollardiĂšre, fille du comte Ch. PĂąris de BollardiĂšre, colonel en retraite, officier de la LĂ©gion d'honneur, dĂ©corĂ© des croix de guerre française et belge, et de la comtesse, nĂ©e du Hamel de Milly, avec le lieutenant Claude Gazeau, du 35° R. I., fils de M. Luc Gazeau et de Madame, nĂ©e Vorambon. Le service d'honneur Ă©tait assurĂ© par Mlles Zita et Monique Paris de BollardiĂšre, Chavanne de La Touche et de Reneville, accompagnĂ©es par les, lieutenants de Guinaumont, LullĂ©-Desjardins, Paris de BollardiĂšre, M. Denis Gazeau et le comte de Verdun. Deuils 'i1; Le comte Dominique Savelll, commandant en retraite, officier de la LĂ©gion d'honneur, croix de guerre, est mort rĂ©cemment Ă  Nantes. Nous apprenons la mort de M. Marcel de CoularĂȘ*Delafontaine, survenue Ă  Rouen. Nous apprenons la mort de M. RenĂ© Lajiiz, dĂ©cĂ©dĂ© le 18 juin, chez ses parents, 3, rue Danton, Ă  rage de vingt-huit ans. Le service religieux aura lieu dans l'intimitĂ© au domicile mortuaire demain mardi 21 juin, Ă  quatorze heures et demie, suivi de l'inhumation au cimetiĂšre Montparnasse. Ni fleurs ni couronnes. De la part de M. Lantz, conseiller Ă  la Cour d'Appel, chevalier de la LĂ©gion d'honneur, et Mme Lantz, nĂ©e Tanon, ses pĂšre et mĂšre de M. et Mme NoĂ«l Lantz, ses frĂšre et belle-sƓur. PETIT CARNET S Vous songez, Madame, au mariage plus ou moins prochain de votre fille. Avez-vous pensĂ© que le choix de son trousseau demande que, longtemps Ă  l'avance, vous y apportiez tous vos soins. N'hĂ©sitez donc pas Ă  demander Ă  L. Giraud, 4, rue de Castiglione, ses devis types de trousseaux groupĂ©s en quelques feuilles, et oĂč vous trouverez d'utiles renseignements. S JĂ©rĂŽme, 104, faubourg Saint-HonorĂ©, solde ses trĂšs beaux manteaux de ville et de voyage, ses tailleurs, ses robes de lainages, des robes d'aprĂšs-midi et du soir Ă  des prix particuliĂšrement ,çj~-s r-\ S Marindaz, 6, rue des Capucines, soldera demain mardi et jusqu'au 25 juin, ses modĂšles de Robes, Manteaux, Chapeaux pour enfants, Lingerie et Costumes de sport pour dames', Tissus, Coupons. Prix exceptionnels. Vente strictement au comptant. S Le Touquet. HĂŽtel Hermitage, 300 chambres, toutes avec bain et tĂ©lĂ©phone, tarif 1932 depuis 150 francs en pension. HĂŽtel Atlantic, face Ă  la mer, depuis 100 francs. LA JOURNEE A l'Arc de Triomphe, la Flamme du Souvenir sera ranimĂ©e par les A. C. de la batellerie et les A. C. du 279° R. I. Au MusĂ©e du Jeu de Paume Exposition James Ensor. Au Petit Palais RĂ©trospective Gustave DorĂ©. A l'Orangerie des Tuileries Exposition Manet. Aux Archives nationales Exposition de la France religieuse, du xvn" au xix' siĂšcle ». TjA la porte de Versailles Exposition de chiensv chats, oiseaux et poissons. Au Pavillon des Arts dĂ©coratifs Exposition de la FaĂŻence française. Au Grand Palais IsalĂŽn des artistes français. Salon de la SociĂ©tĂ© nationale des beaux-arts. Salon des artistes dĂ©corateurs. A 11 heures, au ComitĂ© France-Orient» 10, avenue d'IĂ©na AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale annuelle. A midi 30 Banquet des Ailes de France-Orient ». A 15 h. 30 La traversĂ©e de l'Afrique de l'avion Paris », par M. Philippe d'Estailleur-Chanteraine. A 15 heures, rue du 11 -Novembre, Ă  Montrouge Inauguration de la nouvelle Ă©cole d'infirmiĂšres de l'Association pour le dĂ©veloppement de l'assistance aux malades anciennement Ecole de la rue Amyot. A 16 h. 30, 4 bis, avenue Hoche SĂ©ance de l'AcadĂ©mie diplomatique internationale, sous la prĂ©sidence du vicomte de Fontenay, ambassadeur de France. A 17 heures, le comitĂ© de la SociĂ©tĂ© des gens de lettres fĂȘtera le comte Joseph de Pesquidoux, laurĂ©at du prix de littĂ©rature rĂ©gionaliste. A 21 heures, 5, rue Las-Cases SĂ©ance d'ouverture de la rĂ©union gĂ©nĂ©rale annuelle de la SociĂ©tĂ© d'Ă©conomie sociale, sous la prĂ©sidence de M. Louis Murat, sĂ©nateur. LES ÉLÉGANCES AU GRAND STEEPLE La journĂ©e du Grand Steeple de 1932 restera dans les annales comme une radieuse journĂ©e de grande Ă©lĂ©gance. Ce fut le triomphe des grandes capelines ombrageant si joliment les dĂ©licats profils, triomphe aussi du blanc et du noir et des mousselines fleuries. Dans la tribune officielle avait pris place Mme Albert Lebrun, qui portait une trĂšs jolie toilette de mousseline de soie bleu lavande Ă  grandes fleurs de tons pastel, capeline de paille blĂ© avec un fond marmotte de velours noir. Reconnu aussi la baronne de Gaiffier d'Hestroy, en mousseline et dentelle blonde, grande forme de paille blĂ© avec velours jaune, capucine et rouille Mme de Chlapowska, en chine noir, paille noire assez grande et garnie de satin noir la comtesse Manzoni, ensemble de dentelle fine et crĂȘpe Georgette Ă©caille blonde, forme croquĂ©e de picot pain brĂ»lĂ© Mme Philippe Roy, robe de crĂȘpe de Chine imprimĂ© de fleurs noires sur fond blanc, toquet de paille noire Mme de Gama Ochoa, ensemble blanc et chapeau de paille blanche et noire Mme Dunant, en crĂȘpe imprimĂ© blanc Ă  fleurs noires, ainsi que d'autres personnalitĂ©s du monde diplomatique et politique. Dans la tribune des dames, reconnu S. A. la princesse Murat, robe de crĂȘpe de Chine tourterelle avec des dĂ©coupes, petite forme de paille pain brĂ»lĂ© entourĂ©e de plumes tourterelle; duchesse Decazes, ensemble de mousseline fleurie jaune et bluet, capeline de paille blĂ© ceinturĂ©e de petits velours de tons assortis Ă  l'ensemble duchesse de Brissac, jupe noir avec une petite veste de marocain grĂšge, forme de paille grĂšge croquĂ©e duchesse de MaillĂ©, en crĂȘpe de Chine blanc Ă  fleurs bleu roi, cloche de paille roi princesse d'Arenberg, robe de mousseline rose framboise Ă  grandes fleurs bleu lin, forme de paille blĂ© princesse M. A, Galitzine, ensemble de crĂȘpe marocain vert VĂ©ronĂšse, paille de mĂȘme teinte marquise des Isnards, ensemble de crĂȘpe marocain Ă©caille travaillĂ©, petite forme assortie marquise d'AndignĂ©, robe de mousseline de soie et dentelle noire, toque de paille noire garni de velours roi Mme Vesnitch, en marocain noir avec grand boa d'autruche noir et rose corail, toquet drapĂ© de paille noire Mme L. de Seynes, robe de marocain grĂšge, grande forme de paille manille rouge Jacqueminot marquise de Coligny, ensemble marron et beige de crĂȘpe de Chine, avec chapeau assorti comtesse de, Durfort, en imprimĂ© noir et blanc, chapeau de mĂȘmes teintes baronne R. de Foucaucourt, en mousseline imprimĂ©e rose framboise et bluet Ă  grandes fleurs, capeline de paille blanche avec fond bleu et vieux rouge Mme de LĂ©cluse TrĂ©voedal, ensemble de mousseline fleurie de plusieurs tons de bleu, avec capeline assortie baronne de Neuflize, en crĂȘpe imprimĂ© de fleurettes multicolores, grande forme de noir; comtesse d'Orsetti, en mousseline imprimĂ©e turquoise Ă  fleurs, capeline de paille d'Italie garnie de petits velours turquoise i comtesse A. de Salverte, robe de marocain neige et manteau de velours noir, paille blanche ceinturĂ©e de noir baronne Snoy, en mousseline ramagĂ©e tabac et grĂšge, petite toquet drapĂ© en paille tabac. Comtesse Louis de Rohan-Chabot, en mousseline blanche Ă  impressions noires, capeline de cysol noir comtesse de Villoutreys, robe de georgette bleu drapeau, toquet de mĂȘme teinte marquise de Nadaillac, ensemble' de marocain noir, petite forme de paille blanche relevĂ©e marquise de la ChapeHe-CrosviUle, robe de crĂȘpe marocain blanc Ă  fleurs ponceau et noir, avec une petite cape de marocain noir, chapeau de paille blanche ceinturĂ©e de noir marquise de Triquerville, ensemble de mousseline de soie jaune mandarine, capeline de den- telle de paille mordorĂ©e Mme de Gossellin, toute en mousseline de soie bleu vitrail, forme de paille assortie; baronne Charles d'Huart, ensemble de crĂȘpe imprimĂ© noir ramagĂ© de blanc, capeline de picot noir comtesse Goethals, en tussor bleu lin et forme du mĂȘme bleu marquise de Ranst de Saint-Brisson, en mousseline de soie noire et blanche, chapeau noir Mme Achille Fould, robe de marocain bleu Madone, petit casaquin de velours bleu nuit, capeline de paille bleu foncĂ© comtesse de Viel-Castel, ensemble de crĂȘpe de Chine 'a fleurettes multicolores, trĂšs grande forme de paille jaune orange ceinturĂ©e de draperies en georgette multicolore; '̃- Mme François PiĂ©tri, robe de crĂȘpe de Chine noir ai » dessins blancs, grande capeline de paille blanche cein- turĂ©e de noir et de .vert baronne James de Rothschild, ensemble bleu marine et blanc, petite forme bleue comtesse Lepic, robe de mousseline blanche Ă  fins dessins noirs, chapeau de lisĂ©rĂ© noir; Mme A. Thierry, nĂ©e Rothschild, ensemble pain brĂ»lĂ© et grĂšge, chapeau assorti baronne Davillier, crĂȘpe de Chine blanc Ă  fleurrettes noires, capeline de lisĂ©rĂ© blanc comtesse de SĂ©gur, ensemble de mousseline de soie blanche Ă  fleurs noires et vertes, grande forme de cysol ceinturĂ©e de ruban blanc et vert. Marquise Dadvisard, en mousseline de soie noire ajourĂ©e, capeline de paille noire comtesse Stanislas de Montebello, ensemble de crĂȘpe de Chine rayĂ© noir et blanc, grand boa de plumes noires et rouge incarnat, grande forme de lisĂ©rĂ© noir marquise d'Argent, robe en crĂȘpe marocain de deux tons de bleu, chapeau de paille bleu foncĂ© avec un fond marmotte de crĂȘpe bleu plus clair Mme LevĂ©e, en crĂȘpe marocain neige, long manteau de velours bleu foncĂ© et paille du ton comtesse Eliane de Bonvouloir, robe travaillĂ©e de tussor grĂšge, chapeau de paile brillante mordorĂ©e vicomtesse de La Tour, en crĂȘpe de Chine noir Ă  dessins blancs, chapeau de lisĂ©rĂ© noir Mme H. Fritsch-Estrangin, ensemble de crĂȘpe romain neige, long vĂȘtement de velours noir, grande forme de lisĂ©rĂ© noir garnie d'un nƓud de peau d'ange blanche vicomtesse G. de Buysieulx, en crĂȘpe de Chine imprimĂ© de fleurs noires sur fond blanc, capeline de paille noire comtesse H. de Monti de RĂ©zĂ©, ensemble de mousseline vert jade Ă  fleurs blanches, grande forme de paille vert jade marquise de Broc, en crĂȘpe de Chine vert fleuri et grande capeline blanche comtesse A. de Bertier de Sauvigny, robe de crĂȘpe boutonnĂ©e neige Ă  petits mancherons courts, trĂšs grande forme de paille comtesse de Porquier de Lagarrigue, robe de mousseline de soie Ă  grandes fleurs, capeline de paille; bleue Ă  rubans assortis comtesse de RougĂ©, en crÊpe. de Chine imprimĂ© bleu vitrail, petite forme relevĂ©e par un petit bouquet dĂ© Peurs vicomtesse de La Mettrie. ensemble bleu Ă  pois 'Ìƒâ€ą'̃ Le tournoi hippique de Lyon CharbonniĂšres Le concours de Lyon-CharbonniĂšres a Ă©tĂ©, cette annĂ©e, plus brillant que jamais. De remarquables sauteurs, fort bien montĂ©s, se sont disputĂ© de belles Ă©preuves devant une assistance considĂ©rable. Voici les principaux gagnants des plus importantes compĂ©titions Prix de la FĂ©dĂ©ration premiĂšre sĂ©rie. 1. Libeccio, Ă  M. Costa 2. Moscou, montĂ© par M. Gudin de Vallerin 3. Favori, montĂ© par M. Tourne. Prix du Riding-Club. 1. ElĂ©gant, Ă  M. Plautier, montĂ© par M. TournĂ©; 2. Amon, aux mĂȘmes 3. XĂ©lia, Ă  M. Gigou. Prix de ta Tour de Salvagny. 1. Castor, au ‱lieutenant SĂ©riot 2. Danoy, au capitaine Paqueron 3. TĂ©lĂ©maque, au sous-lieutenant Baggio 4. Daenis, au mĂȘme 5. Vole au Vent, au commandant Sans 6. Dandie, au lieutenant Debayeux 7. Sans Peur, au commandant Sans. Prix de CharbonniĂšres. 1. Tartarine, au comte d'Auber de Peyrelongue 2. Apparition, Ă  M. Gudin de Vallerin 3. Sweep, au comte d'Auber de Peyrelongue 4. Marisa, Ă  M. Gudin de Vallerin 5. Diplomate, Ă  M. Sereys 6. Trouvaille, au baron Empain, montĂ© par le vicomte de Jonghe 7. Vol au Vent, au vicomte de Salignac-FĂ©nelon, montĂ© par le comte de Castries 8. Baladine, Ă  Mme Hasselbach 9. GalatĂ©e, Ă  Mme Gauthier de Bayon JO. Ami Fritz, Ă  M. Zels, montĂ© par M. Gaudefroy. Prix des Habits Rouges. 1. Moscou, Ă  MM. lialay et Boucaud, montĂ© par M. Gudin de Vallerin 2. XXX, Ă  M. Gillet, montĂ© par M. Ladoux 3. Capricieuse, Ă  Mme Alcay, montĂ©e par M. Thomas. Prix de Lyon puissance. 1, ex aequo Mlle de la Pichoiserie, au comte d'Auber de Peyrelongue, et Tenace, au comte de Castries 3. ex sequo BlĂ©gant, Ă  M. TournĂ©, et Moulin sous Touvent, Ă  M. S. Balay Tartarine, au comte de Peyrelongue; Marisa, Apparition et BohĂ©mien, Ă  M. Gudin de Vallerin. Prix du Lyonnais. 1. Moulin sous Touvent, Ă  M. Balay 2. XĂ©lia, Ă  M. Guigou 3. ElĂ©gant, Ă  M. TournĂ©. Prix de la FĂ©dĂ©ration 2* sĂ©rie. 1. Nebita, Ă  M. Costa; 2. ex aequo Croissanville, Ă  M. Thomas, montĂ© par le comte d'Auber de Peyrelongue, et Alerte, Ă  M. Balay 4. Mlle de la Pichoiserie, au comte d'Auber de Peyrelongue; 5. Ustie, Ă  Mme Gautier de Bayon 6. Albano, au comte de Castries 7. V estale III, Ă  M. Sereys 8. Moulin sous Touuent, Ă  M. Balay; 9. CĂ©rĂšs F, Ă  M, de la Chauvelais 10. Bravo, au comte de Castries; H. Apparition,, Ă  M. Gudin de VallĂ©rin 12. Baladine, Ă  Mme Haspelbach.. ̃ ̃ '"â€ąâ€ąÌƒ Prix MarĂ©chal-Lyautey parcours de chasse. 1. Varron, au capitaine Mehu 2. Algue, au capitaine de Salins 3. Risque Tout au lieutenant de partillat 4. La Berloque, au mĂȘme 5. Halte LĂ , au commandant Sans 6. Rossignol, au lieutenant Boureau 7. Tapageur, au mĂȘme. Prix des VĂ©tĂ©rans. 1. CĂ©rĂšs V, montĂ© par M. Audras 2. Korrigane, Ă  M. de Kertanguy 3. Sweep, Ă  M. Ravier 4. Ultimatum, Ă  M. Simon. Grand Prix du Casino. 1. Mlle de la Pichoiserie, au comte d'Auber de Peyrelongue 2. Croissanville, Ă  M. Thomas, montĂ© par le comte de Peyrelongue 3. Baladine, Ă  Mme Hasselbach 4. Moulin sous Touvent, Ă  M. Balay 5. Bravo, Ă  M. Clave, montĂ© par le comte de Castries 6. NĂ©bita, Ă  M. Costa 7. Grande Dadiche, au vicomte de Salins 8. BohĂ©mien, Ă  M. Gudin de Vallerin 9. Tenace, au comte de Castries 10. Vestale, Ă  M. Sereys. Prix de France. 1. Rafale, au capitaine de Salins 2. Castor, au lieutenant SĂ©riat 3. Vadrouille, au lieutenant Debayeux 4. Syndic, au lieutenant SĂ©riot 5. Royal, au lieutenant de Bartillat 6. Tapageur, au lieutenant Boureau 7. NĂ©ron, au capitaine Briolle 8. TĂ©lĂ©maque, au souslieutenant Baggio. Prix Sainte-Luce amazones. -1, 2 et 3, Vestale, 'Alerte et Albano, montĂ©s par Mme Hasselbach 4. CĂ©rĂšs, Mlle Grasset. Reyor. UN DISCOURS DE M. LEON BLUM M. LĂ©on Blum a prononcĂ© Ă  la Seyne-sur-Mer un discours au banquet donnĂ© en l'honneur de M. Renaudel. Il a expliquĂ© que l'action rĂ©volutionnaire n'empĂȘchait pas de provoquer des rĂ©formes dans le cadre capitaliste. Voici celles que la S. F. I. 0. rĂ©clame Ă©nergiquement j. Les assurances-chĂŽmage, la semaine de quarante heures, la rĂ©alisation d'un grand programme de travaux Ă  base dĂ©partementale et locale, M. Blum s'oppose donc Ă©nergiquement Ă  toute rĂ©duction des salaires publics qui entraĂźnerait une rĂ©duction des salaires privĂ©s et aggraverait le malaise. Puis M. LĂ©on Blum a critiquĂ© les thĂ©ories de M. Caillaux. Quelle chaleur Fumons des "SPUD" la fumĂ©e fraĂźche ̃r, "E "V" XJ E 3D E3 >;X-i -A. ÂŁ=> FL B S S B La ConfĂ©rence de Lausanne I C'est le sujet du jour tous les journaux le com- mentent abondamment. Dans L'AMI DU PEUPLE du soir, M. Martin-Mamy revient sur le sens profond de la DĂ©claration et en montre les dangers InsĂ©rer une cause nationale dans le mĂ©canisme de vingt ou trente intĂ©rĂȘts internationaux, comme le fait le briandisme depuis douze ans, c'est la condamner inĂ©luctablement Ă  ĂȘtre broyĂ©e. Faire une politique altruiste, c'est s'interdire Ă©videmment de rĂ©clamer son argent et c'est, de plus, s'engager Ă  en donner. Et ce qui est vrai pour l'argent l'est Ă©galement pour les territoires et pour la sĂ©curitĂ©. La folle politique extĂ©rieure faite par la France depuis douze ans a abouti dans le domaine français Ă  ce rĂ©sultat que les sorties d'argent, quand il s'agit de l'Allemagne, sont catastrophiques, mais que les sorties d'argent, quand il s'agit de la France, cessent d'ĂȘtre catastrophiques J pour devenir normales. Un jour viendra oĂč il nous sera 3 dĂ©montrĂ©, avec la mĂȘme dĂ©sinvolture, que pour assurer la paix du monde et la joie de l'univers, la France a le devoir de rendre l'Alsace-Lorraine Ă  l'Allemagne. Avec Eupen et MalmĂ©dy par-dessus le marchĂ©. Le JOURNAL DES DEBATS intitule son article f Le calendrier des dĂ©faillances » et dĂ©clare qu'il n'aperçoit rien prĂ©sentement dans les faits qui soit de nature Ă  satisfaire les Français Pour sauver les apparences, on arfflonce que les intĂ©rĂȘts français font partie des intĂ©rĂȘts gĂ©nĂ©raux, et que le problĂšme des rĂ©parations est liĂ© au problĂšme universel. Nous cherchons en vain un sens Ă  ces mots, et nous r.'en trouvons aucun. Nous avons toujours vu depuis sept ans et plus les questions touchant directement la France sacrifiĂ©es sous prĂ©texte de bien traiter une question gĂ©nĂ©rale. Le systĂšme a commencĂ© de fonctionner Ă  Locarno, duperie oĂč l'entente franco-britannique a Ă©tĂ© ruinĂ©e par un accord plus large. AprĂšs quoi, M. Briand, s'apercevant de son Ă©chec, a imaginĂ© l'union europĂ©enne, qui a causĂ© son effondrement Ă  GenĂšve. Nous en sommes au rĂšglement universel, en attendant l'harmonie planĂ©taire. LĂ -dessus, la rĂ©clame internationaliste dĂ©clare que tout est merveilleux elle encourage la Bourse Ă  monter pendant trois jours. Mais si on regarde plus modestement la terre, on s'aperçoit que l'Allemagne, ne se gĂȘnant plus, envoie un bateau de guerre Ă  Dantzig et que les rĂ©pĂ©rations se meurent. L'optimisme en ces circonstances est une extravagance. Et l'indiffĂ©rence de la nation ou sa facilitĂ© Ă  accepter sans rĂ©flexion toutes les illusions est un signe pĂ©nible de l'abaissement de l'esprit public. Le TEMPS fait entendre un tout autre son Ce qui doit retenir l'attention aujourd'hui, c'est l'impression produite dans tous les pays intĂ©ressĂ©s par la dĂ©cision intervenue Ă  Lausanne et qui, tout en rĂ©servant l'avenir en laissant entiĂšre la question des rĂ©parations dans le cadre des accords existants, ouvre la voie, comme nous l'avons dit hier, Ă  un rĂšglement gĂ©nĂ©ral dont les rĂ©parations et les dettes ne sont que des facteurs au mĂȘme titre que les problĂšmes financiers, Ă©conomiques et politiques. DERNIER^ HEURE Les nationaux-socialistes n'auront pas la majoritĂ© absolue Ă  la diĂšte de Hesse BERLIN, 19 juin. Des Ă©lections ont eu lieu en Hesse aujourd'hui. Il s'agissait de renouveleer la DiĂšte qui, elĂče le 15 novembre dernier, avait Ă©tĂ© dissoute paf une dĂ©cision de la cour suprĂȘme de Hesse, en "date du 9 mai, annulant la derniĂšre opĂ©ration Ă©lectorale, sur la plainte du parti de l'Ă©conomie nationale. Voici les rĂ©sultats provisoires du scrutin d'aujourd'hui sur voix Ă©mises au 15 novembre 1931, on avait dĂ©pouillĂ© voix. Ont obtenu Socialistes contre au 15 novembre 1931? Ìƒâ€ąâ€ą* -‱'̃̃ ̃̃'̃ ̃ â€ąÌƒ Centre contre Communistes contre Nationalistes' contre Parti national socialiste contre Coalition des partis bourgeois modĂ©rĂ©s contre D'aprĂšs ces rĂ©sultats, la composition de la nouvelle DiĂšte sera la suivante Socialistes 17 mandats gains 2. » Centre 10 mandats situation inchangĂ©e. Opposition communiste 1 mandat perte 1. Communistes 7 mandats pertes 3. Nationalistes 1 mandat situation inchangĂ©e. Nationaux-socialistes 32 mandats gains 5. Coalition bourgeoise mod. 2 mandats pertes 3. La DiĂšte de Hesse, comportant un total de 70 dĂ©putĂ©s, les nationaux-socialistes n'obtiennent pas la majoritĂ© absolue. L'appoint du dĂ©putĂ© nationaliste ne leur suffit pas non plus pour atteindre ce rĂ©- sultat. L'avance de 20 0/0 rĂ©alisĂ©e par les racistes Ă©tait attendue elle est mĂȘme infĂ©rieure aux prĂ©visions. Les nationaux-socialistes paraissent avoir Ă©puise leurs rĂ©serves Ă©lectorales. Par contre, le succĂšs remportĂ© par les socialistes et la grave dĂ©faite des communistes constituent la caractĂ©ristique de ce scrutin. Le centre a Ă©tĂ© lĂ©gĂšrement atteint, mais sa situation n'a pas Ă©tĂ© modifiĂ©e. La prĂ©sentation d'une liste commune n'a pas rĂ©ussi Ă  arrĂȘter l'effritement-des partis bourgeois modĂ©rĂ©s, quvperdent pipi' de ĂŻa.'inoitßé de leurs mandats. La rĂ©apparition des uniformĂ«t provoque des bagarres sur plusieurs points de l'Allemagne Berlin, 19 juin. La rĂ©apparition des uniformes des organisations militaires racistes a provoquĂ© de sĂ©rieux dĂ©sordres en RhĂ©nanie. A Cologne notamment, la police a dĂ» occuper, aujourd hui, la Maison Brune. D'aprĂšs un communiquĂ© de la prĂ©fecture de police, de nombreux membres des troupes d'assaut et du Stahlhelm en uniforme circulaient dans les rues dĂšs ce matin, cherchant Ă  former des rassemblements, malgrĂ© l'interdiction de la police. Les agents qui intervinrent pour disperser les rassemblements furent reçus Ă  coups de pierre. Ils durent Ă  plusieurs reprises faire usage de leurs armes Ă  feu. La situation devint plus grave cet aprĂšs-midi, devant le siĂšge central des troupes d'assaut. Des fenĂȘtres de la Braunes Haus », des chaises, des banquettes, des meubles de bureau furent lancĂ©s contre la police. Les autoritĂ©s se virent finalement contraintes d occuper l'immeuble et 'de tirer contre les manifestants. Plusieurs personnes ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©es. De sĂ©rieux incidents Ă©clatĂšrent Ă©galement dans la Wuppertal, entre Ă©lĂ©ments de droite et de gauche. A Barmen, deux nationaux-socialistes en uniformes furent arrĂȘtĂ©s alors qu'ils fouillaient les passants pour les dĂ©sarmer. A Elberfeld,tojis les perturbateurs de l'ordre public furerit»arĂŻ>ĂȘtĂ©s. .mmi Dans le courant de la nuit, Ă  Hagen, en Westphalie, les adversaires politiques se battirent Ă  coups' de'caftne, de baĂŻonnette et de couteau. Des coups de feu furent Ă©galement tirĂ©s. Les blesses se -ebiffreht?de trente Ă  quarante, dont cinq griĂšvement atteints. Munich fut aussi le théùtre de dĂ©sordres provoquĂ©e par les racistes. En plusieurs points de la ville, Os1" se montrĂšrent en uniforme et tentĂšrent de former des cortĂšges, malgrĂ© l'interdiction formelle du gouvernement bavarois. La police procĂ©da Ă  environ six cents arrestations. Les uniformes racistes ont Ă©tĂ© saisis. LA TURQUIE ET LE CONTROLE SUR LES DETROITS Moscou, 19 juin. Dans les milieux gouvernementaux soviĂ©tiques on dĂ©clare que des conversations sont actuellement en cours avec la Turquie au sujet du rĂ©gime des DĂ©troits. On affirme Ă  Moscou que si la Turquie demandait son admission au sein de la SociĂ©tĂ© des Nations, elle exigerait immĂ©diatement la cessation du contrĂŽle international sur la navigation dans le Bosphore et les Dardanelles. Dans l'ensemble, l'impression produite est rĂ©confortante. La dĂ©cision de rĂ©server les payements dus au titre des rĂ©parations et des dettes jusqu'Ă  ce que la confĂ©rence ait abouti Ă  une solution ferme a le mĂ©rite de la franchise et de la clartĂ©. Elle ne laisse place Ă  aucune Ă©quivoque par la nettetĂ© de ses termes, elle ne saurait crĂ©er aucun malentendu au point de dĂ©part. Il ne s'agit pas d'autre chose que d'une mesure provisoire devant permettre de gagner le temps nĂ©cessaire Ă  la bonne prĂ©paration d'une solution d'ensemble. Ce qui est capital, c'est que cette mesure non seulement rĂ©serve toutes les possibilitĂ©s, mais qu'elle a pour effet de crĂ©er l'atmosphĂšre la plus favorable au dĂ©veloppement des nĂ©gociations internationales, car elle n'a pu ĂȘtre prise et dĂ©finie dans la formule la plus prudente que parce que les gouvernements intĂ©ressĂ©s sont vĂ©ritablement animĂ©s d'une sincĂšre volontĂ© d'accord. Sans cette volontĂ© d'accord, il n'eĂ»t pas Ă©tĂ© possible d'Ă©laborer, dĂšs le deuxiĂšme jour de la confĂ©rence, la dĂ©claration des Cinq. Du moment que cette volontĂ© d'accord existe, et qu'elle s'est dĂ©jĂ  traduite dans un premier acte, on est en droit d'espĂ©rer que la tĂąche constructive si dĂ©licate et si complexe qui va ĂȘtre abordĂ©e maintenant Ă  Lausanne pourra ĂȘtre menĂ©e Ă  bonne fln si chacun s'en tient franchement aux nĂ©cessitĂ©s que commandent les rĂ©alitĂ©s de l'heure. Dans le MATIN, M. StĂ©phane Lauzanne envisage les compensations et les garanties puisque, enfin, les crĂ©anciers viennent de creuser la tombe oĂč ils se proposent d'enfouir leur crĂ©ance ». Il prĂ©voit des arrangements financier, Ă©conomique, politique et il conclut M. von Papen n'ignore rien des demandes prĂ©cises auxquelles il va avoir Ă  faire face. Dure semaine, aurait-il dit aujourd'hui, que celle qui va stcuvrir, lundi. Il faudra terriblement marchander. Ce n'est d'ailleurs pas une perspective qui semble l'effrayer, car il sait qu'en matiĂšre de marchandage l'Allemagne est maĂźtresse experte. Et puis, Ă©tant une sorte de dictateur, il donne l'impression d'ĂȘtre moins asservi que ses prĂ©dĂ©cesseurs aux remous de la- presse et de son Parlement. Enrtout'cas, la France, elle, n'a pas marchandĂ© lorsque^ comme entrĂ©e de-jeu Ă  la confĂ©rence, elle a signĂ© un papier qtii prolonge, sans date fixe d'expiration, le, anoratoire' ides paiements. La France n'est pas rĂ©gie par des dĂ©crets-lois et n'est point sous la botte de bataillons d'assaut Ă  la solde de magnats ou d'aventuriers. Son opinion publique est libre et cette opinion ne ratifiera jamais un arrangement final oĂč,, ayant tout sacrifiĂ©, elle n'aurait en Ă©change rien obtenu. M. Gignoux, dans la JOURNEE INDUSTRIELLE, est peu satisfait II apparaĂźt clairement qu'en Ă©change des rĂ©parations on voudrait obtenir un renforcement de la sĂ©curitĂ© politique et Ă©conomique. C'est d'ailleurs une position fort sensĂ©e dĂšs l'instant qu'on admet mais alors il faut le dire qu'il n'y a plus de rĂ©parations. Qui croit sĂ©rieusement qu'une telle entreprise pourra ĂȘtre menĂ©e Ă  bien dans la cohue de Liiusanne, oĂč dĂ©jĂ  on voit dans la coulisse se multiplier les tractations parl ticuliĂšres .? UNE CONFÉRENCE A TOKIO AU SUJET DES RELATIONS AMERICANO-JAPONAISES A une confĂ©rence de la Table Ronde qui vient d'ĂȘtre tenue Ă  Tokio, la question des relations amĂ©ricano-japonaises fut discutĂ©e, ainsi que l'Ă©ventualitĂ© d'une guerre entre les Etats-Unis et le Japon. Cette confĂ©rence tirait son importance de la qualitĂ© de ses membres. Y assistaient le capitaine de vaisseau Sekine de l'Ă©tat-major gĂ©nĂ©ral de la marine, professeur a l'Ecole supĂ©rieure de la marine; le colonel Furujo Tanchide, chef du bureau des renseignements au ministĂšre de la guerre M. Uehara Elsujiro, vice-prĂ©sident de la Chambre dĂšs dĂ©putĂ©s le lieutenant-colonel Adachi Kenzo, de l'Association de l'aviation impĂ©riale le lieutenant de vaisseau Hayakawa Seiji le docteur Oyama Aijiro, ex-consul gĂ©nĂ©ral du Japon Ă  San-Francisco le docteur Maeda Minoru, attachĂ© Ă  la rĂ©daction du Tokyo Asahi M. Nara Shizuma, directeur de,la revue Gendai, etc. Fait Ă  retenir, tous les membres de cette confĂ©rence ont eu, Ă  un titre quelconque, affaire avec les Etats-Unis. Ainsi, le capitaine de vaisseau Sekine, que d'aucuns affirment qu'il sera bientĂŽt l'un des chefs de l'Ă©tat-major gĂ©nĂ©ral de la marine, a Ă©tĂ© pendant de longues annĂ©es attachĂ© naval Ă  Washington. Il a la rĂ©putation de connaĂźtre les dessous de la marine amĂ©ricaine. Ses dĂ©clarations valent donc d'ĂȘtre retenues, tant par la compĂ©tence de son auteur qu'en raisonne la situation qu'il occupe. ,1, La marine des EtatSrUnis est bien Ă©quipĂ©e, a-t-il dit, elle est Ă©galement bien entraĂźnĂ©e. Par bien Ă©quipĂ©e, je veux dire .qu'elle possĂšde des armements redoutables. Il nfl-jĂźui sera pas cependant facile d'attaquer le Japon la distance qui sĂ©pare les deux pays est environ de six mille milles. La distance est un facteur de. premier ordre dans les opĂ©rations navales plus elle est grande et moins efficace est Ic pouvoir d'attaque. Le Japon se tiendra. sur la dĂ©fensive, et Ă  moins que nos adversaires s'approchent de nos cĂŽtes, aucun combat n'est Ă  prĂ©voir, du moins dans les premiers mois. Pourvu, Ăču'elte nĂ© s'Ă©loigne pas du Japon, la iĂŻiarine impe- riĂ lelaponaĂŻsc 'est suffisamment forte pour lutter avec celle des Etats-Unis et cette lutte serait Ă  son avantage si la marine des Etats-Unis n'a point l'appui d'antres marines. Les AmĂ©ricains le savent, c'est pourquoi ils n'ont pas recours Ă  des mesures provocatrices. Si l'action japonaise en Chine peut amener des profits matĂ©riels pour le Jappn, c'est pour des raisons de justice que le Japon ^st intervenu. Son but est d'asseoir la paix en ExtrĂȘme-Orient, c'est Ă©galement de promouvoir la prospĂ©ritĂ© et le progrĂšs chez les peuples asiatiques., Dai^s ces circonstances, une intervention dĂ©placĂ©e peutsamener la guerre. Cette guerre, le Japon pourrait ĂȘtre amenĂ© Ă  la faire, s'il se croyait attaquĂ©. Une guerre avec les devrait ĂȘtre terminĂ©e le plus vite possible. L'opinion gĂ©nĂ©rale, fondĂ©e sur les enseignements de la derniĂšre guerre europĂ©enne, croit qu'elle 'durerait longtemps. Il ne faut pas oublier que se battre Ă  une grande distance serait un dĂ©savantage si la Bucarest, 19 juin. AprĂšs avoir, eu une longue entrevue.'avec M. Vaida Voivode, prĂ©sident du Conseil, M. Titulesco est parti pour Lausanne par le Simplon Express. L'ambassadeur de Roumanie Ă  Londres, qui va reprĂ©senter son pays Ă  la confĂ©rence des rĂ©parations, a Ă©tĂ© saluĂ© sur le quai de la gare par M. Dumitresco, secrĂ©taire du roi, et par plusieurs personnalitĂ©s politiques. LES ETATS-UNIS ET LA CONFERENCE DE LAUSANNE Washington, 19 juin. Les milieux officiels suivent attentivement les Ă©vĂ©nements de Lausanne et estiment que l'Europe fait un vĂ©ritable effort en vue de rĂ©soudre le problĂšme des rĂ©parations. Toutefois, en attendant les informations que selon toute vraisemblance les ambassadeurs Ă©trangers remettront Ă  M. Stimson, l'administration s'abstient de tout commentaire officiel. On n'attache pas. foi Ă  l'annonce suivant laquelle les puissances europĂ©ennes organiseraient un front commun dirigĂ© contre les Etat-Unis. D'autre part, selon certains bruits qui circulent ici, il se pourrait que la ConfĂ©rence Ă©conomique mondiale ait lieu Ă  Washington. >̃ En ce qui concerne la crise Ă©conomique, le gĂ©nĂ©ral Dawes, qui vient de se dĂ©mettre de ses fonctions de PrĂ©sident de la corporation de reconstruction financiĂšre a dĂ©clarĂ© qu'Ă  son avis , c'est-Ă -dire de n'ĂȘtre pas contrainte de payer quand elle ne recevra plus rien ? Oui, rĂ©pond l'AMI DU PEUPLE, qui pose la question sur son vĂ©ritable terrain. Et notre confrĂšre rappelle la sĂ©ance du 20 juillet 1929 Ă  la Chambre, oĂč furent ratifiĂ©s les accords Mellon-BĂ©renger et Churchill-Caillaux sur les dettes interalliĂ©es L'AssemblĂ©e Ă©tait visiblement hostile Ă  cette ratification, qui ne fut votĂ©e Ă  grand'peine qu'avec une rĂ©serve expresse qui, elle, fut adoptĂ©e Ă  l'unanimitĂ©, sans scrutin, Ă  mains levĂ©es. '̃ II est bon de rappeler ce texte qui, s'il ne lie pas nos crĂ©anciers, engage'notre gouvernement qui ne saurait passer outre sans forfaiture. Le voici ConsidĂ©rant que la France, sons peine de troubler gravement son Ă©conomie nationale, ne pourra trouver les moyens nĂ©cessaires Ă  l'exĂ©cution des accords des 29 avril et 12 juillet 1926 que dans l'accomplissement rĂ©gulier des obligations de l'Allemagne 1 .1 » DĂ©clare que les charges imposĂ©es au pays du fait desdits accords doivent ĂȘtre couvertes exclusivement par les sommes que l'Allemagne aura Ă  payer Ă  la France en dehors de celles destinĂ©es aux rĂ©parations.» » L'Allemagne doit, dĂšs le 1" juillet prochain, Ă  l'expiration du Moratoire Hoover, reprendre ses paiements. 'La DĂ©claration de Lausanne l'en dispense. Mais, en dĂ©cembre prochain, lorsque ce sera notre tour de reprendre les nĂŽtres vis-Ă -vis des Etats-Unis, que ferons-nous? '? Nous n'aurons rien reçu de notre -dĂ©biteur, ni la fraction inconditionnelles ni l'autre. Les charges Ă  nous imposĂ©es par les accords de Londres et de Washington ne seront pas couvertes. Elles ne seront couvertes ni exclusivement ni partiellement par les versements de l'Allemagne. Le devoir de notre gouvernement, conclut justement l'Ami du Peuple, sera donc tout tracĂ© il devra laisser la caisse hermĂ©tiquement close. La naĂŻvetĂ© doit avoir des bornes. » IntĂ©rim. IntĂ©rim» LES GRANDES ÉPREUVES D'AUTOMOBILES Le Grand Prix du Mans est gagnĂ© par l'Ă©quipe Sommer-Çhinetti LE Mans Circuit dĂ© la Sarthe, 19 juin. Oc notre envoyĂ© spĂ©cial. Le grand prix d'endurance des 24 heures, disputĂ© au Mans sur ce fameux circuit permanent de la Sarthe oĂč l'A. C. de l'Ouest orgavisa tant de belles manifestations .automobiles, s'est terminĂ© non pas comme on aurait pu le prĂ©voir, mais, et cela malheureusement pour le cote sportif, ̃* comme il Ă©tait permis de l'envisager, Ă©tant donnĂ© qu'en adoptant un nouveau parcours, on entrait. a peu dans le domaine de l'inconnu. Pour cette annĂ©e, le lot international offrait une qualitĂ© digne â€ąÌƒÌƒâ€ąÌƒde cette belle compĂ©tition avec six nations reprẽ sentĂ©es, La France avec dix voitures, l'Italie'avec sept voitures, l'Angleterre avec sept voitures Ă©galement, l'Allemagne et l'AmĂ©rique. Au total, vingtsix voitures Ă©taient au dĂ©part, parmi lesquelles on avait plaisir Ă  trouver, dans les vĂ©hicules capables de battre le record de la distance, une Ă©quipe re-, doutable de voitures italiennes Alfa-Romeo, deux voitures françaises Bugatti, une voiture allemande Mercedes et une voiture amĂ©ricaine Stutz de qui' on attendait avec intĂ©rĂȘt les premiĂšres manifestations. Ceux qui avaient roulĂ© sur le nouveau parcours de 13 kms. 490 au tour s'accordaient pour reconnaitre que, facilitant la tĂąche des conducteurs, on devait s'attendre Ă  une meilleure performance de fait, il suffirait des premiers tours pour se rendre compte que la marche ait rapide, puisue, successivement, le record du tour passait de f31 kilomĂštres Ă  143 kms. 278 de moyenne horaire, alors que, sur l'ancien circuit, on en Ă©tait Ă  -kilomĂštres environ dans la mĂȘme Ă©preuve. Mais il a suffĂŻ de quelques heures pour transformer du tout au tout la physionomie de la lutte. On escomptait un duel farouche entre les voitures françaises pilotĂ©es par l'Ă©quipe Chiron et Bouriat et le comte Czadkowskl-Friedrich contre la coalition redoutable italienne dans laquelle on trouvait les champions MinoĂŻa, vainqueur du championnat interna- tional de vitesse lord Howe, vainqueur des a,nejle. En 1615. Charles Estjeijne Ă©crivait 11 n'est pas besoin que le fermier sache ni lire ni Ă©crire ou qu'il face par auMif1 faire rĂ©gistre de sa dĂ©pense. » Un sĂ©nateiiE'jdĂ© ?notre troisiĂšme RĂ©publique proclamait IjĂŻjfte. faut pas que les cultivateurs vendent chef sous' prĂ©texte de se baser sur leurs prix de revßérity*c%r, ayant peu de besoins, ils estimeraient gagner suffisamment et ne produiraient rien, » Enfin un ministre des finances qui fut cependant ministre de l'agriculture estimait qu'il ne serait pas prudent d'exiger des cultivateurs Ta tenue d'une comptabilitĂ©. Ces citations, apportĂ©es Ban M. Henri Girard dans son magnifique discours d'ouverture, dĂ©montrent qu'Ă  toutes les Ă©poques les pouvoirs publics se sont efforcĂ©s de maintenir en tutelle Va paysannerie en la dĂ©tournant de la comptabilitĂ©. L'inscription des recettes et des. dĂ©penses, l'Ă©tablissement de prix de revient constituent en effet des documents trop dangereux Ă  produire, qui eussent dĂ©montrĂ© et qui dĂ©montreraien;tt''Ă©h'core" que le paysan travaille souvent Ă  perte. L'industrie et la collectivitĂ© citadine ont profitĂ© derfflorç»}jgn,oranee ce point de vue qui masquait, -Ă  mi-rmjĂȘme la valeur de sa production. Cependant tine1 profession qui veut tenir sa place dans la vie natĂźdtiĂ ie doit se montrer capable d'exprimer sesĂŻrĂ©aiitĂ©s comptables, faute de quoi dans l'Ă©quilibre. des forces qui composent une nation, elle se trouve, asservie aux autres. Dans notre Ă©tat fiscal, la comptabilitĂ© constitue le seul moyen de dĂ©fense contre les impĂŽts qui ne doivent frapper que dĂ©s bĂ©nĂ©fices existants, et demain, quand il faudra Ă©omprimer nos prix de revient, comme nous Ifa fait prĂ©voir Ă  Evreux le ministre de l'agriculture, j\i. Abel Gardey, c'est Ă  elle que nous aurons recours pour montrer tout ce qui s'incorpore d'impĂŽts, de charges sociales, de taxes, de prix de transport dans la valeur intrinsĂšque de la production agricole. On verra ajors l'injustice des reproches qui nous sont adressĂ©s de la part des citadins quant Ă  la chertĂ© de l'existence. La dĂ©composition et l'analyse des prix, la sĂ©paration des Ă©lĂ©ments qui les composent peuvent seuls faire ressortir. les causes de leur Ă©lĂ©vation. EnvisagĂ©e sous l'angle professionnel, la comptabilitĂ© permet au paysan, de reconnaĂźtre les cultures lucratives de celles qui ne lui rapportent pas et elle deyi,eji,t ainsi indispensable, pour tirer parti de son travail acharnĂ© qui, sans eUe, ne saurait ĂȘtre rĂ©munĂ©rateur. L'office de comptabilitĂ© par sa forme syndicale permet au petit cultivateur, avec un minimum de connaissances et pour un prix modique, d'avoir une comptabilitĂ© aussi bien tenue qu'une grande exploitation. VoilĂ  qui crĂ©e envers M. Henri Girard, propagateur de l'idĂ©e et fondateur de l'office central, une nouvelle dette de reconnaissance .de la part du monde agricole. Yci ;>v- Raymond de PassflW. p,.5, L,e ComitĂ© de l'art des jardins de. la SociĂ©tĂ© nationale d/horlicuĂźture de France, dont le prĂ©sident est notre confrĂšre M. Albert MaumenĂ©, directeur de Vie Ă  la campagne, entreprend un voyage d'Ă©tudes en Angleterre prĂ©parĂ© par les dirigeants Ă  la SociĂ©tĂ© royale d'horticulture de Londres.. Au cours de ce dĂ©placement, qui aura lieu du 18 au 26 juin, cette iflĂšlĂ©gation sera reçue par la SociĂ©tĂ© royale d'hoĂŻtĂŻculture de Londres, par les grands propriĂ©taire»' amateurs de jardins, dont le duc de Marlbortiugh,dĂ ns sa belle rĂ©sidence de Bleinheim. RappelOĂźis, ĂŻ'fcet effet, que les cours et les parterres ont Ă©tĂ©1 'dessinĂ©s par un des maĂźtres de l'architecture des^jĂąrdins français. Ils constituent une synthĂšse 'd'une rĂ©alisation qui s'apparente avec la splendide ordonnance de Vaux-leVicoiiite, une des Ɠuvres les plus marquantes de Le NĂŽtre, 'l'iu'J, .iburnaj pa^lĂ© par T. 8. F. " ;W*~ Z^ -jtfe& AgrĂźouiteups' de FP8no*Ăźj- Emission delĂ  Tour Eiffel 1,444 m. et de TEcole supĂ©rieure des P. T. T. 447 m., tous les jours sauf le dimanche, de 13 h. 30 Ă  13 h. 45. Lundi 20 juin Evasion et rĂšglements des sinistres en matiĂšre 4'^ss^rance grĂȘle. Mardi 21 juin L*iternure des choux fonrragers. Le goĂ»t des Ɠufs. ̃-̃»'> -̃' ‱ Mercredi 22 juin ''ÂŁ>Ç$ snr la prĂ©vention des accidents. ,,n ;l Jeudi 23 juin i-esjeharsnçons. De l'Ăąg» du reproducteur bovin. i>. -if.; Vendredi 24 juin f Combattez le inildiou Ă  l'aĂźde du sulfate de cuivre. l! Samedi 25 juin Les anciens combattants et tes assurances sociales. J Lundi 27 juin J}e TenguĂȘte en matiĂšre accidents du travail. ORGANISATION ET PROPAGATION DE LA LECTURE PUBLIQUE Cinq confĂ©rences pratiques seront organisĂ©es les 20, 21, 22, 23 et 24 juin 1932, Ă  la BibliothĂšne Forney, 12, rue Titon Paris, XI" mĂ©tro ChalignyFaidberhe, de 18 heures Ă  19 h. 30. Elles sont rĂ©servĂ©es' en principe, aux bibliothĂ©caires publics et privĂ©s, aux Ă©lĂšves et anciens Ă©lĂšves des Ă©coles de service, sppial, aux personnes voulant crĂ©er des bibliothĂšques, populaires pour enfants, adultes, citĂ©s ouvriĂšres, 'offices d'informations, etc. 1" confĂ©rence Vue d'ensemble sur les bibliothĂšques publiques scientifiques, populaires, pour adultes, pour enfants, etc. La BibliothĂšque pour tous local, mobilier, fournitures diverses. 2S confĂ©rence La lecture et le choix des livres bibliographie pratique ouvrages de rĂ©fĂ©rences grandes collections. 3" confĂ©rence Achat des livres; entrĂ©e des livres et des pĂ©riodiques classification pratique. ̃ 4e confĂ©rence Catalpgue fiches d'auteur, de titre, de sujet, de dĂ©pouillement inventaire. 5e confĂ©rence PrĂ©paration matĂ©rielle des livres reliure, cotation, estampillage. PrĂȘt sur place et Ă  domicile. *!s Les confĂ©rences seront complĂ©tĂ©es par des visites d' Inoderjjes, L'HCQ^M-^G-E .A. DEBUSSY Comment les musiciens ont cĂ©lĂ©brĂ© le Musicien de l'Ile-de-France Une fois encore, dans le temple qu'il y a vingt ans, Gabriel Astruc lui consacra, la Musique a fait passer sur nous son souffle vivifiant. Il Ă©tait bon, il Ă©tait juste que cet hommage Ă  Claude Debussy lui fĂ»t rendu dans ce Théùtre des Champs-ElysĂ©es qu'il considĂ©rait comme sa maison, le seul endroit oĂč l'on aimait sincĂšrement la musique ainsi qu'il l'Ă©crivait d'Arcaçhon, un an avant sa mort, Ă  celui qui l'avait fondĂ©. 1 Il Ă©tait juste aussi que le monument de Jean et JoĂ«l Martel, de conception, de style si nettement debussystes, Ă©levĂąt son architecture simple iet significative dans un dĂ©cor naturel de verdure, Ă  la mĂ©moire du musicien qui disait Ă  Jacques Durand Les arbres sont de bons amis, voyez-vous ». La veille, nous avions eu rue de Valois, dans les salons des Beaux-Arts, sĂ©ance de musique de chambre. Conjuguant leurs talents, Ninon Vallin, Alfred Cortot, Jacques Thibaud, Robert Krettly et ses collaborateurs, Ă  travers les Chansons de Bwtis, la Sonate pour piano et violon et lĂ© quatuor, avaient rĂ©vĂ©lĂ©, dans une atmosphĂšre de tendre recueillement, le cƓur mĂȘme de Claude Debussy et son plus intime secret. Le lendemain, avait lieu, dans l'Ă©tincelante lumiĂšre de ce printemps finissant, et en prĂ©sence du Chef de l'Etat, des ministres, des ambassadeurs, des hauts mandataires de la Ville de Paris et des corps constituĂ©s, l'inauguration officielle du monument. Il y eut lĂ  musique et discours » l'une et les autres de prĂ©cieuse qualitĂ©. Par une rencontre heureuse, ce grand poĂšte des sons qui fuyait d'un zĂšle Ă©gal la grandiloquence et la convention, trouva pour le cĂ©lĂ©brer quelques orateurs capables de le comprendre et dignes de magnifier son Ɠuvre. Apres la harangue de M. François Latour, prĂ©sident du Conseil municipal, Ă  la gloire de Claude Debussy, musicien de l'Ile-de-France », aprĂšs celle de M. Joubert, prĂ©sident d'honneur de la SociĂ©tĂ© des auteurs, compositeurs, Ă©diteurs de musique, oit passa, lĂ©gĂšre, l'ombre mĂ©lancolique de Paul Vidal, le bon compagnon de Rome, M. RenĂ© Peter, viceprĂ©sident de la SociĂ©tĂ©- des auteurs dramatiques, l'ami des jeunes annĂ©es, Ă©veilla de leur sommeil d'anciens et chers souvenirs et, par quelques images frappantes auxquelles une Ă©motion sincĂšre donnait la couleur et l'accent de la vie, fixa la physionomie morale et artistique du musieien de Pelleas. Puis, M. Paul LĂ©on, prĂ©sident du ComitĂ©, dans un langage digne du pays de Pascal et de Racine par sa concision, sa riche substance, son relief de mĂ©daille, dĂ©finit les caractĂšres essentiels du gĂ©nie de Claude Debussy et montra par quels liens il se rattache au mouvement artistique et poĂ©tique de son temps. Le sous-secrĂ©taire d'Etat aux beaux-arts, M. Jean Mistler, prit ensuite la parole et s'empara d'emblĂ©e, non seulement de l'esprit mais du cƓur de ses auditeurs, tant son discours, fondĂ© sur une connaissance approfondie de toute musique et, particuliĂšrement, de celle du maĂźtre des FĂȘtes galantes, contenait, coulĂ© dans une belle forme, d'ardente conviction, de lyrisme et de fraĂźche poĂ©sie. Ce fut alors le tour de la musique de cĂ©lĂ©brer le musicien des Jardins de France » Et c'est Ă  quoi s'employĂšrent avec un Ă©gal succĂšs, Mlle Gauley, la musique de la Garde et son remarquable chef, M. Pierre Dupont, l'Association chorale de Paris, la chorale Amicitia, la chorale des profes- seurs et instituteurs de la Ville de Paris et leur directeur M. Roger Ducasse, dans un programme qui comprenait les Trois Chansons de Charles d'OrlĂ©ans et le Finale de Saint-SĂ©bastien. Le soir, au Théùtre des Champs-ElysĂ©es, c'est la Musique encore qui chanta la gloire de Claude de France. Il y eut dans cette plĂ©nitude d'Ă©motion et de joie un long instant d'Ă©blouissement. Ce ne fut ni durant le temps oĂč Philippe Gaubert Ă©voqua avec une entiĂšre maĂźtrise la Cour des Lys de l'extase des archers d'EmĂšse, et l'amour enivrĂ© des jeunes martyrs Marc et Marcellien ni au moment oĂč Gabriel PiernĂ©, dont le retour au pupitre fut saluĂ© d'affectueuses acclamations, guidait d'une baguette dĂ©licate et sĂ»re le troupeau nostalgique des Nuages, les foules diaprĂ©es de FĂȘtes et le cortĂšge ondoyant des SirĂšnes; ni pendant que le quatriĂšme acte de PeilĂ©as nous revenait du passe par la volontĂ© et les talents unis de Mary Garden, de VieuiHe, de Dufranne, bons compagnons des premiĂšres luttes de Roger Bourdin et de Inghelbrecht, Ă  qui Debussy dut, dans ce mĂȘme théùtre, quelques-unes de ses plus entiĂšres satisfactions musicales; ni alors que la T. S. F., par un geste symbolique, nous apportait lApre^miai d'un Faune, dirigĂ© Ă  BĂąle par FĂ©lix Weingartner. Ce fut quand Toscanini conduisit La Mer. Il Ă©tait lĂ , homme parmi les Ă©lĂ©ments et peut-ĂȘtre l'un d'entre eux peut-ĂȘtre aussi le plus dĂ©cidĂ© Ă  s ajanguir sous la caresse du soleil, Ă  s'Ă©mouvoir Ă  l'appel du vent, Ă  se rĂ©volter dans la tempĂȘte dĂ©chaĂźnĂ©e. Sa main gauche dont l'indĂ©pendance et la personnalitĂ© sont connues semblait modeler une invisible glaise; sa main droite Ă©tait bien l'antenne oui joignait son cƓur Ă  celui de chacun de ses musiciens, le mot est d'un jeune compositeur LA PECHE EST OUVERTE C'Ă©tait hier l'ouverture de la pĂȘche dans la rĂ©gion parisienne. Ouverture sans fracas, pour ne pas effaroucher les poissons ceux-ci sont devenus mĂ©fiants avec le temps ils savent associer, dans leur petit esprit, l'idĂ©e de bruit et l'idĂ©e de friture. De grand matin, les pĂȘcheurs sont partis de Paris, avec leur femme, leurs enfants, et leur pittoresque matĂ©riel. Les trains les amenĂšrent sur les bords de la Seine, de la Marne, de l'Oise et d'autres riviĂšres. Et voilĂ  nos pĂȘcheurs Ă  pied d'oeuvre. Ils cherchent le coin poissonneux du cours d eau, avec autant de soin qu'un prospecteur cherche le terrain aurifĂšre. L'emplacement choisi, l'offensive se prĂ©pare. Le pĂȘcheur accroche un ver rouge Ă  l'hameçon qui termine sa ligne, tandis que sa famille sort des paniers les seaux de fer blanc destinĂ©s Ă  recevoir les problĂ©matiques captures. A pas feutrĂ©s, il s'approche de l'onde, Ă©tend le bras l'appĂąt est immergĂ©. Au bout de quelques minutes, la flotte de la ligne s'enfonce et disparaĂźt dans l'onde. Le pĂȘcheur ferre, pour prendre le poisson. Il ramĂšne un superbe brochet. La maniĂšre forte a rĂ©ussi. Certain pĂȘcheur de Cocherel procĂ©da diffĂ©remment. Etant allĂ© porter ses pas sur les bords du lac de GenĂšve, il crut, par un discours, attirer Ă  lui toute la gent aquatique. Il lui dit, entre autres belles paroles Un vivier vous attend, plus clair que fin cristal. Il eut beau prĂȘcher. Ses paroles miellĂ©es s'envolĂšrent aux vents, et il ne prit aucun poisson. La Fontaine l'avait prĂ©vu, il y a bien longtemps. Le bon pĂȘcheur doit ĂȘtre rĂ©aliste. S'il ne l'est pas, le plus lourdaud des citoyens de l'onde le dupera toujours. H. C. UN GRAND MEETING DE LA FEDERATION CATHOLIQUE PU PUY-DE-DOME 'n .'d .ÂĄ'1 Clermont-Ferrand, 19 juin.– Cet aprĂšs-midi, la FĂ©dĂ©ration catholique du Puy-de-DĂŽme a tenu un important meeting dans les cours du pensionnat Godefroy-de-Bouillon. Dix-huit mille hommes y ont pris part. M. Pajot, ancien bĂątonnier, prĂ©sident de l'Union diocĂ©saine, a dĂ©noncĂ© les mĂ©faits du laĂŻcisme. M. Henriot, dĂ©putĂ© de la Gironde, a fait le procĂšs de l'Ă©cole unique, Ă  laquelle conduit la gratuitĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©e de l'enseignement secondaire. Le gĂ©nĂ©ral de Castelnau, prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration nationale, a exposĂ© le programme religieux et civique de cette derniĂšre et demandĂ© aux unions diocĂ©saines de remplir tout leur rĂŽle de coordination des forces catholiques. Mgr Marnas, Ă©vĂȘque de Clermont, a remerciĂ© les orateurs et l'assistance a votĂ© un ordre du jour demandant que soit assurĂ©e Ă  la famille française la place prĂ©pondĂ©rante qui lui revient dans la italien ses yeux, si noirs sous l'aurĂ©ole des cheveux blancs, attiraient, retenaient, captaient et distribuaient, selon les besoins du gĂ©nie, tout ce que leur Ăąme contenait d'intelligence, de poĂ©sie, d'amour. Sans trahir un instant la pensĂ©e du maitre français, il la recrĂ©ait, dans ce sens qu il lui rendait la vie de l'art si semblable Ă  la vie des ĂȘtres par ce qu'elle comporte de sensibilitĂ©, de nuances, de mouvement. Minutes d'ensorcellement oĂč la musique, rendue Ă  sa fonction, Ă  sa destinĂ©e, suogĂšre, Ă©voque, Ă©meut, transporte et nous arrache Ă  la terre. Les qualitĂ©s, fussent-elles prestigieuses, d'une Ă©blouissante technique, sont d'un bien faible poids si on les compare Ă  celles, imprĂ©cises, intransmissibles, mystĂ©rieuses comme la poĂ©sie ou l'amour, qui font la grandeur d'un tel artiste. t Par quels prodiges de tels concours ont-ils Ă©tĂ© obtenus et cet orchestre rĂ©uni oĂč avaient pris place, et parfois au dernier rang, quelques-uns des meilleurs musiciens de Paris? Comment le chƓur de soixante-quatorze villes musiciennes de France et de l'Ă©tranger a-t-il Ă©tĂ© formĂ© pour apporter a la mĂ©moire de Claude Debussy son offrande et son hommage? Par la volontĂ© d'un seul homme Gabriel Astruc, dont M. Paul LĂ©on a si justement dit, dans son discours Paris lui devait dĂ©jĂ  sa plus belle scĂšne lyrique. Il lui doit ce monument. Sans lui, rien n'eĂ»t Ă©tĂ© conçu, exĂ©cutĂ©, achevĂ©. > ‱K Quelques annĂ©es ont suffi pour que Claude Debussy s'imposĂąt au monde. Quelques annĂ©es durant lesquelles le public, sans qu'il s'en doutĂąt, est passĂ© de l'hostilitĂ© Ă  l'idolĂątrie. JI fallait qu'il portĂąt en lui de singuliĂšres vertus pour dĂ©sarmer en si peu de temps la raillerie, conquĂ©rir l'univers et donner aux nĂ©gateurs d'hier l'illusion qu'ils pĂ©nĂ©traient enfin son gĂ©nie! A l'Ă©tranger, il a apportĂ©, sinon une loi, du moins une parole nouvelle. Il y a donnĂ© le goĂ»t de la mesure, le goĂ»t de certaines libertĂ©s aussi et d une poĂ©sie plus naturelle. On peut dire qu'il a marquĂ© ainsi de son influence la production de quelques-uns des maĂźtres Ă©trangers les plus rĂ©putĂ©s de ce temps. En France, il a fait entendre une voix française. Comme l'a dit Pierre Lalo, il a abattu non pas Wagner, qui est immortel, mais le wagnensme », Personnel, plus peut-ĂȘtre "que tout autre musicien, ayant montrĂ© dĂšs l'adolescence de prodigieux dons d'originalitĂ©, son influence n'eĂ»t dĂ» s'exercer d'une façon utile que sur l'orientation gĂ©nĂ©rale de la musique et dans un sens bien plutĂŽt poĂ©tique que proprement technique. Les musiciens d'avant-hier, quelques-uns du moins, se sont bornĂ©s Ă  tenter de l'imiter. Ceux d'hier Ă  le nier, Ceux de demain, libĂ©rĂ©s de son charme, profiteront mieux sans doute de l'exemple qu'il leur a laissĂ©. Quant Ă  ses Ɠuvres, certaines d'entre elles auraient besoin d'ĂȘtre Ă  nouveau travaillĂ©es, dĂ©gagĂ©es surtout de fausses traditions dont en peu de temps elles se sont alourdies. D'autres sont Ă  peu prĂšs ignorĂ©es. MĂȘme parmi celles q'on joue le plus, on dĂ©couvre toujours quelque beautĂ© nouvelle. Dans une certaine mesure, Debussy est peut-ĂȘtre encore un musicien mĂ©connu. Lui-mĂȘme est bien loin d'avoir liyrĂ© son secret. On a cru longtemps que tout chez lui Ă©tait artifice, alors que tout, au contraire, y est naturel. On s'est montrĂ© surpris que cet ĂȘtre raffinĂ©, un peu ironique et souvent distant, choisit pour motifs d'inspiration des sujets qui supposent un Ă©tat de simplicitĂ©, de candeur, de naĂŻvetĂ© presque, qui Ă©tait sans doute le sien lorsqu'il se livrait Ă  son dĂ©mon intĂ©rieur sujets, en tout cas, qui s'accordaient avec l'amour profond et non dissimulĂ© qu'il n'a cessĂ© d'Ă©prouver pour les paysages de la mer ou de la forĂȘt, On retrouve aujourd'hui dans ces Ɠuvres de forme si neuve ce qui les rattache au passĂ©. Sous leurs traits se dĂ©couvre quelque chose du visage d'un ancĂȘtre que Debussy eĂ»t tendrement aime. Ainsi, sous le signe du gĂ©nie, se renoue une vraie Le soir de cette apothĂ©ose, aprĂšs que les instruments eurent regagnĂ© leurs gaines, leurs housses, leurs boites et que timbres et sons eurent rejoint l'impondĂ©rable Ă©ther, quelques-uns de ceux pour qui Debussy fut l'enivrement de leur jeunesse, se retrouvĂšrent prĂšs du monument qui lui est consacrĂ©. La nuit Ă©tait tiĂšde et claire. Des poissons d'or glissaient parmi les reflets de l'eau pu la lumiĂšre mettait des tons de nacre. Il y avait dans l'air de la douceur et de la majestĂ©. Et soudain, il nous apparut que cette pathĂ©tique sobriĂ©tĂ© ç Ă©tait le style mĂȘme de Claude Debussy Qui sonne frais comme les feuilles Neuves sous l'averse nouvelle Dans un verger d'Ile-de-France OĂč des amandiers sans amande Illujwnent l'herbe alentour. Un style" faĂč le discours est concis et la pensĂ©e riche de substance oĂč l'on ne dit rien qui ne vaille la peine d'ĂȘtre dit oĂč l'on suggĂšre plus qu'on n'insiste oĂč le trait n'est jamais appuyĂ© et le contour toujours pur. Robert Brussel. L'ACTUALITE POLITIQUE ET LE ROLE DES FEMMES La discussion au SĂ©nat sur le suffrage des femmes ayant Ă©tĂ© fixĂ©e au 23 juin, les groupements fĂ©ministes multiplient leurs manifestations. Parmi celles-ci, il faut signaler tout particuliĂšrement la rĂ©union organisĂ©e samedi, au musĂ©e social, par l'Union nationale pour le vote des femmes, union que prĂ©side avec tant d'activitĂ© intelligente la duchesse de La Rochefoucauld, Mme Mariel Jean-Brunhes-Delamarre passa d'abord en revue, Ă  l'aide de cartes et graphiques saisissants, les Etats du monde qui ont reconnu aux femmes le droit de vote; puis elle attira l'attention sur la situation faite en France Ă  la femme, malgrĂ© le rĂŽle Ă©minent que celle-ci remplit dans son pays par son travail et son dĂ©vouement. La duchesse de La Rochefoucauld prit alors la parole. En un exposĂ© intitulĂ© AprĂšs les Ă©lections » et remarquablement clair, malgrĂ© la complexitĂ© du sujet, elle expliqua la situation politique de la France et les problĂšmes trĂšs graves qui se posent aux confĂ©rences du dĂ©sarmement, des rĂ©parations, etc. Cette Ă©tude tout Ă  fait objective et approfondie intĂ©ressa vivement l'assistance trĂšs nombreuse, qui fit un vrai succĂšs Ă  cette rĂ©union fĂ©minine. Ç2Ă©i otĂź 1&* '.J* Le prĂ©sident de la RĂ©publique inaugurera aujourd'hui, Ă  15 heures, rue du 11-Novembre, Ă  Montrouge Seine, une Ă©cole d'infirmiĂšres qui vient d'y ĂȘtre Ă©difiĂ©e d'aprĂšs les donnĂ©es les plus modernes. L'ambassadeur des Etats-Unis, M. Justin Godart, ministre de la SantĂ© publique, et de nombreuses personnalitĂ©s assisteront Ă  cette inauguration. L'Ă©cole qui va ĂȘtre inaugurĂ©e est un des Ă©tablissements créés par l'Association pour le dĂ©veloppement de l'assistance aux malades, dont le prĂ©sident du conseil d'administration est le docteur Rist. NOUVELLES DIVERSES Les agents victimes de la circulation Le brigadier Rickli, qui fut l'autre jour victime d'un accident de la circulation Cours la Reine, est dĂ©cĂ©dĂ© hier dimanche au dĂ©but de l'aprĂšs-midi. D'autre part, les obsĂšques de son camarade Pierre Gros, qui fut tuĂ© dans le mĂȘme accident, auront lieu demain matin mardi 21 courant Ă  9 heures Ă  l'Ă©glise Saint-HonorĂ© d'Eylau. On se rĂ©unira au domicile, 41, avenue de la Grande-ArmĂ©e. L'inhumation aura lieu au cimetiĂšre de Maisons-Laffitte. Toute Fernande de changement d adresse doit ĂȘtre accompagnĂ©e de la somme de un ir&n-ĂŻ cinquante en timbres-poste pour couvrir une paxrtie des frais de renouvellement de la bande. LETTRES, THÉÂTRE, SCIENCES ET ARTS LES PREMIERES AU STUDIO DE PARIS de romans, de nouvelles d'un tour galant, ço- ] mique, amusant ou Ăąpre, et toujours irrespectueux vis-Ă -vis des conventions et des habitudes de la sociĂ©tĂ©. Le Miroir des PĂ©cIzeresses, Les Caprices de Nouche, Les Enfants sages, pour ne citer que quelques titres, l'apparentent parfois au Toulet de '-Mon amie Nane. Puis il retourne Ă  sa natale Aquitaine, avec Le PĂšlerin de Gascogne, La Petite Faunesse, etc., etc. Mais, mieux que ces romans, savoureux, de qualitĂ©s inĂ©gales et diverses, j'apprĂ©cie ses Ɠuvres d'observateur, poĂšte et philosophe de la nature. En 1920, il publie le premier volume de ce Bestiaire sentimental, qui le range aux cĂŽtĂ©s du Maeterlinck de La Vie des Abeilles, et Ă  la suite de Ferdinand Fabre. Sa Vie de Grillon, sa Chauve-Souris. eurent un succĂšs trĂšs vaste et trĂšs mĂ©ritĂ© Emile et les autres histoires de chats, suivie de Muti, chat de Paris lui valut le prix Femina-Vie Heureuse, et je crois bien que c'est dans le volume intitulĂ© Les Portebonheur que nous est contĂ©e, avec tant de charme, l'existence d'un lĂ©zard. Six ou sept volumes de vers, une trentaine de romans et livres de nature, collaboration frĂ©quente aux journaux et aux i revues, chroniques, nouvelles, etc., c'est un'beau bilan. De plus, Derennes, humaniste Ă©fiiĂ it, Ă©tudia Ă  fond les dialectes du Midi il Ă©crivait aussi de trĂšs beaux vers en langue d'oc. Une de ses plus ferventes admirations fut Mistral, avec lequel il entretint une longue correspondance. Pour ceux qui dĂ©sireraient connaĂźtre plus Ă  fond l'oeuvre de Charles Derennes, j'indique briĂšvement que ses Ă©diteurs furent trĂšs divers OJlendorfJf, Bernouard, Garnier, Albin Michel et Ferenczi, le Mercure de France, les Portiques, l'Edition, BaudiniĂšre, etc., etc. Une rĂ©cente anthologie, des PoĂštes français contemporains, chez,, DelĂągrave, contient quelques citations tmpi brĂšves de ses poĂšmes, et une bibliographie extrĂȘmement bien faite Ă  laquelle je ^ĂŻens de me reporter pour indiquer les daJeĂ ĂźtÇT les prĂ©cisions auxquelles ma mĂ©moire est rebelle. J'ai connu trop peu Charles Derennes, mais je me souviens de son intelligence, de son humour, de sa faconde juvĂ©nile et gasconne et de la sĂ©duction de son esprit erudit et poĂ©tique, C'est son cĂŽtĂ© de blague Ă©rudite que l'on retrouve dans Les Fanfarons, piĂšce renouvelĂ©e de TĂ©rence, qu'il rima en sa prime jeunesse. On y trouve l'aisance d'un rimeur dĂ©jĂ  trĂšs habile, une certaine joie de la farce, une gaietĂ© d'atelier, du mouvement, de l'entrain, un sens parodique de lettrĂ© jeune et joyeux. Mais ce n'est t pas lĂ  qu'il faut juger Derennes, poĂšte. Il faut applaudir le touchant hommage que lui ont rendu ses amis en faisant jouer ces deux piĂšces mais, en sortant de l'Atelier, il faut relire les grands septains dĂ©PersĂ©phone to, cprttiptible çhĂ ir'&se ans ailes du tonge*. Ces premiers essais théùtraux ne font pas hommes, sa passion dp justice l'entratne Ă  des violences immĂ©ritĂ©es. ProfondĂ©ment honnĂȘte et sincĂšre, comme il le regretterait s'il pouvait savoir qu'il se trompe Il a au cƓur une grande force d'amour et parfois l'iniquitĂ© le contraint de haĂŻr. Mais son Ɠuvre et sa vie prouvent qu'il prĂ©fĂšre aimer. En terminant, M. ĂŻiéçointe analyse l'Ɠuvre si vaste Loin de s'attarder Ă  ccusBçcĂšs dont soudain son existence s'illumine, avçç, quelle heureuse ferveur il travaille, comme s'il aYaU^lep pressentiment d'un avenir trop court pour exprimer tout ce qu'il porte en lui 1 DĂšs l'annĂ©e suivante il .nous fait lire La Revanche du Corbeau, son chef-4'oeuvre. jpuis se succĂšdent Miraut, chien de chasse, oĂč il me,nire. d'une maniĂšre poignante It profond lien de tendresse entre le chasseur, si rude qu'il soit, et le compagnon de ses exploits cynĂ©gĂ©tiques, La Guerre des Boutons et tant de nouvelles, d'Ă©tudes, de pages qui composeront les deux volumes publiĂ©s aprĂšs sa mort. On sent en outre qu'il est homme Ă  dĂ©crire le? batailles de la forĂȘt parisienne lorsqu'il les connattra aussi bien que celles de la .forĂȘt franc-comtoise. Mais bientĂŽt il en voir^autres, plus terribles, auxquelles ril participe d'une'Ăąfne forte mais que, hĂ©las 1 il ne pourra conter 1 Des voix Ă©loquentes vous diront sa rĂ©signation et sa bravoure, l'Ă©nergie confiante, et sĂ»re de ne pas renier son idĂ©al, avec laquelle ce pacifique fit la guerre, '̃ Fils de paysans, sachant la peine des hommes pour bĂątir et maintenir un foyer, pour y faire vivre les enfants et les vieillards qu*Ăźi abrite, Louis Pergaud n'a pu admettre ces dĂ©possçgsipns violentes, l'incendie des rĂ©coltes et des chaumiĂšres, les torches et la fusillade Ă  travers les villages, Son ^ijie de campagnard s'est rĂ©voltĂ©e. Plus encore peut-ĂȘtre son Ăąme d'idĂ©aliste, Ă©pris de justice. MalgrĂ© son horreur de la guerre, il s'est rĂ©signĂ© Ă  la subir et il l'a fftitehĂ©roĂŻquement. Il a sacrifiĂ© sa vie pour dĂ©fendre et sauver ce qu'il aimait le plus la terre des ancĂȘtres, Jes demeures rustiques, la libertĂ© et tout ce que la gĂ©nĂ©reuse pensĂ©e de France, reprĂ©sente pour le bonheur des hommes. Au nom de la ville de Besançon, le maire, M. Siffert, aprĂšs avoir remerciĂ© les membres du comitĂ©, s'est plu Ă  souligner que les annĂ©es que Pergaud avait passĂ©es dans cette ville avaient Ă©tĂ© parmi les plus fĂ©condes, Puis M, Alengry, recteur de l'UniversitĂ©, a soulignĂ© ce que l'auteur de De Goupil Ă  Margot devait Ă  ses maitres. Au nom de la SociĂ©tĂ© des Gens de lettres, M. AndrĂ© Dumas a pris ensuite la parole, Ă©tablissant un parallĂšle entre Pergaud et Courbet Ils subirent tous deux Ă  peu prĂšs la mĂȘme Ă©volution. Courbet, ayant dĂ©butĂ© par des tableaux allĂ©goriques, ne comprit bien qu'Ă  Paris tout le parti qu'il pouvait tirer des gens, des bĂȘtes, des pierres mĂȘme de son pays natal. Pergaud, dont les premiers poĂšmes Ă©voquaient des citĂ©s lĂ©gendaires et des infantes hiĂ©ratiques, prit bientĂŽt en dĂ©goĂ»t le carton du dĂ©cor, comme Samain l'avait fait lui-mĂȘme, et c'est parmi les dossiers prosaĂŻques de l'HĂŽtel de Ville et de la Compagnie des Eaux qu'il sentit toute la beautĂ© de sa forĂȘt lointaine, dĂ©daignĂ©e des snobs et des touristes, dont il avait uq instant mĂ©connu les vertus poĂ©tiques. Puis M. Roland DorgelĂšs s'est fait l'interprĂšte de l'AcadĂ©mie Goncourt. AprĂšs avoir Ă©voquĂ© l'ombre Ă©mouvante du jeune Franc-Comtois », l'auteur des Croix de Bois l'a suivi Ă  la guerre. Trois mois de marches et de contre-marches, a poursuivi M. Roland DorgelĂšs, de^ patrouilles hasardeuses, d'attaques mal prĂ©parĂ©es, et,! le 8 avril, Ă  Mareheville, blessĂ© au pied, Ă  ee qu'on, dit,sans doute pris au collet dans le barbelĂ© des tranchĂ©es allemandes, il est restĂ© captif, la chair mordue, .raidi de dĂ©sespoir, comme la Fusçline de son livre, 1^ petite fouine au jabot blanc. encore pressentir ces strophes oĂč les, ailes du songe », allĂ©gĂ©es et conscientes de leur rythme haut et pur, montent aux vraies lumiĂšres. Amusons-nous des vers des Fanfarons, de leur gaietĂ©, de leur adresse, mais gardons-nous d'y chercher le motif d'une apprĂ©ciation le vrai talent de Derennes est ailleurs et est celui d'un trĂšs beau et grand poĂšte. La troupe des Ă©lĂšves dĂ© M. Jean d'Yd, jeune et gaie, a jouĂ© fort agrĂ©ablement Les Fanfarons. Si ces jeunes acteurs articulaient plus nettement, je serais tout Ă  fait contente. Mme Berthe d'Yd est d'une grande beautĂ© et joue fort bien le rĂŽle de ThaĂŻs Mlle Denise Yver est fort comique et amusante dans le rĂŽle d'un jeune dĂ©bauchĂ©, et le rĂ©cit croustillant qu'elle nous fait, en son ivresse, du banquet des philosophes Mlle Maud Slover est une savoureuse affranchie M. Pierre Provins est excellent en ParmĂ©non, l'esclave qui se mĂȘle de tout ce qui ne le regarde pas, etc., etc., je ne peux citer tous les nombreux interprĂštes. L'intrigue est comique, et tout cela fut enlevĂ© fort plaisamment et juvĂ©nilement. Les Fanfarons Ă©taient prĂ©cĂ©dĂ©s du GoĂ»ter de la Reine, petit acte gracieux, aux morceaux brillants Ă  la Rostand premiĂšre maniĂšre, Ă  la Banville, et un rien parodique de ce genre. Le choix qui fut fait par les auteurs, comme hĂ©roĂŻne ingĂ©nue de leur piĂšce, d'une jeune pĂątissiĂšre aux amours contrariĂ©es, et enfin mariĂ©e, par Marie-Antoinette, la, reine de Trianon, venue goĂ»ter en lĂ  versaillaise pĂątisserie, son galant, pauvre et charmant gentilhomme, indique suffisamment que les auteurs avaient voulu se divertir de ce qu'il y a de sucrĂ© », en mĂȘme temps que d'allĂ©chant, en certaines rimes, bonbonneries et tartes Ă  la crĂšme. Ce vouloir d'aimable ironie n'a pas Ă©tĂ© dĂ©gagĂ© par les interprĂštes, et ils ont pris trop au sĂ©rieux toutes les douceurs. Nous les avons, quand mĂȘme, applaudis de bon cƓur et sans mal au cƓur, ces sucreries Ă©tant d'excellente qualitĂ© et prĂ©sentĂ©es trĂšs galamment. Mlle Jenny Cardy a une trĂšs jolie voix et on a Ă©tĂ© charmĂ© par son chant de c C'est mon ami, rendez-le-moi. », air qui fut composĂ© par la reine Marie-Antoinette M. Lemontier est fort bon en maĂźtre Cloche, le pĂątissier MM. Navarre et FĂ©rat, Mlles Richel, Lacroix et Perrat complĂštent l'ensemble et portaient de jolis costumes. Le collaborateur de Derennes pour ce GoĂ»ter de la Reine est M. AndrĂ© Doderet, l'auteur des belles traductions de G. d'Annunzio et de poĂ©tiques et ironiques romans bien connus et trĂšs apprĂ©ciĂ©s. j'allais dire trĂšs goĂ»tĂ©s, pen-, sant encore aux Ă©clairs et aux baba^ de Monsieur Cloche. De La Nuit sans Ă©toiles au Voyage aux Rles de la SociĂ©tĂ©, les dons sĂź particuliers de M. A. Doderet n'ont cessĂ© de grandir et de' nous plaire. *r ̃' ̃ *>‱> GĂ©rard d'HbuvilIe. Son sort de braconnier des lettres Ă©tait de tomber ainsi, dans w piĂšge d'acier, regardant son moignon sanglant, et sa fiĂšvre suprĂȘme l'a peut-ĂȘtre emportĂ© vers le soleil, en une ascension Ă©perdue, comme Fuçcline, agonisante, dans les serres de l'oiseau. M, Louis Raveton, qui fut son camarade sur le front, a tenu Ă  saluer l'ancien combattant du 166e d'infanterie, au nom de tous les survivants. AprĂšs un discours de M. Failliot, remplaçant M. François Latour, M, de Monzie a pris la parole Ă  son tour Je n'ai pas connu Louis Pergaud du temps qu'il entrait dans la renommĂ©e et que j'entrais au forum, a dit le ministre de l'Education nationale. Je ne sais de lui que ce que m'ont enseignĂ© ses oeuvres, les biographies passionnĂ©es de ses camarades d'Ă©cole ou de jeunesse et le tĂ©moignage oral de quelques Ă©crivains que les hasards d'une certaine bohĂšme avaient associĂ©s aux Ă©preuves de sa tĂątonnante fortune. Je reconstitue, nĂ©anmoins, sans trop de peine d'imagination un personnage exceptionnel qui fut sien. Il avait, dit^on, le visage d'un bon chien de chasse, un teint couleur de p^jn bis* et, dans sa dĂ©marche, dans son parler, cette gaucherie distinguĂ©e par quoi se caractĂ©rise l'Ă©lite des paysans de France. M, de Monzie, aprĂšs avoir montrĂ© que notre littĂ©rature n'Ă©tait pas riche en histoire d'animaux, La Fontaine suffirait pourtant Ă  rĂ©pondre Ă  ce reproche, ‱– a conclu en ces termes Nous n'avions pas eu jusque-lĂ  une seule rĂ©plique française de Karazine ou de William Busch, de Kipling ou de Maeterlinck. Le roman du LiĂšvre de Francis Jammes, un livre de Gourmont cet encyclopĂ©diste douloureux sur la parentĂ© psychologique des hommes et des animaux, les sept dialogues de bĂȘtes » de Colette qui n'Ă©taient encore que badinages de plume du grand Ă©crivain, constituaient Ă  peu prĂšs toute notre bibliothĂšque de zoologie littĂ©raire avec ces histoires naturelles de Jules Renard trop narquoises, trop spirituelles, trop stylisĂ©es pour nous initier Ă  la connaissance intime des pintades et des cygnes. L'originalitĂ© de Pergaud tient Ă  sa connaissance directe de l'animal, au ton de cordialitĂ© rustaude avec lequel il conte la vie d'un chacun, Ă  l'ardeur qu'il met en plaidant la cause de l'anguille, de la belette et du putois. Il a Ă©tĂ© vraiment le redresseur des torts que, d'Ăąge en Ăąge, notre ignorance impute aux serpents et aux pies. La revanche du corbeau, calomniĂ© dans nos propos, c'est lui qui l'a rĂ©alisĂ©e. Nul encore ne s'Ă©tait avisĂ© de la bravoure du liĂšvre et de l'honneur familial des cigognes. Au banquet qui a suivi la cĂ©rĂ©monie, M. Paul Vimereu a lu un Ă©raouvant sonnet que nous soin." mes heureux de 'reproduire ici ‱– ̃̃̃'̃ LES GARDIENS ̃41 â€ąâ€ąÌƒÌƒâ€ąÌƒ ̃' , quelles vibrations riĂ©meuUil point ? Si la brune aux yeux bleus que chanta Sainte-Beuve Eut quelques-uns des dons que l'on admire en vous, Comment nous Ă©tonner qu'il redoutĂąt l'Ă©preuve ? Ăź Les contemporains de FrĂ©dĂ©ric Plessis n'ont point rendu sans doute une justice suffisante Ă  l'oeuvre de ce pur poĂšte, Ă  sa beautĂ©, Ă  sa fiertĂ©, Ă  son influence. Dernier survivant des Parnassiens authentiques de ceux qui formĂšrent le bataillon sacrĂ© de 1869 il travaille encore en silence, Ă  quatre-vingts ans passĂ©s, On connaĂźt mal l'histoire de la gĂ©nĂ©ration dont il maintient l'idĂ©al on commence pourtant de s'occuper d'elle. La semaine demiĂšre, Louis MĂ©nard aussi grec que Plessis fut romain inspirait en Sorbonne une thĂšse remarquĂ©e dont nous reparlerons. Autant, certes, que le paĂŻen mystique, FrĂ©dĂ©ric Plessis, chrĂ©tien et latin, est de ceux qui peuvent avoir confiance aux revanches d'un trĂšs proche avenir. Maurice Levaillant. ♩ ̃̃♊ ‱s* Etain, la ville natale de Georges Druilhet, n honorĂ© aujourd'hui la mĂ©moire du poĂšte de 4" temps des lilas, des Haltes sereines et des Cendres d'or. MM. Jules Perrin, pour la SociĂ©tĂ© des Gens de lettres Ernest PrĂ©vost, pour la SociĂ©tĂ© des PoĂštes français, et AndrĂ© iFoulon de Vaulx, pour les Amis de François CoppĂ©e » Druilhet consacra un ouvrage au poĂšte des Humbles, ont remis Ă  la petite ville meusienne le mĂ©daillon du poĂšte. 5* En prĂ©sence de nombreux Ă©crivains lorrains, une plaque commĂ©morative a Ă©tĂ© apposĂ©e, ce matin, place des Vieux-Moulins, 5, Ă  Épinal, sur la maison natale de RenĂ© Perrout 1868-1920, auteur des Inmges d'Epinal, romancier et historien. V "V\ i. Th? COMPAGNIE ANGLAISE, 6, av. Victor,Emmanuel-HÎ. Son salon renommĂ© pour ses thĂ©s et ses biscĂŽttes Verkade's. ̃ ̃,. 29, avenue Mac-Mahon ThĂ©s 15 francs Le meilleur orchestre PENY GĂąteaux, les meilleurs de tout Paris. Livraison Ă  domicile. ThĂ©s et lunchs. 3 et 16, place de la Madeleine. TĂ©lĂ©phone Anjou 06-75. RAGUENEAU 202, rue Saint-HonorĂ©, Palais-Royal. 1 ThĂ© orchestre 4 Ă  7 LOUIS SHERRY, rond-point d. ChampsElysĂ©es. 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LE JOUR Tous les sports t Piscine olympique, çolariurn, 4 Golf au Mont-Agel, TennU^au^Country Club ~ĂŽ~TE ~'A'~t sE~cH Feuilleton de FIGARO du 20 juin 1932 .‱ 36 GIMARRON ROMAN ‱4 '? ̃ CHAPITRE Wl > ""â€ąÌƒâ€ąÌƒÌƒâ€ąâ€ąÌƒÌƒâ€ą -̃̃ ̃ ;*ÌƒÂŁ-"̃ Ìƒâ€ą Suite Ce tĂ»t" Ăź'Ăš'xcĂŻsrrnatĂŻĂŽri pudique tftine femme qui avait oubliĂ© le joli charme des privautĂ©s. Ces cinq annĂ©es avaient eu pour effet d'accentuer sa rĂ©serve, l'avaient rendue de plus en plus forte et moins humaine, avaient ralenti le fonctionnement de ses rouages Ă©motifs. Un homme dans la maison, un mĂąle dominateur qui l'entourait de ses bras, touchait ses cheveux, sa gorge, de ses doigts pressants. Elle Ă©tait presque gĂȘnĂ©e. En outre, cet homme l'avait nĂ©gligĂ©e, abandonnĂ©e, laissant ses enfants-s'arranger comme ils pourraient. Elle se dĂ©gagea avec un haussement d'Ă©paules, la colĂšre l'envahit il n'Ă©tait plus qu'un Ă©tranger. Ne me touchez pas. On ne revient pas comme ça, aprĂšs des annĂ©es et des annĂ©es. Un par un, puis par groupes et enfin en foule, les voisins et les gens de la ville commençaient Ă  arriver les W'yat, Lonie Hegner, Cass Peery, Mott Bixler, Ike Hawes, Grat Gotch, Doc. Nisbett, les politiciens du lieu, les commerçants, leurs femmes. Ils venaient par curiositĂ©, tout en en voulant sĂ©rieusement Ă  cet Ă©trange, Ă  ce dĂ©concertant personnage qui Ă©tait parti avec insouciance, laissant femme et enfants se tirer d'affaire tout seuls, et Spectacles 'ÂŁ ̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃ PremiĂšre reprĂ©sentation OPERA COMIQUE Gut. 05-76 Boris Godounov. En soirĂ©e OPERA Louvre 07-05, Ă  heures Lohengrin Mme Germaine Lubin, M. J. de TrĂ©vl, Mlle Marcelle Mabieu; MM. Marcel Journet, EndrĂšze, Cambon Mmes MabĂ©, Hamy, Lalande, Orclv ̃ M Ph. Gaubert. ̃ Trin..20-44, a 8 h. 45 Fanny, ae-HL Marcel 'Eagnal VARIETES Gut. 09-92, clĂŽture ann. ALBERT-I" Lab, 21-49, ‱. rclSche. AMBASSADEURS .JEiys. ĂŻfcW. a &‱ 45 II Ă©tait une fois.. -i AMBIGU Nord .3ÂŁ.t31, cJOtjure annuelle. 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De longs et magnifiques jours d'Ă©tĂ© en mai et en juin, avec vingt heures de soleil et quatre de crĂ©puscule. » OĂč rejoins-tu, Yancey ? A San Antonio. LĂ©onard Wood est par lĂ -bas le colonel Wood maintenant avec le jeune Roosevelt, le lieutenant-colonel. Il a entraĂźnĂ© ses hommes. La plupart d'entre eux sont nĂ©s Ă  cheval et ont le winche&ter^en main depuis qu'ils sont sevrĂ©s. Davis du Sud-Ouest lança du milieu'de la foule En ce cas, tu nous quitteras bientĂŽt, hein ? Dans une semaine environ ? Une semaine ? rĂ©pĂ©ta Yancey avec un coup d'oeil Ă  Sabra. Je retourne Ă  San Antonio demain. Le rĂ©giment part pour Tampa le lendemain. Il ne l'en avait pas encore prĂ©venue, pourtant elle ne dit pas un mot, ne manifesta rien. Pendant cinq ans elle avait bravĂ© tous ces gens avec sa fiertĂ©, son Ă©nergie, elle n'allait pas leur donner la satisfaction de faiblir. Cinq ans. un jour. San Antonio. Tampa. Cuba. lĂ©s Philippines. la guerre. Elle ne laissa rien, paraĂźtre. Lentement la foule commençait Ă  se disperser les hommes avaient leurs affaires, les femmes leur mĂ©nage. Certaines mĂŽjtpienj leur bras sous celui de leur mari d'un geste oĂčĂ l y avait une cruautĂ© peut-ĂȘtre pas absolument inconsciente, car il s' d'un bref regard Ă  Sabra. t Uniforme de Franc Cavalier, sac d'or, voix Champs-ElysĂ©es Mat., 14 h. Ă  10 h.; soir., 21 h. 15 ChanghaT-expresa Marline Dletrlch. COLISEE, L'Enfant du Mlracla Blanche Montel. Mat., 14 h. 30 a 19 heures; soir., 21 heures. EDOUARD-VII 1/». rue Edouard VII. Permanent de 2 h. 30 a 7 heures. SoirĂ©e, 9 h. 30 Disorderly conduct. ELYSEE-GAUMONT rue Quentln-Bauchart. Mat., 15 h.; soir., 21 h. Raspoutine. ERMITAGE Champs ElysĂ©es i Miche. Mat. Ă  14 h.; soir., Ă  20 h. 45. FOLIES-DRAMATIQUES, perm. midi a 24 heures C'est le printemps. GAUMONT-PALACE, Une nuit au paradis, de 14 heures a 19 h. 30; soirĂ©e, Ă  21 heures. GAUMONT-THEATRE, de 10 h. a 14 h. 30 Ma tante d'Honfleur. 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Allons, Yancey, cria Strap Buckner, filons au Soleil du Sud Ouest pour prendre un verre. Nous avons Ă  boire Ă  rudement de choses, pas vrai, les gas ? Viens avec nous, vieux frĂšre il faut que nous buvions pour fĂȘter ton retour, et ton dĂ©part. Ils entraĂźnĂšrent avec eux la haute silhouette en uniforme kaki. Il se retourna pour faire en agitant son chapeau un signe d'adieu Ă  Sabra. De retour dans une minute, mon chou. lis Ă©taient partis. ;it, le tout Sabra se tourna vers ses enfants, et rougit. le tout vivement avec une agitation inaccoutumĂ©e. Sa physionomie reprit son expression de calme ^rĂ©solution. f ;;̃ La moitiĂ© de la matinĂ©e est dĂ©jĂ  passĂ©e, mais je veux que vous alliez quand mĂȘme Ă  l'Ă©cole. Non, non, pas de ça vous n'avez aucun besoin de rester ici. Il faut que le journal paraisse. Jesse ne sera plus bon Ă  rien de toute la journĂ©e, c'est facile Ă  voir. Je vais Ă©crire un mot Ă  vos professeurs. Et maintenant courez vite. Elle n'allait pas laisser s'anĂ©antir le travail de plusieurs mois parce que cet homme, cet Ă©tranger avait trouvĂ© bon de faire pour un jour incursion dans sa vie. Osage et toute la contrĂ©e de l'Oklahoma semblaient maintenant s'arrĂȘter et respirer Ă  fond, et ils faisaient bien. Devant eux s'Ă©tendaient, sans qu'ils s'en doutassent, des annĂ©es d'agitation et de lutte telles que les prĂ©cĂ©dentes paraĂźtraient mornes en comparaison. Yancey Ă©tait revenu de la guerre Hispa no-AmĂ©ricaine avec une rĂ©putation de hĂ©ros. D'autres habitants d'Osage avaient Ă©tĂ© aux Philippines, un y Ă©tait mĂȘme mort dysenterie et ptomaĂŻnes provenant de mauvaises conserves de bƓuf. Mais Yancey Ă©tait le Franc-Cavalier de la ville. Il avait chargĂ© avec Roosevelt sur la colline San-Juan. HIOZAHT-PATHE 51. rue d'AuteuU. MatlnĂ©e, 14 Ù. JO; olrĂ©e, 20 h. 45 Ooup» de roulis. OLYMPIA-CINEMA Permanent de 9 ho S 0 », 1 h. 30 Barranoo, avec Tramel. 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Laurent a Ă©tĂ© nommĂ©, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral. Quant Ă  la commission de discipline, elle a Ă©tĂ© composĂ©e de MM. Bernstein, LĂ©veillĂ©, Dutreuil, MĂ©nard, de LuzĂ©, TerrĂ©-Tronchon, de Joannis. train spĂ©cial Ă  destination de Villandraut, oĂč le camping fut installĂ©, et mercredi matin, Ă  7 h. 30, le dĂ©part avait lieu de Cazeneuve. Les canoĂ©s sont arrivĂ©s Ă  la Garonne le jeudi Ă  midi et sont allĂ©s camper Ă  Cadillac. Vendredi repos. Samedi Cadillac, Esconac. Dimanche, derniĂšre Ă©tape" Escpnac, , et arrivĂ©e devant la Foire de Bordeaux Ă  15 heures, pendant les rĂ©gates Ă  voile. Fds fAClfi R Al?-Restau>nnt> 10' raB- de ℱ E=LmI\ ae l'Armorique. M. Ă  px pt 6t. b. 45 000 C. Adj. Et, Robert Dnuchez, not.; 37, quai TournellĂ©,^ le 8 juil, 1932, Ă  14 h. 30. S'adr. aud. not. Ji. s~iiL ~"9 .a.. â€ąÌƒ '–̃̃̃̃ j PLAINE MONTE \U superbe Immeuble, 731 mq. Belle façade sur avenue, 3 corps bĂątiments, petites locations. Rapport Prix, frais compris. De CAVAIGNAC, 82. Bd JlmisHmnnn. 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Quatuors de Haydn et de Brahms. Stuttgarf-Mnhlacker, 21 h. 30 Schillings, Berlioz, Beethoven. MUSIQUE LEGERE. Paris Pi T. T. > 20 h. 35 Rip, de Planquette. Londres rĂ©gional, 20 h. Vaudeville. StuttgĂ rt-MĂ»hĂŻacker, 23 h. 10 Concert. OPERA. Langenberg, 20 h. 30 Le CrĂ©puscul e des dieux, de Wagner 3 acte. THEATRE. Radio-Patis, 20 h. Dialogues de Jules Renard. DANCING. Vienne, 22 h. Varsovie, > 22 h. Barcelone, 22 b. 20. Londres rĂ©gional, 22 li, 35. TRCUVILLE=S.=MER '^JJSSL.. 20 p., confort, parc mq. Garages, bel. peintures, jolis meubles, tapis, tentures, tableaux, etc. Chalet normand pr gardien. Valeur 2 millions. Tout meublĂ© fr. FacilitĂ©s. FOUCHET, 123, rue Paris, Havre. A MlfcVĂŻĂźP230 kms ParisCKftt. mole louer nlCYlvCTt cft, rĂ©cept. 7 ch. m,, 3 d., 5 Parc 5 ha. bordĂ© p. riv. pois. Sais. ChĂąteaux de Franee, 3, rue du Cirque. TĂ©lĂ©ph. Ely». 71-99. MAGNIFIQUE PROPRIÉTÉ Ă  Ecoucn Route de Chantilly. mq. Belle villa. Vastes communs. Beau parc. 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RĂ©sumĂ© de Alibaba l’incroyable histoire de Jack Ma, le milliardaire chinois Duncan Clark nous raconte comment, dans une Chine en plein tournant, Jack Ma, simple » professeur chinois passionnĂ© d’anglais, a pu devenir, avec son site de e-commerce Alibaba, un gĂ©ant du web et l’un des entrepreneurs les plus influents de la planĂšte. Par Duncan Clark, 2017, 208 pages Titre original Alibaba, The House That Jack Ma Built » Chronique et rĂ©sumĂ© de Alibaba l’incroyable histoire de Jack Ma, le milliardaire chinois » de Duncan Clark Note Tous les chiffres mentionnĂ©s dans ce rĂ©sumĂ© sont tirĂ©s du livre et datent donc de son annĂ©e d’écriture. Depuis, ceux-ci ne cessent d’évoluer. Introduction Duncan Clark commence son livre en nous prĂ©sentant Alibaba Ă  travers plusieurs chiffres et donnĂ©es. Ainsi, cette entreprise est L’un des plus grands centres commerciaux virtuels au monde. DirigĂ©e par Jack Ma, le fondateur d’Alibaba, aujourd’hui l’homme le plus riche d’Asie. L’une des dix sociĂ©tĂ©s les plus valorisĂ©es au monde environ 300 milliards de dollars. ChargĂ©e de gĂ©rer des dizaines de millions d’expĂ©ditions chaque jour et prĂšs des 2/3 des livraisons de paquets en Chine. Alibaba joue un rĂŽle central dans la restructuration de l’économie chinoise. [
] Plus qu’aucun autre, Jack est le visage de cette nouvelle Chine. DĂ©jĂ  considĂ©rĂ© comme un hĂ©ros populaire, il symbolise les deux nouveaux cultes chinois la consommation et l’esprit d’entreprise. » Chapitre 1 – Le Triangle d’acier Dans le premier chapitre de son livre Alibaba l’incroyable histoire de Jack Ma, le milliardaire chinois , Clark Duncan nous explique ce qu’est le Triangle d’acier, un concept créé et utilisĂ© par Jack Ma pour dĂ©signer les trois forces stratĂ©giques d’Alibaba, Ă  savoir Le e-commerce, La logistique, La finance. – L’avantage compĂ©titif du e-commerce Les deux sites de e-commerce d’Alibaba les plus populaires sont Taobao, le 3e site internet le plus visitĂ© de Chine et le 12e au monde. Tmall, le 7e site internet le plus visitĂ© de Chine. À eux deux, ces sites reprĂ©sentent 80 % du chiffre d’affaires du groupe, soit prĂšs de 10 milliards de dollars par an. » Premier site d’achat en ligne d’Alibaba Taobao Taobao, c’est Un gigantesque rĂ©seau de boutiques numĂ©riques plus de 9 millions de magasins tenus soit par des entreprises, soit par des particuliers. Une plate-forme de distribution aux fabricants pas de stock en propre. Un site d’achat en ligne offrant des produits extrĂȘmement divers et livrĂ©s de maniĂšre rapide et fiable. Les marchands ont, en fait, deux avantages majeurs Ă  vendre leurs produits sur Taobao Sa popularitĂ© et son Ă©norme quantitĂ© d’acheteurs Ă  tel point que cela en a fait une expression en Chine de mĂȘme que l’on google » pour faire une recherche, le mot tao » est devenu un raccourci pour dire que l’on va chercher un produit en ligne ». Sa gratuitĂ© aucune charge n’est prĂ©levĂ©e par Alibaba. Par ailleurs Le site marche bien parce qu’il rĂ©ussit Ă  mettre en avant les consommateurs et Ă  reproduire sur le web la vitalitĂ© et l’agitation des rues commerçantes chinoises. » En effet, acheter en ligne sur Taobao est aussi interactif que dans la vie rĂ©elle Les consommateurs ont accĂšs Ă  une application chat pour marchander. Les vendeurs peuvent exposer leurs produits devant une webcam. Et les consommateurs peuvent obtenir des rabais, une livraison ou des Ă©chantillons gratuits
 Taobao ne gagne pas d’argent en faisant payer les marchands pour vendre leur produits, mais en proposant des solutions payantes pour les aider Ă  se dĂ©marquer parmi la multitude de vendeurs. Les marchands peuvent donc acheter Ă  Taobao Des mots-clĂ©s pour que leurs produits soient mieux rĂ©fĂ©rencĂ©s sur les pages d’accueil ; Des espaces publicitaires. Taobao est gĂ©rĂ© par Les Xiaoer, les arbitres de Taobao mis en place pour faire rĂ©gner l’ordre dans les allĂ©es commerciales virtuelles de Taobao, ces assistants de clientĂšle arbitrent les diffĂ©rends entre acheteurs et vendeurs. Ils possĂšdent, pour cela, d’importants pouvoirs disciplinaires. Une Ă©quipe disciplinaire interne qui lutte contre les tentatives de corruption dans l’entreprise. DeuxiĂšme site d’achat en ligne d’Alibaba Tmall Si Taobao ressemble Ă  un amoncellement de petites enseignes, Tmall est une sorte de galerie commerciale de luxe. » Tmall N’est pas gratuit comme Taobao les commerçants de cette plate-forme s’acquittent, auprĂšs d’Alibaba, d’une commission sur leur chiffre d’affaires 3 Ă  6 % selon les catĂ©gories de produits et d’une redevance annuelle. Abrite trois genres de magasins Les grandes enseignes gĂ©rĂ©es en direct ; Des magasins sous licence d’une grande marque ; Des boutiques spĂ©cialisĂ©es qui vendent des produits de diffĂ©rentes marques. Celles-ci reprĂ©sentent 90 % des magasins. Regroupe aujourd’hui plus de 70 000 marques chinoises et Ă©trangĂšres. En plus de ces deux sites, Alibaba en possĂšde un troisiĂšme un site d’achats groupĂ©s appelĂ© qui compte parmi les plus importants du monde. Au total, ces trois sites rassemblent plus de 10 millions de vendeurs et offrent plus de 1 milliard de produits. Acheter sur Internet en Chine, c’est un style de vie ! Duncan Clark nous explique ici pourquoi l’organisation de l’économie chinoise favorise grandement le succĂšs des ventes en ligne dans ce pays, et cela, malgrĂ© les efforts du pays Ă  construire nombre de galeries commerciales, supermarchĂ©s ou magasins de ville. En fait, deux raisons principales ont contribuĂ© Ă  la montĂ©e en puissance des ventes en ligne en Chine Faire du shopping en Chine n’est pas une expĂ©rience trĂšs plaisante. Acheter en ligne est donc une façon, pour les clients, d’économiser du temps et de l’argent. Mais surtout, le prix de l’immobilier y est extrĂȘmement Ă©levĂ©. Les marchands physiques traditionnels doivent payer des loyers exorbitants et faire face Ă  des coĂ»ts de stocks trĂšs onĂ©reux. Il leur est donc impossible d’investir autant que les opĂ©rateurs du e-commerce dans les domaines marketing, logistiques, les ressources humaines, la qualitĂ© des services comme le font les commerçants occidentaux. On comprend, dans ces conditions, pourquoi acheter en ligne est encore plus populaire en Chine qu’aux États-Unis. Comme le dit Jack Dans les autres pays, acheter sur Internet est une façon de consommer, en Chine, c’est un style de vie ». » Sur les sites d’Alibaba, on trouve de tout ! Les articles les plus vendus sur les sites d’Alibaba sont les chaussures et l’habillement, puis l’épicerie Alibaba livre des produits frais en 24 h dans plus de 60 villes !. Voici un extrait du livre qui dĂ©crit bien l’abondance et la diversitĂ© de ce qui se vend sur Alibaba En fait, il est presque impossible de dresser la liste complĂšte de tous les produits vendus sur les sites d’Alibaba des articles pour bĂ©bĂ©s jusqu’aux automobiles, en passant par les appareils Ă©lectro-mĂ©nagers, l’électronique grand public, les livres, les produits cosmĂ©tiques, les parfums et mĂȘme de la joaillerie, on y trouve tout. MĂȘme des services, dont certains sont plutĂŽt inattendus on peut y louer » une petite amie pour une rĂ©ception, sous-traiter » une rupture sentimentale Ă  un expert ». Les Ă©pouses qui doutent de la fidĂ©litĂ© de leurs maris peuvent apprendre toutes les ruses visant Ă  Ă©loigner les maĂźtresses de leurs Ă©poux. Les jeunes citadins qui travaillent trop peuvent embaucher un dĂ©lĂ©guĂ© » qui ira rendre visite Ă  leurs parents en province. On peut mĂȘme y donner son sperme moyennant une rĂ©munĂ©ration de 800 dollars. » – L’avantage logistique Il existe en Chine une vĂ©ritable armĂ©e des ombres, celle formĂ©e par les millions de livreurs qui acheminent Ă  pied, Ă  bicyclette, Ă  moto, en camionnette ou par le train les commandes des consommateurs dans tout le pays. Ce sont les hĂ©ros mĂ©connus du e-commerce. [
] Sans ce service de coursiers Ă  bas coĂ»t, Alibaba ne serait jamais devenu le gĂ©ant qu’il est aujourd’hui. » La moitiĂ© du marchĂ© logistique en Chine est absorbĂ© par 4 sociĂ©tĂ©s, toutes nĂ©es Ă  Tonglu Shentong STO Express, Yuantong YTO Express, Zhongtong ZTO Express, Yunda. On les appelle les trois Tongs et la Da » et sont surnommĂ©es le gang de Tonglu ». Jack Ma s’est associĂ© aux 3 premiers groupes et Ă  une dizaine d’autres pour crĂ©er Cainiao China Smart Logistics, une immense plate-forme logistique d’une puissance inĂ©galĂ©e dans le monde » qui Traite 15 millions de colis par jour ; Emploie plus d’1,5 million de salariĂ©s dans 600 villes chinoises. Cainiao expĂ©rimente de nombreuses innovations en matiĂšre logistique livraison par drones par exemple pour rĂ©duire toujours plus les coĂ»ts et dĂ©lais de livraison l’ambition d’Alibaba Ă©tant, entre autres, d’ĂȘtre capable de livrer ses produits en 2-3 heures dans les grandes villes. – L’avantage financier Le systĂšme de paiement Alipay Dans le domaine financier, troisiĂšme base du Triangle d’acier », Alibaba a créé Alipay. Alipay est le systĂšme de paiement le plus populaire en Chine. Il est Ă  l’origine de 750 milliards de dollars de transactions par an trois fois plus que Paypal. 1/3 des transactions mondiales. Lorsqu’ils utilisent ce systĂšme de paiement, les clients ne sont dĂ©bitĂ©s de leurs achats qu’aprĂšs avoir reçus leurs commandes. Et s’ils ne sont pas satisfaits, ces derniers ont sept jours pour retourner les produits. GrĂące Ă  Alipay, le consommateur chinois peut Ă©galement TransfĂ©rer de l’argent ; Recharger son compte tĂ©lĂ©phonique ; RĂ©gler directement dans certaines boutiques et restaurants ; Payer ses factures d’eau, d’électricitĂ©, de gaz ; Acheter des billets d’avion ; S’acquitter de ses amendes ou primes d’assurance. Alipay est de fait la nouvelle devise de l’économie digitale chinoise. » Le fonds mutuel Yu’e Bao Yu’e Bao est un fonds mutuel en ligne créé par Alibaba en 2013. Lors de son lancement, ce fond gĂ©nĂšre une vĂ©ritable frĂ©nĂ©sie » proposant aux dĂ©posants un taux d’intĂ©rĂȘt plus Ă©levĂ© que celui des banques, les Ă©pargnants se mettent Ă  transfĂ©rer des centaines de milliers de dollars vers Yu’e Bao. En l’espace de 10 mois, Yu’e Bao devient le quatriĂšme fonds mondial. Mais trĂšs rapidement, des restrictions tombent pour faire obstacle Ă  l’essor de Yu’e Bao. Face Ă  la grogne des banques confrontĂ©es Ă  une fuite de liquiditĂ©s, Jack Ma rĂ©plique L’industrie financiĂšre a besoin d’acteurs de rupture, d’outsiders afin de provoquer sa transformation. » Des services banquiers MalgrĂ© les contraintes, Alibaba continue de s’étendre dans les services financiers. Il lance une large gamme de produits dont, entre autres Un systĂšme de microcrĂ©dit pour les commerçants, Une plate-forme de financement participatif, Sa propre filiale de crĂ©dit Sesame Credit Management », De nombreux produits dans le domaine de la gestion de fortune, du crĂ©dit de particulier Ă  particulier et de l’assurance. Ainsi, ce Triangle d’Acier » est un facteur clĂ© qui permet de comprendre comment Alibaba est devenu un acteur aussi dominant du e-commerce en Chine. Mais c’est d’abord et avant tout le charisme de son fondateur, sa magie », qui lui a permis de construire tout cet Ă©difice en liant le capital et les hommes. » Chapitre 2 – La Jack Magic » – Jack Ma, ce personnage si singulier Un physique Ă  part L’apparence du fondateur d’Alibaba est trĂšs particuliĂšre. SurnommĂ© par certains – car il ressemblerait Ă  l’extra-terrestre de Steven Spielberg – ou dĂ©crit comme un imp of a man, un petit bonhomme de rien du tout » par d’autres, Jack Ma n’a pas l’allure d’un grand patron. Mais de ce physique, Jack Ma a rĂ©ussi Ă  en faire un vĂ©ritable atout. Jack Ma, ce showman Jack Ma se dit 100 % fabriquĂ© en Chine ». Il affirme avoir construit sa carriĂšre sur le fait qu’il Ă©tait largement sous-estimĂ© par ses concurrents ». Duncan Clark nous dĂ©crit Jack Ma comme un vĂ©ritable showman, prenant plaisir Ă  dĂ©fier les stĂ©rĂ©otypes et trĂšs habile pour charmer ses interlocuteurs Il est une combinaison chinoise unique entre le baratin et l’audace. L’un de ses premiers collaborateurs Ă©trangers a rĂ©sumĂ© ce talent en deux mots Jack Magic ». » Des talents en communication Charismatique et persĂ©vĂ©rant, surtout lorsqu’il s’agit de suivre ses propres intuitions, le patron d’Alibaba possĂšde aussi un incroyable talent pour la communication. Dans ses discours, Jack Ma sait ĂȘtre drĂŽle, provoquer des Ă©motions. L’homme sait capter l’attention de son auditoire, en chinois comme en anglais. Pour cela, il manie les rĂ©fĂ©rences Ă  la pop-culture auprĂšs de son audience internationale ; et devant ses compatriotes chinois, Jack alimente trĂšs souvent ses discours de rĂ©fĂ©rences aux romans d’arts martiaux ou Ă  l’histoire de la rĂ©volution chinoise. Beaucoup de ses citations sont aujourd’hui populaires. – Le mantra de Jack Ma Selon le fondateur d’Alibaba, la base de la philosophie de l’entreprise est la suivante Les clients en premier, les employĂ©s en deuxiĂšme, les actionnaires en troisiĂšme. » Les clients Alibaba n’est pas qu’un circuit de distribution pour les clients, il leur garantit surtout une pĂ©rennitĂ© pour les petites entreprises en particulier. Les employĂ©s il est ici question des Aliren = les gens d’Ali et de la forte culture de l’entreprise. Les actionnaires ceux-ci arrivent en dernier car le fondateur d’Alibaba refuse que des pressions Ă  court terme, liĂ©s aux profits, le dĂ©tourne de ses grandes ambitions. – Une culture d’entreprise trĂšs marquĂ©e Une culture de campus Le siĂšge d’Alibaba, les Wetlands, est un vaste campus de 240 000 mÂČ qui porte l’empreinte de Jack Ma. Il se compose D’un complexe de tours de verre et d’acier dans lesquels on trouve, en plus des bureaux, une grande salle de gymnastique, un cafĂ© Starbucks, un magasin de fruits et lĂ©gumes bio. D’un lac artificiel, oĂč flottent fleurs de lotus et nĂ©nuphars. De villas aux toits noirs et recourbĂ©s. D’une vaste bibliothĂšque et librairie qui incarnent bien la passion de Jack Ma pour les livres, ceux d’arts martiaux en particulier. L’importance du travail en Ă©quipe, de la camaraderie et de l’engagement Au-delĂ  de la conception du campus, c’est dans toute la culture de l’entreprise que souffle l’esprit de Jack. » Dans le campus, les employĂ©s d’Alibaba circulent souvent Ă  bicyclettes celles fournies par l’entreprise, aux couleurs orange de l’entreprise. Parmi ces vĂ©los, des tandems symbolisent l’importance qu’Alibaba attribue au travail en Ă©quipe, primant sur la recherche de succĂšs personnel. Chez Alibaba, on accorde aussi beaucoup de poids Ă  la camaraderie et Ă  l’engagement. Ces valeurs transparaissent dans le quotidien des employĂ©s. Par exemple Tous les 10 mai, une cĂ©rĂ©monie cĂ©lĂšbre les mariages rĂ©cents des employĂ©s d’Alibaba, offrant aux mariĂ©s de nombreux avantages. Alibaba encourage la familiaritĂ© les salariĂ©s doivent endosser un surnom en s’inspirant des personnages des romans de Jin Yong ou d’autres ouvrages d’arts martiaux. Les employĂ©s ont la possibilitĂ© d’organiser un mini-rĂ©fĂ©rendum sur une dĂ©cision managĂ©riale. Par ailleurs, ces derniers sont encouragĂ©s, autant que possible, Ă  prendre leurs responsabilitĂ©s et Ă  entreprendre ou dĂ©lĂ©guer des tĂąches plutĂŽt que d’attendre des instructions hiĂ©rarchiques. Les collaborateurs les plus performants sont des Rois des Soldats » bing wang. Le personnage de fiction Xu Sanduo est parfois utilisĂ© pour illustrer un message du management. L’ÉpĂ©e aux six veines » Alibaba a codifiĂ© les valeurs de l’entreprise dans un concept singulier L’ÉpĂ©e aux six veines. Encore une idĂ©e tirĂ©e des livres de Jin Yong. Cette Ă©pĂ©e n’est pas une arme rĂ©elle mais dĂ©signe l’art de se construire une force intĂ©rieure de nature Ă  dĂ©faire n’importe quel adversaire. » Chez Alibaba, les six veines de l’épĂ©e sont Les clients Les clients sont toujours placĂ©s en premier cela se reflĂšte dans la fonction essentielle des arbitres » les xiaoer de Taobao, la composition de la main d’Ɠuvre de l’entreprise et la prioritĂ© aux contacts personnels en face Ă  face. Le travail en Ă©quipe Le travail en Ă©quipe se traduit par des jeux, des chants, des sorties, le systĂšme des apprentis et des mentors, des rĂ©unions pour bien dĂ©marrer le matin et partager le soir », les rĂ©compenses et autres expressions de reconnaissance envers les salariĂ©s mĂ©ritants. L’amour du changement L’amour du changement est incarnĂ© par la politique de ressources humaines qui privilĂ©gie la mobilitĂ© en matiĂšre de lignes de produits et de localisation gĂ©ographique. Par ailleurs, Alibaba invite Ă  ne pas avoir peur des Ă©checs et des erreurs l’entreprise se situe, Ă  ce niveau-lĂ , en totale rupture avec la culture traditionnelle chinoise qui considĂšre l’échec comme une honte. L’intĂ©gritĂ© Pour maintenir cette intĂ©gritĂ©, Alibaba s’assure de la rotation systĂ©matique des postes. La passion Chez Alibaba, les employĂ©s doivent se montrer passionnĂ©s dans leurs tĂąches, la passion Ă©tant garante d’honnĂȘtetĂ© et de travail. Par ailleurs, on travaille selon cette maxime Travaille joyeusement, mais vis sĂ©rieusement » plutĂŽt que l’inverse entendu habituellement Travaille sĂ©rieusement, vis joyeusement. » L’engagement Les salariĂ©s d’Alibaba environ 12 000 nouveaux chaque annĂ©e doivent vivre en accord avec les valeurs de l’ÉpĂ©e aux six veines ». Cela impacte d’ailleurs pour moitiĂ© leurs notes d’évaluation. Et cet engagement perdure parfois bien au-delĂ  de leur prĂ©sence au sein de l’entreprise on compte, en effet, aujourd’hui environ 25 000 ex-salariĂ©s d’Alibaba dont beaucoup adhĂšrent au club Orange qian cheng hui, une association rĂ©unissant les anciens d’Alibaba. Chapitre 3 – La jeunesse de Jack Ma Dans ce troisiĂšme chapitre d’ »Alibaba l’incroyable histoire de Jack Ma, le milliardaire chinois , Duncan Clark nous relate la jeunesse du fondateur d’Alibaba. – L’enfance de Jack Ma dans une Chine en pleine rĂ©volution culturelle Jack Ma est nĂ© le 10 septembre 1964 Ă  Hangzhou, ville situĂ©e Ă  environ 180 kilomĂštres de Shanghai. Son prĂ©nom de naissance est Yun qui veut dire nuage ». La mĂšre du petit Yun alias Jack est ouvriĂšre Ă  l’usine. Son pĂšre est photographe. Les parents de Jack Ma partagent une passion commune celle du pingtan, une forme d’art folklorique chinois mĂȘlant le chant de ballades, des morceaux de comĂ©die, rythmĂ©s par le son de castagnettes ». Alors que Jack Ma n’a que 2 ans, Mao Zedong reprend le contrĂŽle de la Chine. L’empereur communiste, en lançant la RĂ©volution culturelle, dĂ©clare la guerre aux Quatre Vieilleries » les vieilles coutumes, la vieille culture, les vieilles habitudes et les vieilles idĂ©es. La famille de Jack Ma craint d’ĂȘtre persĂ©cutĂ©e. En effet, le pingtan, l’art dont s’adonnent ses parents est trĂšs ancrĂ© dans la culture populaire chinoise et devient la cible favorite des Gardes rouges. La famille pourrait ĂȘtre dĂ©noncĂ©e, d’autant que son grand-pĂšre a Ă©tĂ© un fonctionnaire loyal du Kouo-Min-Tang. Finalement, Jack est raillĂ© Ă  l’école mais, au contraire de beaucoup d’autres, sa famille ne sera pas dispersĂ©e. – L’amour de Jack pour la langue et la littĂ©rature anglaise TrĂšs tĂŽt, le petit Jack dĂ©couvre l’anglais Enfant d’abord, en lisant Les Aventures de Tom Sawyer », cĂ©lĂšbre roman de Mark Twain. C’est pour lui une rĂ©vĂ©lation. Puis, Ă  l’ñge de 14 ans, avec l’arrivĂ©e des premiers touristes Ă©trangers amĂ©ricains et europĂ©ens pour la plupart en Chine. Pendant 9 ans, tous les matins, le garçon propose aux visiteurs un tour gratuit du Lac de l’Ouest, en Ă©change de leçons d’anglais. C’est d’ailleurs sur l’idĂ©e d’une touriste amĂ©ricaine, dont le pĂšre et le mari s’appelaient Jack, que le jeune Ma Yun dĂ©cide de prendre ce prĂ©nom et que Ma Yun devint Jack Ma. – La rencontre de Jack avec la famille Morley Parmi les voyageurs, Jack fait la rencontre, en 1980, d’une famille australienne les Morley. Le pĂšre, Ken Morley, est un ingĂ©nieur en gĂ©nie Ă©lectrique tout juste retraitĂ©. Ken et son Ă©pouse Judy ont trois enfants David, Stephen et Susan. Par hasard, Jack Ma se lie d’amitiĂ© avec David. DĂ©sireux de garder contact aprĂšs le dĂ©part des Morley, les deux garçons s’écrivent rĂ©guliĂšrement. Dans ces correspondances, Jack appelle Ken papa ». Et Ken aide Jack Ă  perfectionner son anglais. – L’adolescence de Jack Ma Les journĂ©es de Jack Ma sont bien remplies. Le jeune adolescent Guide les touristes sĂ©duits par son vrai talent de conteur, son bon anglais et ses connaissances culturelles sur la localitĂ©. FrĂ©quente les maisons de thĂ© oĂč il joue aux Ă©checs chinois, aux cartes, raconte des histoires. Accompagne sa grand-mĂšre dans les temples bouddhistes. Pratique les arts martiaux, surtout le tai-chi. DĂ©vore des livres il se passionne surtout pour les livres de Louis Cha, dit Jin Yong, dans le genre wuxia, qui allient histoire, culture, fiction, arts martiaux, chevalerie du VIe au XVIIIe siĂšcle, bouddhisme, taoĂŻsme et confucianisme. Dans sa vie d’entrepreneur, Jack s’inspire d’ailleurs souvent d’un personnage de ses romans le lĂ©gendaire guerrier Feng Qingyang. – Les mathĂ©matiques, laborieuse matiĂšre du gaokao Un des faits dĂ©terminants dans la trajectoire de vie de Jack Ma est son Ă©chec Ă  l’examen du gaokao. Le gaokao, l’équivalent du bac en France, est obligatoire en Chine pour pouvoir poursuivre des Ă©tudes supĂ©rieures. En rĂ©alitĂ©, c’est l’un des examens les plus difficiles au monde qui nĂ©cessite une grande prĂ©paration et d’importantes facultĂ©s de mĂ©morisation. Trois matiĂšres sont fondamentales pour rĂ©ussir le gaokao les mathĂ©matiques, le chinois et les langues Ă©trangĂšres. Lorsqu’il passe l’examen, la note de Jack en mathĂ©matiques est de 1/120. Avec une note aussi mĂ©diocre, Jack est recalĂ© et se rĂ©signe Ă  faire de petits boulots pendant un temps. Mais le jeune homme travaille ses maths et se prĂ©sente une nouvelle fois au gaokao. C’est, hĂ©las, encore un Ă©chec Jack n’obtient que 19/120 en mathĂ©matiques. Sans emploi, Jack dĂ©cide de persĂ©vĂ©rer. Tous les dimanches, il Ă©tudie Ă  la bibliothĂšque les Ă©quations et formules mathĂ©matiques pour une troisiĂšme tentative. Et cette fois, sa note en mathĂ©matiques, mĂȘme si elle est tout juste suffisante, est nettement meilleure 89/120. Elle lui permet d’intĂ©grer le Hangzhou Teachers College, une universitĂ© locale pour devenir professeur. – Des Ă©tudes pour devenir professeur d’anglais En 1985, Jack passe un mois chez les Morley en Australie. Puis, c’est Ă  leur tour de revenir rendre visite Ă  Jack. Les relations entre Jack et cette famille s’intensifient et deviennent de plus en plus chaleureuses. Les Morley vont alors soutenir Jack qui peine Ă  survivre pendant ses Ă©tudes Chaque trimestre, Ken Morley envoie Ă  l’étudiant l’équivalent de 5-6 dollars par semaine. Lorsque Jack Ă©pouse Cathy, une Ă©tudiante rencontrĂ©e Ă  l’universitĂ©, la famille Morley offre 20 000 dollars au couple pour l’aider Ă  s’installer. Avec cet argent, Jack et Cathy achĂštent deux petits appartements en haut d’un immeuble qu’ils transforment en penthouse. Duncan Clark prĂ©cise que Jack a toujours dit qu’il ne trouverait jamais les mots pour remercier les Morley de ce qu’ils avaient fait pour lui. » En fait, Jack Ma considĂ©rait Ken Morley comme son pĂšre australien et son mentor ». Celui-ci meurt en 2004, Ă  l’ñge de 78 ans. Toutefois Les Ma et les Morley demeurent des amis proches jusqu’à ce jour, et continuent de passer des vacances ensemble. » – L’enseignement Sa licence d’anglais en poche, Jack devient, en 1988, assistant professeur d’anglais Ă  l’Institut d’ingĂ©nierie Ă©lectronique de Hangzhou. ParallĂšlement, le professeur enseigne l’anglais Ă  l’Auberge de jeunesse internationale de la ville. Jack aime passer du temps avec ces Ă©tudiants d’horizons divers en dehors des cours. Mais Ă  cĂŽtĂ© de l’enseignement, Jack nourrit un rĂȘve il s’est promis de crĂ©er sa propre entreprise avant d’avoir 30 ans. Il dĂ©cide alors de se lancer et commence Ă  travailler Ă  temps partiel aprĂšs ses cours sur ce projet. Chapitre 4 – Hope et la dĂ©couverte de l’AmĂ©rique Dans ce chapitre, Duncan Clark nous raconte les tout dĂ©buts de l’aventure entrepreneuriale de Jack Ma. – La premiĂšre entreprise de Jack Ma une agence de traduction À l’ñge de 29 ans, en 1994, Jack Ma crĂ©e sa premiĂšre entreprise, la Hangzhou Haibo Translation Agency, appelĂ©e aussi Hope une agence de traduction qui a pour but d’aider les entreprises locales Ă  se faire des contacts Ă  l’étranger Je voulais crĂ©er cette entreprise de traduction comme un intermĂ©diaire entre le monde de l’enseignement et celui des affaires » se souvient Jack. L’entreprise ne compte que cinq salariĂ©s Jack et quatre collĂšgues enseignants Ă  la retraite. Jack n’est pas encore prĂȘt Ă  abandonner son emploi de professeur Ă  cette Ă©poque-lĂ , en Chine, l’entreprise privĂ©e est, en effet, considĂ©rĂ©e comme risquĂ©e et aux limites de la lĂ©galitĂ©. La RĂ©volution culturelle n’est pas loin, et il n’y a donc pas si longtemps, les chinois Ă©taient arrĂȘtĂ©s voire exĂ©cutĂ©s juste parce qu’ils avaient des activitĂ©s commerciales. – Le Zhejang creuset de l’esprit d’entreprise chinois Duncan Clark nous explique comment la province du Zhejang est devenue le berceau de l’entreprise privĂ©e en Chine, les villes de Hangzhou, Ningbo, Wenzhou et Yiwu en particulier. On apprend notamment que En 2004, la moitiĂ© des 100 plus grandes entreprises privĂ©es chinoises proviennent du Zhejiang. Yiwu est aujourd’hui le premier marchĂ© de gros au monde dĂ©jĂ  immense lorsque Jack Ma crĂ©e sa premiĂšre entreprise plus de 700 Ă©tals, celui-ci compte dĂ©sormais 70 000 boutiques qui se cĂŽtoient au sein du Yiwu International Trade Center Cet immeuble gigantesque, de plus de 1,2 million de mĂštres carrĂ©s, gĂ©nĂšre Ă  lui seul un chiffre d’affaires annuel de plus de 6 milliards de dollars. Plus de 1,7 million de produits sont proposĂ©s Ă  la vente jouets, fleurs en plastique, bijouterie, bagages, vĂȘtements, appareils mĂ©nagers, bref tout ce qui est Made in China. » – Le rocambolesque premier voyage aux États-Unis de Jack Ma Hope connaĂźt des dĂ©buts difficiles. Pour faire face aux charges de l’entreprise, Jack Ma dĂ©cide de vendre divers produits fleurs, livres, tapis dans les rues de Hangzhou. Les revenus de ces ventes permettent Ă  Hope de survivre pendant 3 ans. Quand un jour, le gouvernement du comtĂ© de Tonglu contacte Jack Ma. Les autoritĂ©s locales lui demandent de les aider Ă  rĂ©soudre un litige entre elles et une firme amĂ©ricaine dans une affaire de construction d’une nouvelle autoroute. Et pour mener cette mission, Jack Ma doit partir un mois aux États-Unis
 Au cours de ce premier sĂ©jour inattendu en AmĂ©rique, l’entrepreneur va faire une dĂ©couverte qui va changer sa vie
 DĂšs son arrivĂ©e Ă  Los Angeles, Jack rencontre le patron de la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine partenaire du gouvernement de Tonglu. Mais il rĂ©alise trĂšs vite qu’il a affaire Ă  un escroc, qu’il s’agit d’une entreprise fantĂŽme et qu’il est sĂ©rieusement en danger. Jack se retrouve, en effet, enfermĂ© dans une villa de Malibu menacĂ© d’une arme par son ravisseur. Il est ensuite emmenĂ© Ă  Las Vegas, oĂč il est mis aux arrĂȘts dans une chambre d’hĂŽtel, au dernier Ă©tage d’un casino ». Mais Jack parvient Ă  s’enfuir et prend un vol pour Seattle. – Internet, la rĂ©vĂ©lation ! À Seattle, Jack trouve refuge chez les parents d’un ami. C’est lĂ  qu’il touche, pour la premiĂšre fois de sa vie, un ordinateur et c’est surtout la premiĂšre fois qu’il se connecte Ă  Internet. Duncan Clark nous fait revivre ce premier surf » sur le web Ă  travers les mots de Jack qui se souvient Mon ami Stuart m’a dit “Jack, c’est Internet. Tu peux y trouver tout ce que tu cherches.” J’ai dit “Vraiment ?” Et j’ai lancĂ© une recherche sur le mot “biĂšre”. [
] Et j’ai trouvĂ© “biĂšre amĂ©ricaine”, “biĂšre Allemagne” sic et pas “biĂšre chinoise”. Cela a Ă©veillĂ© ma curiositĂ©, alors j’ai lancĂ© une recherche sur “Chine” pas de Chine, aucune donnĂ©e. » IntriguĂ©, Jack demande de l’aide Ă  Stuart Pourquoi on ne ferait pas quelque chose sur la Chine », lui suggĂšre-t-il. Et nous avons créé une page, trĂšs laide, pour mon agence de traduction ». » Mais trĂšs vite, Jack a l’idĂ©e d’un nouveau projet aider les entreprises chinoises Ă  trouver des opportunitĂ©s de ventes Ă  l’export via Internet ». Il propose un partenariat avec VBN et plonge dans un travail acharnĂ©. Son ami Stuart raconte Nous passions nos journĂ©es au bureau, ne sortant que pour grignoter quelque chose, puis nous rentrions Ă  la maison pour faire un peu de tai-chi, et c’était comme cela tous les jours, aucune autre activitĂ©. » Ainsi, ce voyage transforme Jack. Certes, sa mission pour le gouvernement est un Ă©chec il rentre en Chine bredouille, sans argent ni autoroute. Cependant, il a, dans ses bagages, un ordinateur dotĂ© du processeur Intel 486, le plus avancĂ© alors en Chine ». Et il a aussi en tĂȘte l’idĂ©e de quitter l’enseignement pour se lancer complĂštement dans sa crĂ©ation d’entreprise. Chapitre 5 – La Chine s’éveille – Projet d’une nouvelle entreprise DĂšs son retour de Seattle, Jack dĂ©missionne de son emploi de professeur Ă  l’Institut d’ingĂ©nierie Ă©lectronique de Hangzhou. Il commence Ă  travailler sur un concept de pages jaunes » en ligne intĂ©grĂ© au site de VBN qui rĂ©pertorie, en anglais, des entreprises chinoises recherchant des clients Ă  l’étranger. En 1995, Jack rassemble une vingtaine de ses anciens Ă©lĂšves de l’école du soir, les plus dynamiques et compĂ©tents, pour recueillir leurs avis sur son concept. AprĂšs deux heures de prĂ©sentation, les Ă©lĂšves dĂ©cident de voter sur les 24 participants, 23 Ă©lĂšves expriment un suffrage nĂ©gatif. Cette idĂ©e ne marchera jamais, selon eux. Jack ne se dĂ©courage pas et persiste dans son idĂ©e. Avec un ami professeur d’informatique, He Yibing, Jack Ma lance une nouvelle entreprise China Pages. – La deuxiĂšme entreprise de Jack Ma China Pages La nouvelle entreprise de Jack Ma, China Pages Hangzhou Haibo Network Consulting selon sa dĂ©nomination sociale est l’une des premiĂšres en Chine Ă  se consacrer Ă  l’Internet. Pour lancer son affaire, Jack emprunte de l’argent Ă  sa famille. L’entreprise occupe un bureau de 15 mÂČ oĂč travaillent Cathy, l’épouse de Jack, sa sƓur Zhang Jin et la petite amie d’He Yibing. D’anciens Ă©tudiants prennent aussi part au projet. Mais China Pages rencontre plusieurs obstacles pour trouver des clients. En effet Il s’avĂšre trĂšs difficile de prouver la validitĂ© du concept de China Pages car il est encore quasiment impossible de se connecter sur la toile Ă  Hangzhou. Internet n’y devient accessible que plusieurs mois aprĂšs le lancement de China Pages Ă  l’automne 1995. De plus en plus d’entrepreneurs Ă©mergent dans la technologie depuis l’installation d’infrastructures de tĂ©lĂ©communications. China Pages a dĂ» mettre un terme Ă  son partenariat avec VBN, s’équiper d’un serveur en propre et crĂ©er un nouveau site pour rĂ©duire les coĂ»ts. Le coĂ»t des ordinateurs est toujours inaccessible pour le Chinois moyen 800 dollars l’unitĂ© ; les ventes d’ordinateurs personnels sont donc encore trĂšs limitĂ©es. Les prix pour installer une ligne de tĂ©lĂ©phonie fixe et une connexion web sont Ă©levĂ©s. Les gens ne connaissent pas encore vraiment ce qu’est Internet. – La vente de China Pages Jack redouble d’effort mais malgrĂ© quelques rĂ©ussites, China Pages ne dĂ©colle pas. L’entreprise de Jack Ma n’est plus en capacitĂ© de rĂ©gler les salaires de ses employĂ©s. En 1996, Hangzhou Dife Communication fait une offre pour racheter China Pages. Finalement, les deux sociĂ©tĂ©s se mettent d’accord pour crĂ©er une joint-venture appelĂ©e Dife-Hope Dife possĂšde 70 % du capital aprĂšs un investissement de 170 000 dollars. Hope conserve les 30 % restants. Jack est nommĂ© directeur gĂ©nĂ©ral de la nouvelle entitĂ©. Mais au fil des mois, Dife va complĂštement Ă©craser son partenaire. MalgrĂ© son rĂŽle de directeur gĂ©nĂ©ral, Jack perd le contrĂŽle de son entreprise. Fin 1997, il cĂšde ses actions et laisse son poste de directeur gĂ©nĂ©ral Ă  son associĂ© He Yibing. Cette expĂ©rience marque profondĂ©ment Jack Ma qui pense avoir lancĂ© son entreprise trop tĂŽt. AprĂšs cette Ă©chec, il accepte un poste de fonctionnaire Ă  PĂ©kin Jack a mis ses rĂȘves au placard, acceptĂ© un travail Ă  PĂ©kin, au MinistĂšre du commerce extĂ©rieur et de la coopĂ©ration Ă©conomique. Il s’y sentait comme un poisson hors de l’eau, comptant les jours qui le sĂ©paraient du moment oĂč il pourrait Ă  nouveau plonger dans l’ocĂ©an de l’Internet chinois, qui Ă©tait sur le point de devenir encore bien plus profond. » Chapitre 6 – La Bulle et la Naissance Alibaba aurait fort bien pu ĂȘtre l’entreprise aux mille et une erreurs. Mais nous avons survĂ©cu pour trois raisons. Nous n’avions pas d’argent, nous n’avions pas de technologie, et nous n’avions pas de plan. » Jack Ma Dans ce chapitre d’ »Alibaba l’incroyable histoire de Jack Ma, le milliardaire chinois , Duncan Clark can nous dĂ©crit les dĂ©buts d’Alibaba créée en 1999 aprĂšs s’ĂȘtre efforcĂ© d’imposer ses deux premiĂšres entreprises, Hope et China Pages, et aprĂšs avoir passĂ© une pĂ©riode peu agrĂ©able dans l’administration chinoise, cette nouvelle entreprise semble ĂȘtre enfin la bonne ! – Les trois pionniers chinois de l’Internet Duncan Clark nous dĂ©crit d’abord le vent Ă©trange qui souffle dans le secteur de l’Internet Ă  cette Ă©poque-lĂ  tout comme Jack Ma a perdu le contrĂŽle de China Pages, de nombreux autres entrepreneurs lancĂ©s dans le domaine de l’Internet se voient, eux aussi, poussĂ©s hors de leurs entreprises par de grandes sociĂ©tĂ©s d’État. Pourtant, malgrĂ© cela, ces grandes sociĂ©tĂ©s d’État ne parviennent pas Ă  concurrencer les crĂ©ateurs privĂ©s de contenus sur Internet. Et, en effet, un trio de pionniers va largement se dĂ©marquer dans ce domaine. Il s’agit des entreprises Sina, créée par Wang Zhidong, Sohu, créée par Charles Zhang, NetEase, créée par et William Ding. – Si je restais Ă  PĂ©kin, je ne pourrais rien faire de grand ; je ne pouvais pas rĂ©aliser mes rĂȘves en restant fonctionnaire » Les crĂ©ateurs de Sina, Sohu et NetEase surfent sur la vague montante d’Internet. Pendant ce temps, Jack Ma qui s’est installĂ© Ă  PĂ©kin, occupe un poste de directeur gĂ©nĂ©ral d’une unitĂ© de commerce Ă©lectronique rattachĂ©e au MinistĂšre du commerce extĂ©rieur et de la coopĂ©ration Ă©conomique MOFTEC. Son travail l’amĂšne Ă  dĂ©velopper deux sites Internet pour le ministĂšre. Mais la lourdeur bureaucratique rend ces sites internet peu sĂ©duisants. Jack croit fermement en l’avenir du e-commerce, mais il doit, dit-il, ĂȘtre l’affaire du secteur privĂ© ». Au ministĂšre, Jack vit mal le poids de la hiĂ©rarchie celui de son patron notamment. Il est aussi trĂšs frustrĂ© de voir les succĂšs des trois portails Internet Sina, Sohu et NetEase. Jack rĂȘve lui aussi de crĂ©er son entreprise dans le domaine de l’Internet. Il sait qu’il ne pourra rien faire de grand » en restant fonctionnaire Ă  PĂ©kin
 Son poste de fonctionnaire lui offre nĂ©anmoins une heureuse surprise sa premiĂšre rencontre avec Jerry Yang, le co-fondateur de Yahoo, alors considĂ©rĂ© comme le roi d’Internet, en visite en Chine en 1997 pour dĂ©pister les opportunitĂ©s du marchĂ© chinois d’Internet pour Yahoo. – Alibaba, un drĂŽle de nom pour une entreprise
 Pourquoi, pour le nom de son entreprise, Jack Ma ne s’est-il pas inspirĂ© de ses passions pour les arts martiaux, l’histoire ou le folklore chinois ? Duncan Clark nous explique que Jack Ma choisit le nom d’Alibaba parce que ce nom est Connu de tout le monde et grĂące Ă  cela, beaucoup d’investissements marketing, en effet, seront Ă©vitĂ©s par la suite. ImmĂ©diatement rattachĂ©e Ă  l’expression SĂ©same, ouvre-toi ! » qui a, selon Jack, une vĂ©ritable puissance suggestive elle correspond parfaitement Ă  son objectif d' »ouvrir les portes du e-commerce aux petites et moyennes entreprises du pays ». Facile Ă  prononcer dans toutes les langues. Commence par la premiĂšre lettre de l’alphabet. Jack Ma payera 4000 dollars Ă  un canadien utilisant dĂ©jĂ  ce nom pour qu’il le lui cĂšde. Aujourd’hui, la matiĂšre imaginaire suscitĂ© par Alibaba les Quarante voleurs, SĂ©same, les 1001 Nuits
 est trĂšs souvent utilisĂ©e par Jack Ma pour alimenter ses discours. – 1999 le lancement d’Alibaba Jack Ma et 17 de ses amis et anciens collĂšgues lancent Alibaba en fĂ©vrier 1999 C’était une Ă©quipe de gens ordinaires » rĂ©unis par l’énergie de Jack et ses mĂ©thodes de management non conventionnelles. Pour bĂątir cet esprit d’équipe, Jack s’est appuyĂ© sur son amour des romans de Jin Yong et a donnĂ© Ă  chacun des membres de l’équipe un surnom. Le sien Ă©tait Feng Qinyang. Dans le roman intitulĂ© L’homme Ă  l’épĂ©e » Feng est un maĂźtre de l’escrime et du kung-fu qui apprend Ă  ses jeunes Ă©lĂšves Ă  devenir des hĂ©ros. » Alibaba naĂźt au sommet de la bulle Internet. Le nombre d’utilisateurs d’Internet explose, tout comme les ventes de PC du fait de la baisse des prix des ordinateurs personnels. Le coĂ»t pour se connecter devient beaucoup plus accessible. Toutefois, Alibaba arrive tard dans le monde Internet chinois. Le marchĂ© est dĂ©jĂ  dominĂ© par Sina, Sohu et NetEase. Jack doit alors trouver une niche. Il doit Ă©galement se dĂ©pĂȘcher d’obtenir de l’argent des investisseurs Ă  risques s’il ne veut pas se faire distancer par les trois pionniers. Le fondateur d’Alibaba appelle ses collaborateurs Ă  apprendre l’esprit de la Silicon Valley », basĂ© sur un travail acharnĂ©. Et pour motiver ses troupes, il pose comme objectif une introduction en bourse d’ici trois ans. – L’arrivĂ©e de Joe Tsai chez Alibaba En 1999, Jack Ma rencontre Joe Tsai, un investisseur d’origine taĂŻwanaise vivant Ă  Hong Kong. Lorsque Jack Ma lui prĂ©sente sa vision d’Alibaba, Joe est tout de suite convaincu par son idĂ©e d’aider les dirigeants Ă  commercialiser leurs produits Ă  l’étranger cela leur Ă©viterait de passer par des sociĂ©tĂ©s commerciales d’État. Mais il est surtout sĂ©duit par La cohĂ©sion autour de Jack Ma et son Ă©quipe loyale », qui croyait en lui » ; La personnalitĂ© de Jack Ma et l’étincelle dans ses yeux » pour lui, l’homme est un vĂ©ritable leader, diffĂ©rent des autres entrepreneurs. Duncan Clark dĂ©crit Joe calme et rĂ©servĂ©, l’exact opposĂ© de Jack avec son exubĂ©rance et son imprĂ©visibilitĂ©. » AprĂšs avoir hĂ©sitĂ©, Joe Tsai prend la dĂ©cision risquĂ©e de quitter son job trĂšs bien payĂ© Ă  Hong-Kong. Avec son Ă©pouse alors enceinte, Joe dĂ©barque Ă  Hangzhou et se met au travail. Ses deux premiĂšres tĂąches sont D’identifier prĂ©cisĂ©ment les actionnaires et le nombre de clients d’Alibaba jusque-lĂ  tenu sur des bouts de papier » ; De trouver en urgence du capital Alibaba ne rĂ©alise encore aucun chiffre d’affaires. Aussi, aprĂšs avoir enregistrĂ© une structure off-shore, Joe Tasi et Jack Ma partent Ă  San Francisco pour rencontrer des sociĂ©tĂ©s de capital-risque il n’y avait, Ă  l’époque, aucun financement de start-up possible en Chine. Mais le voyage est un Ă©chec les investisseurs ne se montrent pas intĂ©ressĂ©s par le e-commerce entre entreprises B2B. C’est finalement un Ă©vĂ©nement complĂštement imprĂ©visible qui va dĂ©clencher la ruĂ©e vers l’or de l’Internet chinois » et changer le destin de Jack Ma l’introduction de Ă  la bourse du Nasdaq aprĂšs que l’entreprise ait obtenu 34 millions de dollars d’AOL. Cet Ă©vĂ©nement dĂ©clencha une frĂ©nĂ©sie d’investissements, car les entrepreneurs chinois se sont dit Si a pu le faire, pourquoi pas moi ? » » Chapitre 7 – Goldman Sachs et Softbank – Goldman Sachs, premier investisseur d’Alibaba AprĂšs l’entrĂ©e en bourse de les investisseurs sont de plus en plus nombreux Ă  vouloir investir dans le capital de sociĂ©tĂ©s chinoises d’Internet. Jack Ma commence Ă  se faire remarquer par la horde de mĂ©dias Ă©trangers venue couvrir la montĂ©e en puissance d’Internet en Chine. Tout le monde lui trouve quelque chose de diffĂ©rent. Joe Tsai, de son cĂŽtĂ©, prend contact avec Shirley Lin, une amie taĂŻwanaise formĂ©e aux États-Unis, en charge d’évaluer les opportunitĂ©s d’investissement dans les jeunes entreprises high-tech asiatiques pour la sociĂ©tĂ© d’investissement Goldman Sachs. MĂȘme si elle est limitĂ©e Ă  des investissements de 5 millions de dollars, Shirley bĂ©nĂ©ficie d’une grande marge de manƓuvre. Lorsque Joe Ă©voque Alibaba, Shirley, particuliĂšrement intĂ©ressĂ©e, dĂ©cide de rendre visite Ă  Jack. Comme Joe avant elle, Shirley est impressionnĂ©e par le projet mais surtout par la qualitĂ© de l’équipe. Elle dĂ©cide d’y investir. AprĂšs plusieurs nĂ©gociations, Goldman Sachs finit par investir 5 millions de dollars en Ă©change de 50 % du capital 33 % pour Goldman Sachs et 17 % pour d’autres candidats. Jack avait rĂ©ussi Ă  attirer un grand nom, ce qui devait s’avĂ©rer crucial dans l’histoire d’Alibaba. En mĂȘme temps, il regrettait d’avoir dĂ» abandonner 50 % du capital, qu’il ne rĂ©cupĂ©rerait jamais. » De plus, 5 millions de dollars, c’est un bon dĂ©part, mais cela ne reprĂ©sente rien comparĂ©s au trĂ©sor de guerre des trois grands portails Internet chinois » en effet, Sina lĂšve Ă  ce moment-lĂ  60 millions de dollars, Sohu 30 millions de dollars et NetEase 20 millions de dollars. – Le dĂ©veloppement de l’entreprise Alibaba Fin 1999-dĂ©but 2000, Alibaba A pour ambition de devenir le premier site Internet chinois mettant en relation vendeurs et acheteurs professionnels dans prĂšs de trente secteurs d’activitĂ© dont l’habillement, l’électronique, les Ă©quipements industriels. Se dote d’un nouveau site Internet celui-ci compte alors plus de 40 000 utilisateurs. Est dĂ©sormais ouvert Ă  l’idĂ©e d’une introduction en bourse. S’installe dans de nouveaux locaux de 18 000 mÂČ. – Des obstacles Ă  surmonter Alibaba continue sa croissance mais est aussi confrontĂ© Ă  de nombreux obstacles La difficultĂ© de trouver des talents Dans cette fiĂšvre internet, Alibaba peine Ă  recruter des salariĂ©s compĂ©tents, souvent obnubilĂ©s par la recherche de revenus plus Ă©levĂ©s ou par le projet de lancer leurs propres start-ups. En effet, malgrĂ© le plan d’actionnariat de 4 ans proposĂ© Ă  chaque nouvelle recrue, le salaire reste modeste en contrepartie des 16 heures de travail par jour Ă  rĂ©aliser, sans samedi ni dimanche. Aussi, Duncan Clark nous raconte que Jack accueille toujours les nouveaux avec sa citation prĂ©fĂ©rĂ©e Aujourd’hui est brutal, demain sera encore plus brutal, mais aprĂšs-demain sera magnifique. Le problĂšme, c’est que la majoritĂ© des gens mourront demain soir. Ils ne verront pas le soleil se lever le lendemain. Or nous, les gens d’Ali, nous devrons ĂȘtre capables de voir l’aube se lever aprĂšs-demain. » Le prix encore un peu Ă©levĂ© des ordinateurs et le manque de compĂ©tences informatiques certaines entreprises hĂ©sitent Ă  se lancer Ă  cause du prix des ordinateurs. D’autres n’ont pas les compĂ©tences requises en matiĂšre de technologies de l’information. Le manque de confiance dans le e-commerce les fournisseurs ont peur de n’ĂȘtre jamais payĂ©s ; les acheteurs Ă©trangers craignent de recevoir des produits dĂ©fectueux, des contrefaçons ou de ne pas ĂȘtre livrĂ©s. Les difficultĂ©s d’Alibaba Ă  dĂ©crire prĂ©cisĂ©ment son cƓur de mĂ©tier Yahoo est un moteur de recherche, Amazon est un libraire, eBay un site de ventes aux enchĂšres. Alibaba est une place de marchĂ© Ă©lectronique. » Le besoin rapide de liquiditĂ©s d’autant plus que l’entreprise vient d’ouvrir de nouveaux bureaux Ă  Hong Kong et Ă  Shanghai. – Softbank entre en scĂšne Jack Ma est invitĂ© Ă  rencontrer Masayoshi Son de la firme d’investissement japonaise SoftBank, en octobre 1999, lors de sessions de speed dating. Connu pour dĂ©cider vite, Masayoshi Son est le principal actionnaire de Yahoo depuis plusieurs annĂ©es. Il est multimilliardaire. DĂšs qu’il rencontra Son, Jack sut qu’il avait croisĂ© une Ăąme sƓur. Nous n’avons pas parlĂ© de chiffre d’affaires, encore moins de business model. Nous avons juste partagĂ© nos visions. Et tous les deux, nous aimions dĂ©cider rapidement. Je ne portais mĂȘme pas de costume ce jour-lĂ . Il nous a suffi de cinq Ă  six minutes pour nous apprĂ©cier ». » Masayoshi Son accepte d’investir 20 millions de dollars dans Alibaba pour 30 % du capital Cet accord s’avĂ©ra dĂ©cisif pour Alibaba. En moins d’un an, Jack et Joe avaient rĂ©ussi Ă  lever 25 millions de dollars auprĂšs de deux des plus importants et prestigieux investisseurs mondiaux. » – Le rĂȘve amĂ©ricain À prĂ©sent, l’ambition de Jack est de se faire remarquer dans la Silicon Valley. Il rĂ©ussit alors Ă  dĂ©baucher John Wu du siĂšge de Yahoo et lui propose la direction de l’équipe de recherche et dĂ©veloppement d’Alibaba en Californie. Riche d’argent frais, de nouvelles recrues et de plus de cent cinquante mille utilisateurs de cent quatre-vingt-huit pays diffĂ©rents, l’avenir d’Alibaba s’annonçait brillant. Mais la bulle Internet Ă©tait sur le point d’exploser. » Chapitre 8 – Explosion et retour en Chine Ce huitiĂšme chapitre d’ »Alibaba l’incroyable histoire de Jack Ma, le milliardaire chinois » retrace les annĂ©es 2000-2001 parsemĂ©es d’évĂ©nements difficiles pour les entreprises du web. Ces annĂ©es font aujourd’hui partie de la lĂ©gende d’Alibaba qui parvient, malgrĂ© les challenges, Ă  rester debout. – Le compromis des autoritĂ©s chinoises face au dĂ©veloppement d’Internet le concept d’EIV Alibaba continue de prospĂ©rer 1000 nouveaux utilisateurs par jour au printemps 2000. Pourtant, l’entreprise n’évolue pas dans un contexte favorisant son dĂ©veloppement. En plus de l’apparition de nombreux concurrents bĂ©nĂ©ficiant de capitaux frais, l’essor des trois portails pionniers de l’Internet chinois ont accru la volontĂ© du gouvernement de contrĂŽler tous ces contenus dĂ©sormais accessibles aux chinois via Internet. Les autoritĂ©s chinoises mettent en place plusieurs rĂšgles de maniĂšre Ă  filtrer les contenus pouvant reprĂ©senter une menace Ă  l’encontre du Parti ou du pays. Mais elles sont incapables de vĂ©ritablement stopper Internet. De plus, beaucoup d’administrations sont paradoxalement convaincues que l’informatisation et Internet sont des Ă©lĂ©ments incontournables pour le dĂ©veloppement du pays. La Chine doit alors chercher une solution pour ne pas dĂ©courager le dĂ©veloppement des entreprises tout en les soumettant Ă  la fois Ă  un certain contrĂŽle. La Chine voulait une Silicon Valley qu’elle puisse contrĂŽler et bĂątir selon ses propres termes. » Finalement, aprĂšs des mois de dĂ©bats, les autoritĂ©s trouvent une stratĂ©gie rĂ©pondant Ă  leurs attentes le concept d’EIV EntitĂ© Ă  IntĂ©rĂȘt Variable » Cette structure autorise les investisseurs Ă©trangers Ă  profiter des revenus accumulĂ©s par une entreprise chinoise sans qu’elle soit considĂ©rĂ©e comme Ă©trangĂšre. » Avec cette solution, l’introduction en bourse des trois portails Internet est enfin envisageable. Cette mise en bourse a lieu le 13 avril 2000, mais dans de trĂšs mauvaises conditions la bulle Internet vient d’exploser. – Le dĂ©but de la notoriĂ©tĂ© pour Jack Ma À partir de mars 2000, le Nasdaq, alors Ă  son pic, entame une longue descente qui durera deux ans. [
] Plus aucune entreprise chinoise d’Internet ne devait entrer en bourse pendant trois ans. La porte Ă©tait fermĂ©e, y compris pour Alibaba. » Pourtant, pour Jack Ma, l’éclatement de la bulle internet reprĂ©sente une vĂ©ritable opportunitĂ© les investisseurs allaient, selon lui, arrĂȘter de financer ses concurrents et au moins 60 % des entreprises chinoises du secteur de l’Internet allaient fermer. Et sur les 25 millions de dollars levĂ©s, Alibaba n’avait, elle, dĂ©pensĂ© que 5 millions. L’entreprise se met alors Ă  recruter de nombreux salariĂ©s Ă©trangers. Jack Ma multiplie les voyages dans le monde entier, en Europe notamment qu’il ne connaĂźt pas encore et oĂč il fait l’expĂ©rience du choc culturel. À cette pĂ©riode, Jack Ma devient une personnalitĂ© internationale. Il fait notamment la couverture des magazines Forbes International et The Economist. – Nouvelles stratĂ©gies La stratĂ©gie BTC Back to China En 2001, Jack Ma rĂ©alise que son entreprise est difficile Ă  mener en Californie. Partager les Ă©quipes techniques entre la Chine et les États-Unis, avec les diffĂ©rences de langue et de culture, a conduit Ă  fracturer ses Ă©quipes Essayer de promouvoir une entreprise chinoise aux États-Unis et en Europe, avec un nom arabe, n’était pas chose aisĂ©e. » Alibaba dĂ©cide donc de recentrer ses activitĂ©s en Chine en adoptant la stratĂ©gie dite BTC Back to China . La crĂ©ation de nouveaux services Pour rassurer ses investisseurs qui commencent Ă  s’impatienter de ne pas voir grossir le chiffre d’affaire de l’entreprise, Jack lance de nouveaux services liĂ©s au crĂ©dit, au transport, Ă  l’assurance. Le recrutement d’un nouveau directeur des opĂ©rations Savio Kwan L’embauche de Savio Kwan amĂšne Alibaba Ă  une rĂ©organisation de l’entreprise autour de ses quatre hommes-clĂ©s Jack Ma directeur gĂ©nĂ©ral, Joe Tsai directeur financier, John Wu ingĂ©nieur en chef, Savio Kwan directeur des opĂ©rations. – Retour en Chine Tout juste arrivĂ©, le nouveau directeur des opĂ©rations, Savio Kwan, met en place une multitude de mesures visant Ă  redresser la situation. Mais celles-ci ne font pas des miracles. Sans rĂ©sultats vraiment satisfaisants et une conjoncture qui ne s’amĂ©liore pas, Jack Ma pense, Ă  un moment donnĂ©, quitter Alibaba et reprendre sa profession d’enseignant. Mais il se ressaisit Mon mot d’ordre Ă©tait alors de rester le dernier debout, d’ĂȘtre le dernier Ă  tomber. MĂȘme Ă  genoux, je devais ĂȘtre le dernier Ă  mourir. Je croyais fermement que si j’avais autant de difficultĂ©s, alors mes concurrents devaient ĂȘtre dans un Ă©tat pire encore. Celui qui resterait sur ses pieds l’emporterait. » Finalement, dans les annĂ©es suivant l’éclatement de la bulle Internet, Alibaba rĂ©ussit, malgrĂ© l’absence de capitaux, Ă  rester debout. Et cela, grĂące Ă  une nouvelle activitĂ© lancĂ©e en 2003 une rĂ©ussite dont mĂȘme Jack n’a jamais imaginĂ© l’ampleur
 Chapitre 9 – La renaissance Taobao et l’humiliation d’eBay – Pivoter vers le e-commerce grand public Au dĂ©but des annĂ©es 2000, peu de chefs d’entreprises du Net parviennent Ă  rester Ă  la tĂȘte de leurs sociĂ©tĂ©s ou Ă  les maintenir. Alibaba fait partie de celles qui survivent toujours. Toutefois, le modĂšle du e-commerce B2B reste incertain. Jack Ma commence alors Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  une autre stratĂ©gie celle du e-commerce grand public, comme choisie par Amazon et eBay. D’ailleurs, plusieurs entreprises chinoises ont dĂ©jĂ  eu l’idĂ©e de rĂ©pliquer ces concepts. Les plus connues sont et ces deux entreprises fonctionnant sur le modĂšle d’Amazon rencontrent un certain succĂšs. une sorte de eBay chinois » créé par Shao Yibo appelĂ© Bo », un diplĂŽmĂ© MBA d’Harvard, qui marche plutĂŽt bien malgrĂ© son arrivĂ©e rĂ©cente sur la scĂšne chinoise d’Internet et les challenges qui s’annoncent. – L’eBay chinois En rĂ©alitĂ©, de multiples raisons rendent le fonctionnement du concept d’eBay dans le contexte chinois particuliĂšrement difficile. En effet, en Chine Il n’est pas courant d’échanger des produits d’occasion le marchĂ© de la consommation Ă©tant trĂšs rĂ©cent, les Chinois n’ont pas grand-chose Ă  vendre. Le nombre d’internautes est encore faible une dizaine de millions de chinois seulement pour des centaines de millions d’amĂ©ricains. Les gens n’ont pas confiance dans le commerce en ligne. Le paiement en ligne est quasiment inexistant. Les livraisons sont trĂšs chĂšres et peu fiables. La carte de crĂ©dit, qui n’est autorisĂ©e que depuis 1999, est encore compliquĂ©e Ă  utiliser dans les magasins traditionnels, et absolument rarissime pour des achats en ligne. Au fil du temps, Bo rĂ©alise que le projet d’ sera long et ardu. Pour lui, le seul moyen d’y arriver est alors de vendre Ă  eBay
 De son cĂŽtĂ©, la patronne d’eBay, Meg Whitman, qui vient juste d’abandonner le marchĂ© japonais, voit dans le marchĂ© chinois une vĂ©ritable opportunitĂ© de lancer eBay dans le e-commerce asiatique. Et la façon parfaite de conquĂ©rir ce marchĂ©, c’est d’acheter un acteur local qui s’est dĂ©jĂ  implantĂ©. C’est ainsi qu’eBay fait l’acquisition d’ – La crĂ©ation de Taoboa Mais Jack Ma a bien l’intention de prendre aussi sa place sur le marchĂ© du e-commerce chinois. Il sait que s’il laisse l’entreprise amĂ©ricaine prendre trop d’avance sur le marchĂ© grand public, il aurait des difficultĂ©s Ă  maintenir Alibaba Ă  flot dans le seul secteur du e-commerce professionnel ». Il lui faut donc contrer eBay. Les prĂ©paratifs de ce que Jack Ma appelle l' »OpĂ©ration chasse au trĂ©sor » dĂ©marrent dans le plus grand secret. Masayoshi Son lui apporte de nouvelles liquiditĂ©s 80 millions de dollars. L’entrepreneur constitue une Ă©quipe spĂ©ciale Ă  qui il demande de rester dans la plus grande confidentialitĂ©. L’équipe secrĂšte » se met au travail et crĂ©e un nouveau site internet nommĂ© Taobao – chasse au trĂ©sor » en chinois. Le lancement de Taobao a lieu le 10 mai 2003. – L’attaque du SRAS une improbable bĂ©nĂ©diction pour Alibaba Duncan Clark revient ici sur l’épidĂ©mie du SRAS Syndrome Respiratoire Aigu SĂ©vĂšre qui dĂ©marre en Chine en 2002. C’est, en effet, une pĂ©riode qui marque positivement la vie d’Alibaba, et ce, pour deux raisons principales Ce virus, aux origines et effets inconnus, terrifiant tout le monde, va finalement contribuer Ă  resserrer les liens entre les membres de l’équipe d’Alibaba. L’épisode SRAS valide la pertinence de la tĂ©lĂ©phonie mobile et de l’Internet dans le pays. Pour les millions de Chinois confinĂ©s chez eux pendant plusieurs semaines, Internet devient leur principale source d’information et de loisirs. Ainsi, l’impact crucial du SRAS pour Alibaba, c’est d’avoir convaincu les Chinois de se lancer dans les achats en ligne. – Les erreurs d’eBay et l’émergence de Taobao EBay commet une sĂ©rie d’erreurs qui vont conduire l’entreprise Ă  sa perte sur le marchĂ© du e-commerce chinois PremiĂšre erreur considĂ©rer qu’avec eBay a dĂ©jĂ  fait sa place sur le marchĂ© chinois TrĂšs vite, des difficultĂ©s liĂ©es aux diffĂ©rences culturelles apparaissent entre et eBay. Par exemple, eBay procĂšde Ă  une refonte du site internet d’ selon ses propres critĂšres de prĂ©sentation et de classement des informations cela dĂ©stabilise les utilisateurs chinois qui trouve dĂ©sormais au site un air Ă©tranger » les sites amĂ©ricains plutĂŽt dĂ©pouillĂ©s, stylĂ©s, bien rangĂ©s ne ressemblent en rien aux sites chinois plutĂŽt fouillis, fourmillants de banniĂšres et fenĂȘtres publicitaires. Le site d’Alibaba dĂ©crit par Duncan Clark sĂ©duit, quant Ă  lui, davantage les chinois Taobao est un site conçu par des Chinois, pour des Chinois, et cela se voit. Il ressemble Ă  un bazar multicolore croulant sous la marchandise, comme celui de Yiwu. » DeuxiĂšme erreur ne pas prendre en compte la particularitĂ© du e-commerce chinois En Chine, le e-commerce est trĂšs spĂ©cifique. Il est contre-intuitif par rapport Ă  celui en Occident. La CEO d’eBay reconnaĂźtra d’ailleurs, quelques annĂ©es plus tard En Chine, vous ne pouvez pas juste exporter un systĂšme ou des produits mis au point aux États-Unis ou en Europe. » Jack Ma, lui, a l’avantage de connaĂźtre les traditions commerciales du Zhejiang. Alibaba a, par exemple, immĂ©diatement compris que l’un des facteurs clĂ©s du succĂšs est la gratuitĂ© du service. TroisiĂšme erreur faire migrer le site de Chine aux États-Unis En effet, les autoritĂ©s chinoises ont mis en place de multiples systĂšmes de protection entraĂźnant de nombreux obstacles pour les sites hĂ©bergĂ©s Ă  l’étranger comme Des dĂ©lais de tĂ©lĂ©chargement trĂšs longs. Des blocages les requĂȘtes doivent passer une sĂ©rie de contrĂŽle afin de vĂ©rifier que les sites Ă©trangers ne diffusent pas d’informations sensibles ». Le pare-feu chinois bloque donc de nombreuses requĂȘtes. – L’autre Ă©lĂ©ment dĂ©cisif le paiement en ligne En 2005, Jack Ma dĂ©clare EBay est peut-ĂȘtre un requin dans l’ocĂ©an, mais je suis un crocodile dans le Yang-TsĂ©. Si nous nous livrons combat dans l’ocĂ©an, je perdrai, mais dans le fleuve, je gagnerai. » Et c’est sur la question des paiements en ligne qu’Alibaba va prendre de l’avance. En effet, eBay utilise, pour les paiements, sa filiale PayPal. Or, en Chine, la mise en place de Paypal s’avĂšre trĂšs compliquĂ©e. EBay dĂ©cide alors de crĂ©er un systĂšme propre Ă  la Chine et perd beaucoup de temps. Pendant cet intervalle, Alibaba sĂ©duit de plus en plus de clients avec Alipay, son propre systĂšme de paiement en ligne lancĂ© en octobre 2003 et qu’il a, pendant qu’eBay s’englue dans les problĂšmes, largement le temps de perfectionner. – Ebay perd la Chine Face Ă  la situation, la seule issue pour eBay de regagner le marchĂ© chinois est de racheter Alibaba. Meg Whitman propose une rencontre avec Jack Ma. Mais la rĂ©union tourne au dĂ©sastre » Meg fait une offre Ă  150 millions de dollars, Joe et Jack en veulent 900 millions. En derniĂšre tentative, Meg Whitman rĂ©injecte du capital dans les opĂ©rations chinoises pour amĂ©liorer son systĂšme de paiement, recruter de nouveaux salariĂ©s, diffuser une campagne de publicitĂ©, mais le cours de la bourse d’eBay commence Ă  souffrir de ses difficultĂ©s en Chine. C’est la fin. EBay perd la Chine. Chapitre 10 – Yahoo, ou le pari Ă  un milliard de dollars Dans ce dixiĂšme chapitre d’ »Alibaba l’incroyable histoire de Jack Ma, le milliardaire chinois , Yahoo entre en scĂšne de maniĂšre dĂ©terminante dans la trajectoire d’Alibaba et de son fondateur Jack Ma. – Jerry Yang, l’icĂŽne chinois de la Silicon Valley Duncan Clark commence par nous raconter le parcours de Jerry Lang, co-fondateur de Yahoo cet ingĂ©nieur logiciel nĂ© Ă  TaĂŻwan, de pĂšre chinois, devenu milliardaire trĂšs jeune, fascine les chinois. Alors qu’il Ă©tudie Ă  l’UniversitĂ© de Stanford, Jerry Yang se lie d’amitiĂ© avec David Filo, un jeune professeur assistant. Les deux jeunes hommes crĂ©ent ensemble un rĂ©pertoire de sites Internet Yahoo. Mais le site va rapidement prendre une ampleur phĂ©nomĂ©nale, atteignant deux millions de visiteurs par jour en 1995. Jerry et David fondent officiellement leur sociĂ©tĂ© Yahoo en mars 1995 grĂące aux investissements de Sequoia Capital 2 millions de dollars et SoftBank 2 millions de dollars Ă©galement. Lorsqu’en 1996, SoftBank investit 100 millions de dollars avec 41 % des actions, Yahoo entre Ă  la bourse du Nasdaq et lĂšve 33 millions de dollars. – Yahoo s’établit en Chine, mais difficilement Yahoo ne peut ignorer le marchĂ© chinois qui ne cesse de progresser. Founder premier partenaire de Yahoo en Chine Pour dĂ©velopper sa prĂ©sence en Chine sans subir la censure de l’information, Jerry Lang dĂ©cide de signer un accord avec Founder, un producteur chinois d’ordinateurs personnels et de logiciels, qui entretient d’étroites relations avec le gouvernement. Certes, ce partenariat permet Ă  Yahoo de s’implanter en Chine. Mais en rĂ©alitĂ©, Founder n’est pas du tout un partenaire Ă  la hauteur des attentes de Jerry. Les relations entre Founder et le gouvernement qui devaient servir de bouclier Ă  l’entreprise amĂ©ricaine contre les errements des rĂ©gulateurs chinois », s’avĂšrent, en fin de compte, contre-productives et freinent l’enracinement de la culture entrepreneuriale. 3721 deuxiĂšme tentative de partenariat AprĂšs l’échec de son partenariat avec Founder, Yahoo tente un nouveau partenariat avec le site internet chinois 3721 ». Il s’agit du quatriĂšme site le plus visitĂ© de Chine, aprĂšs Sina, Sohu et NetEase. Mais comme ce fut le cas entre eBay et le clash des cultures entre les deux entreprises conduit le partenariat Ă  l’échec. Alibaba troisiĂšme partenariat de Yahoo En guise de troisiĂšme tentative, Jerry Lang se tourne vers Alibaba il propose un milliard de dollars Ă  Jack et les clĂ©s de Yahoo en Chine contre 40 % du capital d’Alibaba ». Cette opĂ©ration fut un puissant moteur de transformation pour les deux entreprises. Alibaba a pu disposer des munitions nĂ©cessaires pour en terminer avec eBay en Chine et faire de Taobao et d’Alipay les gĂ©ants qu’ils sont aujourd’hui. » À prĂ©sent, Alibaba possĂšde suffisamment de liquiditĂ©s pour combattre eBay. La sociĂ©tĂ© entre dans le club fermĂ© qu’on appellera le BAT, aux cĂŽtĂ©s de Baidu et Tencent. Yahoo, par contre, qui vient tout juste de transfĂ©rer ses activitĂ©s Ă  Alibaba, doit faire face Ă  d’importantes difficultĂ©s liĂ©es Ă  deux Ă©vĂ©nements sa rupture avec Zhou Hongyi, le bad boy » de 3721 et l’emprisonnement du journaliste Shi Tao. Dans cette derniĂšre affaire, Yahoo est accusĂ© par de nombreux groupes d’activistes d’ĂȘtre un informateur de la police. Cet Ă©pisode est, selon Duncan Clark, trĂšs significatif des risques auxquels s’expose une sociĂ©tĂ© Ă©trangĂšre opĂ©rant dans l’Internet chinois. Chapitre 11 – Dans la douleur – Introduction en bourse fracassante et crise financiĂšre Alibaba fait le choix de n’introduire en bourse que sa branche B2B, En effet, bien que prometteur 170 millions d’utilisateurs et 30 milliards de dollars de ventes, Taobao, site de e-commerce d’Alibaba, ne gagne toujours pas d’argent du fait de sa politique de gratuitĂ© des services. par contre, compte dĂ©sormais 8 ans d’anciennetĂ© sur le marchĂ© et 25 millions d’utilisateurs en Chine et Ă  l’étranger. L’entrĂ©e d’ Ă  la bourse de Hong-Kong a lieu en novembre 2007. Elle dĂ©clenche une vĂ©ritable frĂ©nĂ©sie. C’est la plus importante introduction en bourse depuis celle de Google en 2004. Sur 1,7 milliard levĂ©s, seuls 300 millions sont affectĂ©s au dĂ©veloppement du B2B. Le restant de 1,4 milliard entre dans les rĂ©serves d’Alibaba, qui se constitue ainsi un trĂ©sor de guerre considĂ©rable et utile pour pallier l’absence de bĂ©nĂ©fices de Taobao et Alipay. Toutefois, les activitĂ©s dans le B2B sont particuliĂšrement affectĂ©es par la crise financiĂšre. Quelques mois seulement aprĂšs cette fracassante entrĂ©e en bourse, Alibaba subit la conjoncture mondiale et donc une sĂ©rieuse chute du cours de sa bourse. – Alibaba dans la tourmente De mĂ©saventures en mĂ©saventures avec Yahoo Alibaba survit Ă  la crise financiĂšre mondiale. Cependant, l’entreprise traverse de pĂ©nibles moments. Duncan Clark nous raconte ici tous les rebondissements de situation et toutes les dĂ©cisions prises par Jack Ma Ă  cette pĂ©riode, Ă  cause notamment de son lien avec Yahoo. Le chef d’entreprise doit notamment gĂ©rer plusieurs Ă©vĂ©nements susceptibles d’impacter considĂ©rablement ses relations avec les autoritĂ©s du pays D’abord, la possibilitĂ© de rachat de Yahoo par Microsoft non seulement Microsoft entretient des relations ambivalentes avec le gouvernement chinois, mais si elle rachetait Yahoo, cette sociĂ©tĂ© ferait de Bill Gates le premier actionnaire d’Alibaba, non sans rĂ©percussions sur l’entreprise chinoise de Jack Ma. Finalement, Yahoo rejettera la proposition de rachat de Microsoft. Ensuite, l’arrivĂ©e de Carol Bartz en tant que CEO de Yahoo en plus de relations extrĂȘmement froides entre les deux dirigeants, les prises de position de la nouvelle CEO envers le gouvernement chinois qu’elle accuse d’infiltration pour tenter d’obtenir des informations sur les utilisateurs par exemple exposent Alibaba Ă  de lourdes rĂ©percussions. Jack Ma se voit obligĂ© de rĂ©affirmer publiquement son indĂ©pendance et de prendre ses distances avec Yahoo, prĂ©cisant qu’il ne partage pas les vues de Yahoo ». Deux crises fragilisent Alibaba Deux dĂ©couvertes vont dĂ©stabiliser Alibaba et ternir son image. Celle D’une fraude de 2 millions de dollars, dans laquelle une centaine de salariĂ©s d’ et 2300 commerçants sont impliquĂ©s. Du transfert de la propriĂ©tĂ© d’Alipay sur une sociĂ©tĂ© contrĂŽlĂ©e Ă  80 % par Jack Ma. Ce dernier Ă©pisode impacte encore plus nĂ©gativement l’image d’Alibaba et les relations de la sociĂ©tĂ© avec ses deux principaux partenaires. Duncan Clark rappelle qu’Alipay est, Ă  ce moment-lĂ , un systĂšme qui gĂšre plus de 700 millions de dollars de transactions par jour sur Taobao, soit plus de 50 % de l’ensemble des paiements en ligne du pays. Alibaba explique ce transfert par la mise en place de nouvelles rĂšgles de la Banque centrale chinoise PBOC exigeant que le capital des institutions non financiĂšres soit exclusivement dĂ©tenu par des entitĂ©s chinoises ». Finalement, aprĂšs une longue pĂ©riode de polĂ©mique, Alibaba et ses partenaires trouvent un accord, en juillet 2011 le transfert d’Alipay est confirmĂ© mais, en compensation, il sera versĂ© entre 2 Ă  6 milliards de dollars Ă  Yahoo au moment de l’introduction en bourse d’Alipay. Chapitre 12 – IcĂŽne ou Icare ? – L’entrĂ©e d’Alibaba Ă  la bourse de New-York Le dernier chapitre d' »Alibaba l’incroyable histoire de Jack Ma, le milliardaire chinois » commence en revenant sur l’entrĂ©e d’Alibaba Ă  la bourse de New-York en septembre 2014. Clark Duncan nous dĂ©crit l’ambiance du show Ă©blouissant donnĂ© par Jack Ma Ă  cette occasion la salle remplie d’investisseurs, son discours inoubliable qui retrace son parcours, ses rĂ©ussites et ses challenges. Puis, l’auteur poursuit ce chapitre en dĂ©crivant plusieurs Ă©vĂ©nements qui ont marquĂ© la vie de l’entreprise ces derniĂšres annĂ©es. – Alibaba accusĂ© de contrefaçon En janvier 2015, l’Administration d’État pour l’industrie et le commerce SAIC, c’est-Ă -dire l’autoritĂ© qui rĂ©gule l’activitĂ© des entreprises en Chine, accuse Alibaba de vendre des produits contrefaits et de recevoir des dessous-de-table des entreprises en Ă©change de meilleures notations sur le site. Cette accusation donne lieu Ă  de longs dĂ©mĂȘlĂ©s, jusqu’à ce que la SAIC et Jack Ma finissent par enterrer la hache de guerre » la SAIC supprime le rapport de son site. Quant Ă  Jack Ma, il promet de coopĂ©rer activement avec le gouvernement et d’engager davantage de ressources pour lutter contre la contrefaçon ». Pour bien comprendre l’impact d’une telle affaire dans le parcours entrepreneurial d’Alibaba, Duncan Clark rappelle un aspect spĂ©cifique Ă  la Chine l’importance de cultiver de bonnes relations avec les fonctionnaires qui peuvent, dans ce pays, vraiment influer sur le destin d’une entreprise. En Chine, les entrepreneurs vivent en permanence sous la menace de dĂ©cisions ou de rĂ©gulations arbitraires. Pour diminuer leurs risques, elles peuvent ĂȘtre amenĂ©es Ă  collaborer avec le gouvernement. » ConcrĂštement, pour tenir sa promesse, Alibaba Agrandit ses Ă©quipes qui ont la responsabilitĂ© de combattre la contrefaçon ; CrĂ©e une task force secrĂšte » de faux commerçants pour repĂ©rer les produits contrefaits ; Instaure des sanctions. MalgrĂ© cela, tout le monde ne se montre pas convaincu par les bonnes intentions de Jack » le site d’Alibaba est, par exemple, inscrit sur la liste de sites douteux » de la ReprĂ©sentation amĂ©ricaine au commerce USTR. En Europe, Alibaba subit aussi des critiques ; l’entreprise est mĂȘme traduite en justice pour violation du droit des marques. – De nouveaux concurrents Ă  l’horizon Alibaba doit faire face Ă  une concurrence de plus en plus large et active. Pour renforcer sa position, l’entreprise investit auprĂšs des distributeurs traditionnels pour suivre une nouvelle tendance du commerce qu’on appelle le multicanal » ou encore le online to offline », ou O2O. Le concurrent le plus menaçant pour Alibaba est Cette entreprise se montre audacieuse sur plusieurs points. Elle Dispose de son propre stock de produits et de son propre rĂ©seau logistique, ce qui, selon elle, assure aux consommateurs une meilleure qualitĂ© de produits et une livraison plus rapide. BĂ©nĂ©ficie du soutien de Tencent, un autre rival de taille pour Alibaba dans l’Internet chinois. ConnaĂźt un succĂšs phĂ©nomĂ©nal avec son service de messagerie WeChat lancĂ©e en 2011, cette application de tĂ©lĂ©phonie mobile rĂ©unit plus de 650 millions d’utilisateurs rĂ©guliers et permet d’accĂ©der Ă  une gamme de services beaucoup plus Ă©tendue qu’une messagerie classique de type Messenger ou WhatsApp. Pour contrer et sur ce terrain-lĂ  en particulier, Alibaba a aussi créé une application de messagerie Laiwang. Mais, lancĂ©e deux ans aprĂšs WeChat, Laiwang n’a jamais rĂ©ussi Ă  se montrer Ă  la hauteur de son concurrent. – Des investissements divers Depuis quelques annĂ©es, Alibaba rĂ©alise de nouveaux investissements Dans la technologie mobile Alipay dĂ©veloppement d’un portefeuille mobile », Yu’e Bao un fonds mutuel en ligne, Mybank la banque en ligne d’Alibaba. Dans d’autres domaines Soutien de Kuaidi Dache, une compagnie de taxi fonctionnant sur le modĂšle d’Uber, Yungfeng la propre sociĂ©tĂ© de capital-investissement d’Alibaba, une sorte de club des milliardaires » qui investit dans diverses entreprises. – Les trois axes de dĂ©veloppement futurs d’Alibaba Dans le futur, Alibaba prĂ©voit de se dĂ©ployer autour de trois axes stratĂ©giques principaux Premier axe le cloud » GrĂące Ă  Aliyun, la filiale de Big Data d’Alibaba analyse des donnĂ©es, l’entreprise pense pouvoir aider les entreprises clientes d’Alibaba Ă  mieux prĂ©voir l’évolution de leur chiffre d’affaires, maĂźtriser leur chaĂźne logistique, anticiper les attentes de leurs clients ». DeuxiĂšme axe les marchĂ©s ruraux MalgrĂ© tous les challenges logistiques que cela implique et le peu d’éducation des populations locales, se dĂ©velopper dans les zones rurales en Ă©largissant les relations entre producteurs et consommateurs, est un objectif crucial pour Alibaba. Car, en effet, la campagne chinoise reprĂ©sente entre 600 et 700 millions d’habitants qui ne demandent qu’à amĂ©liorer leur niveau de vie. TroisiĂšme axe l’expansion d’Alibaba hors de Chine Cette perspective coĂŻncide avec les plans du gouvernement, qui souhaite que les entreprises chinoises deviennent de vĂ©ritables puissances globales sur le marchĂ© mondial, pas seulement des entreprises exportatrices. Alibaba connaĂźt dĂ©jĂ  beaucoup de succĂšs au BrĂ©sil et en Russie. Son ambition est dĂ©sormais de conquĂ©rir l’Europe aprĂšs avoir installĂ© son quartier gĂ©nĂ©ral Ă  Londres, la sociĂ©tĂ© de Jack Ma a ouvert des ambassades » en France, en Allemagne et en Italie. Jack Ma a fait savoir qu’il ne visait pas, par contre, d’envahir » le marchĂ© des États-unis ni donc d’entrer en compĂ©tition directe avec Amazon ou eBay. Alibaba prĂ©fĂšre, en effet, s’en tenir Ă  sa stratĂ©gie initiale sur le territoire amĂ©ricain qui consiste Ă  aider les petites et moyennes entreprises amĂ©ricaines Ă  vendre leurs produits en Chine ». – Les autres domaines de prĂ©dilection de Jack Ma L’environnement Jack Ma est connu pour ĂȘtre philosophe, mais c’est aussi, selon Duncan Clark, un philanthrope et un environnementaliste. En effet, Jack Ma prend rĂ©guliĂšrement position, publiquement, sur la nĂ©cessitĂ© de dĂ©velopper les Ă©nergies renouvelables. Il a d’ailleurs créé une fondation dĂ©diĂ©e essentiellement Ă  l’environnement et Ă  la santĂ©. La santĂ© et le bonheur Pour Jack Ma, l’environnement et la santĂ© sont des domaines qui s’inscrivent Ă©galement dans ses aspirations commerciales il a ainsi investit dans une entreprise de bases de donnĂ©es pharmaceutiques rebaptisĂ©e Alibaba Health. Cette entreprise a pour objectif de remĂ©dier en partie aux carences du systĂšme public de santĂ© chinois dans deux domaines spĂ©cifiques surnommĂ©es les 2 H’s » par Jack Ma health and happiness santĂ© et bonheur en anglais. L’entertainment Alibaba fait aujourd’hui partie des plus importants investisseurs chinois dans le cinĂ©ma, la tĂ©lĂ©vision et la vidĂ©o en ligne. En effet, le groupe a fait l’acquisition D’une compagnie de cinĂ©ma de Hong Kong, rebaptisĂ©e Alibaba Pictures, D’un studio de cinĂ©ma et de tĂ©lĂ©vision Ă  PĂ©kin Huayi Brothers, D’une entreprise spĂ©cialisĂ©e dans la vente de tickets de cinĂ©ma Yulekei, Du site Internet Youkou Tudou, le YouTube chinois. Par Ailleurs, Alibaba a lancĂ© sa propre plate-forme de streaming, Tmall Box Office ou TBO et projette d’en faire un producteur de programmes du mĂȘme type que Netflix aux États-Unis. Cette opĂ©ration est particuliĂšrement judicieuse en Chine oĂč les autoritĂ©s viennent de rĂ©glementer plus sĂ©vĂšrement la diffusion de contenus importĂ©s sur les plates-formes de visionnage et de tĂ©lĂ©chargement. Les mĂ©dias Alibaba a Ă©galement achetĂ© le South China Morning Post SCMP, le premier quotidien en langue anglaise de Hong Kong. Cette initiative a fait l’objet de nombreuses spĂ©culations Ă©tant donnĂ© le contexte dans lequel les entreprises Ă©voluent en Chine. Postface – Alibaba et la France La conquĂȘte des marques françaises Depuis quelques annĂ©es, Alibaba se montre de plus en plus prĂ©sent en France En 2014, Jack Ma signe un accord avec le ministre des Affaires Ă©trangĂšres français qui permet aux sites de e-commerce d’Alibaba Tmall surtout d’avoir plus largement accĂšs aux marques françaises ; sachant que, pour les Chinois, le label français est gage de qualitĂ©, de savoir-faire artisanal et de style sophistiquĂ©. En 2015, Jack Ma ouvre une ambassade » Ă  Paris pour aider les entreprises et les viticulteurs français Ă  tirer le meilleur profit des plates-formes d’Alibaba ». Pour la France, le destin de Jack Ma est perçu comme le symbole du rĂȘve chinois ». La LĂ©gion d’Honneur lui est attribuĂ©e. À Paris, les bureaux d’Alibaba sont dirigĂ©s par SĂ©bastien Badault, un ancien d’Amazon et de Google. Selon ce dernier, les sites d’Alibaba reprĂ©sentent une rĂ©elle opportunitĂ© Ă  saisir pour diffuser les marques françaises en Chine. Le e-commerce est, en effet, en Chine bien plus dĂ©veloppĂ© qu’en France et les produits les plus demandĂ©s mode, cosmĂ©tiques, alimentation, vin sont justement des produits dans lesquels la France exerce un leadership mondial. Par ailleurs, les 200 marques françaises prĂ©sentes sur la plate-forme bĂ©nĂ©ficient, suite Ă  un accord signĂ© entre Alibaba et la Poste, d’un canal logistique spĂ©cifique et appropriĂ©. Les challenges français Alibaba rencontre plusieurs challenges sur le marchĂ© français La concurrence le principal concurrent d’Alibaba, a lui aussi rĂ©ussi Ă  se faire une place sur le marchĂ© français son site, notamment, attire un bon nombre de PME françaises. La dĂ©fiance de certaines marques celle-ci accusent notamment Alibaba de favoriser la contrefaçon. La recherche de solutions de paiement pour les touristes chinois qui voyagent en France l’objectif d’Alibaba est que ces derniers puissent utiliser les services d’Alipay aussi facilement en Europe qu’en Chine. La passion de Jack Ma pour le vin Duncan Clark termine son livre Alibaba l’incroyable histoire de Jack Ma, le milliardaire chinois » en nous dĂ©crivant la passion nouvelle de Jack Ma pour le vin. À ce propos, on apprend notamment que le directeur d’Alibaba a rĂ©cemment fait l’acquisition d’un chĂąteau viticole français et a créé un Ă©vĂ©nement promotionnel sur Internet appelĂ© le Festival des vins et spiritueux ». Conclusion de Alibaba l’incroyable histoire de Jack Ma, le milliardaire chinois » de Duncan Clark Le parcours inspirant d’un entrepreneur atypique Par le rĂ©cit de la vie de Jack Ma, Duncan Clark nous restitue le parcours d’un homme inspirant parti de rien, dotĂ© d’une personnalitĂ© peu ordinaire, Jack Ma est aujourd’hui non seulement un trĂšs grand entrepreneur mais il est aussi un personnage symbolique de la nouvelle Ă©conomie chinoise. Son succĂšs planĂ©taire s’est construit Ă  la seule force de sa dĂ©termination d’entreprendre. Quelques hasards ont fini de ficeler son destin toujours menĂ© par l’homme avec stratĂ©gie. Ainsi, sa rencontre et son amitiĂ© indĂ©fectible avec Les Morley, ses notes catastrophiques en math lors du gaokao, son Ă©trange premier voyage aux États-Unis et sa dĂ©couverte d’Internet, ses deux Ă©checs entrepreneuriaux avant Alibaba, le lancement de Taobao et de Tmall
 et bien d’autres Ă©vĂ©nements marquants faits de hauts et de bas, nous Ă©clairent, au-delĂ  de la scĂšne publique, sur le fondateur du gĂ©ant de l’Internet chinois. Une ouverture vers un autre modĂšle de culture d’entreprise L’histoire de l’homme se mĂȘle Ă  celle d’un pays en plein bouleversement politique et Ă©conomique. On apprend, Ă  travers le parcours de Jack Ma, comment la Chine s’est ouverte aux grands dĂ©fis technologiques et mĂ©diatiques mondiaux, et comment ses hommes s’en sont saisis. Jack incarne la rĂ©volution de la consommation et de l’entreprise en Chine, avançant sur de nouveaux fronts comme la finance ou les mĂ©dias, qui ont longtemps Ă©tĂ© dominĂ©s par l’État. » Le parcours de Jack Ma nous fait traverser le nĂ©o-capitalisme chinois et dĂ©couvrir le monde de l’entrepreneuriat chinois mu par Internet. L’ouvrage nous ouvre aussi les portes d’un trĂšs vaste univers la culture entrepreneuriale chinoise, Ă  des annĂ©es lumiĂšre des modĂšles occidentaux. Enfin, Alibaba l’incroyable histoire de Jack Ma, le milliardaire chinois » est un livre captivant qui, en plus de nous dĂ©peindre la vie de Jack Ma et les coulisses de son empire entrepreneurial, vient complĂ©ter notre culture gĂ©nĂ©rale en matiĂšre d’entrepreneuriat. Points forts du livre Alibaba l’incroyable histoire de Jack Ma, le milliardaire chinois Le parcours inspirant d’un homme atypique et parti de rien. Le rĂ©cit documentĂ© de la vie de Jack Ma mais aussi de l’économie chinoise. La dĂ©couverte d’une culture d’entreprise trĂšs spĂ©cifique Ă  l’Asie et trĂšs loin de l’Occident. La dĂ©couverte des coulisses d’un gĂ©ant du web. Point faible du livre Alibaba l’incroyable histoire de Jack Ma, le milliardaire chinois La chronologie n’est pas toujours facile Ă  suivre. Ma note Avez-vous lu le livre “Alibaba l’incroyable histoire de Jack Ma, le milliardaire chinois” de Duncan Clark ? Combien le notez-vous ? 6 votes, moyenne 3,17 out of 5Loading...Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre de Duncan Clark “Alibaba l’incroyable histoire de Jack Ma, le milliardaire chinois” Visitez Amazon afin d’acheter le livre de Duncan Clark “Alibaba l’incroyable histoire de Jack Ma, le milliardaire chinois”
DĂ©couvrezles fonds audios et vidĂ©os Ă  consulter gratuitement, des articles qui Ă©clairent l’actualitĂ©, les activitĂ©s de l’INA, ses rendez-vous, ses formations et bien plus encore ! Aller au contenu principal Institut national de l'audiovisuel Recherche. L'INA Ă©claire l'actu. L'agenda et les actualitĂ©s de l'INA. Les offres et services de l'INA. L'Institut national de l'audiovisuel DĂ©couvrez les meilleurs films sur les aborigĂšnes de tous les temps Ă  voir, sortis au cinĂ©ma, ou directement en DVD/VOD/Streaming. Ces films sur les aborigĂšnes traitent souvent des thĂšmes suivants les indigĂšnes d’Australie et leur trĂšs difficile intĂ©gration dans la sociĂ©tĂ© moderne du fait de leur rapport Ă  la nature et de leurs croyances donnant parfois lieu Ă  des prĂ©sages ou Ă  des miracles, les aborigĂšnes descendants des premiĂšres tribus d’autochtones australiennes, vivant parfois dans la pauvretĂ© et allant jusqu’à partir retrouver leurs racines dans le bush australien. Ce classement comprend donc les bons films sur les aborigĂšnes toute pĂ©riode confondue. 2022 - AUSTRALIE - Thriller, Drame, AborigĂšnes, Racisme, Chasse Ă  l'homme RÉALISATION 1919. AprĂšs avoir Ă©tĂ© sniper durant la PremiĂšre Guerre Mondiale, Travis, devenu policier dans le nord de l’Australie, perd le contrĂŽle d’une intervention qui aboutit au massacre d’une tribu indigĂšne. 12 ans plus tard il engage le seul survivant connu du... voir plus 2021 - AUSTRALIE - Historique, Drame, AborigĂšnes, Vengeance, Violent L'histoire d'une jeune Irlandaise de 21 ans reconnue coupable de meurtre en Tasmanie en 1825. AprĂšs que son mari et son enfant ont Ă©tĂ© tuĂ©s, cette derniĂšre dĂ©cida de se venger. Elle engagea donc un chasseur de prime afin de l'aider Ă  se faire justice seule. 2019 - AUSTRALIE - Policier, AborigĂšnes, EnquĂȘte, Meurtre Un road train roule sur une route de l'outback sur fond de crĂ©puscule miraculeux. À la faveur d'une halte, son conducteur dĂ©couvre le cadavre d'une jeune aborigĂšne Ă©gorgĂ©e abandonnĂ©e sous une canalisation. Les policiers blancs s'en lavent les mains et confient... voir plus 2014 - AUSTRALIE - Drame, AborigĂšnes, SociĂ©tĂ©, Racisme RETOUR AUX VALEURS - Rolf de Heer rĂ©alise film rĂ©aliste sur Charlie, un ancien guerrier aborigĂšne qui souhaite retrouver son mode de vie d'antan. Le message de Charlies's Country est politique et critique le consumĂ©risme qui a anĂ©anti certains modes de vie. Le film est prĂ©sentĂ© au... voir plus 2009 - AUSTRALIE - Amour, Drame, AborigĂšnes, PauvretĂ©, Triste Samson and Delilah's world is small- an isolated community in the Central Australian desert. When tragedy strikes they turn their backs on home and embark on a journey of survival. Lost, unwanted and alone the discover that life isn't always fair, but love never judges. 2008 - AUSTRALIE - Drame, Amour, AborigĂšnes, Blockbuster, Triste UNE INCROYABLE TRAVERSÉE DE L'AUSTRALIE. - RĂ©alisĂ© par Baz Luhrmann RomĂ©o+Juliette, Moulin Rouge, Australia est une fresque romantique et dramatique poignante, portĂ©e par Hugh Jackman et Nicole Kidman, qui retrace le destin d'une femme qui, bourgeoise de naissance, se rend compte de l'importance de... voir plus 2006 - AUSTRALIE - Aventure, Drame, AborigĂšnes En des temps reculĂ©s, dans le nord de l'Australie. Le jeune Dayindi convoite l'une des trois femmes de son frĂšre aĂźnĂ©, Ridjimaril, menaçant ainsi la loi tribale. Afin de ramener Dayindi dans le droit chemin, le vieux Minygululu lui raconte une lĂ©gende ancestrale... voir plus 2003 - AUSTRALIE - Aventure, Historique, AborigĂšnes, Film d'auteur, DĂ©sert En 1931, Ă  Jigalong, prĂšs du dĂ©sert de Gibson, trois filles aborigĂšnes vivent heureuses auprĂšs de leurs mĂšres Molly, quatorze ans, sa cousine Gracie, dix ans, et sa sƓur Daisy, huit ans. Sur ordre de M. Neville, protecteur en chef des AborigĂšnes pour... voir plus 1982 - AUSTRALIE - Fantastique, AborigĂšnes, Suspense, Surnaturel David Burton, avocat Ă  Sydney, est chargĂ© de dĂ©fendre cinq aborigĂšnes accusĂ©s d'avoir assassinĂ© un de leurs compagnons. Un cas dĂ©licat pour ce juriste spĂ©cialisĂ© dans la finance. D'autre part, d'Ă©tranges phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques se produisent pluie... voir plus 9w1IZT.
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